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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 12:00
Les morsures de l'ombre / Karine Giebel. Fleuve Noir, 2007. 291 pages
Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Pffft c'est toujous pareil plus on en a, plus ce sont les livres des autres ou les piles / rayonnages des libraires qui nous font envie.
Encore une fois ce livre ne m'appartient pas. Je l'ai honteusement arraché des mains de son propriétaire sans même qu'il ait eu le temps de l'ouvrir. Il faut dire qu'il était assez occupé par sa boîte de cirage, la victoire de son équipe et les livres reçus pour son travail sur un certain signet etc... donc il fut facile de lui dire : "Je te prends celui-là, je te le rends rapidement". Et tout accaparé qu'il était à découvrir ses cadeaux, je me demande même s'il s'en souvient lol
Ne vous inquiétez pas je vais lui restituer : ) Merci Zag !

En commençant ce livre, je n'avais pas réalisé tous les chausse-trappes (Merci Lucile !!! zut, est-ce que cela s'accorde et comment ? Lucile, au secours ! - ou si quelqu'un(e) peut me répondre-) laissées par l'auteur. Dans ma tête , il s'agissait d'un huis clos entre cet homme et son bourreau. Petit à petit je découvre que l'on suit en parallèle l'enquête de la police pour retrouver cet homme, lui-même policier. Que cette femme n'est pas qu'un simple bourreau, qu'elle a une histoire. Et que ce livre se terminera sur un nombre impressionnant d'histoires. Vous avez tiré sur un fil qui dépassait, et vous vous retrouvez à présent avec une dizaine  entre les mains.
Le livre est dérangeant par sa chute, par l'absence de complaisance dans la souffrance physique du prisonnier, par les éléments sordides qui vont émerger de ce "banal" enlèvement.
Le tout se lit d'une traite. Je pense que l'on peut détester le style de l'auteur avec ces allers-retours entre la cave et le commissariat, mais cela ne pas dérangé plus que cela ; il répond bien à cet emmélement .
Je suis ravie d'avoir découvert Karine Giebel. Comme je l'ai déjà dit, ayant été souvent déçu par les auteurs français contemporain, par leur style (que je juge plutôt comme une absence), je suis toujours ravie (et ces derniers temps, je l'ai été assez régulièrement) de découvrir de nouveaux écrivains qui me font passer un bon moment de lecture.

 
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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 13:00
Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique... Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.
Les grands-mères / Doris Lessing. Traduit de l'anglais par Isabelle D. Philippe. Flammarion, 2005 (J'ai Lu). 95 pages
C'est avec beaucoup de délicatesse que Doris Lessing aborde différents sujets qui peuvent mettre mal à l'aise bon nombre d'entre nous de part notre éducation judéo-chrétienne ou simplement à cause du "Qu'en dira-t-on ?", poids persistant qui pèse sur les épaules de tout un chacun.
Certains y verront de l'inceste, la peur de vieillir, du féminisme... Que sais-je encore ?
Pour ma part, rien de tout cela car ce livre n'est en rien, à mes yeux, sulfureux ; sans doute parce que l'auteur a choisi une forme de narration courte, d'évoquer tout de suite la trahison, puis ensuite de revenir en arrière sur l'histoire de la rencontre de ces grands-mères jusqu'à ce jour. Et qu'elle ne se complait pas dans la description d'ébats amoureux, mais choisi de mettre en avant personnalité et fragilité de ces 4 personnages si proches.
Bref un livre court, magnifiquement écrit.

Merci Stéphanie !
Son avis.
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 22:30

Voici quelques temps, Babelio a lancé sa troisième opération Masse critique.
Après avoir sélectionné différents titres* via la 4ème de couverture, j'ai reçu :

Une nouvelle vie
de Françoise Bourdin. Belfond, 2008. 341 pages
La vie d'Alban Espérandieu bascule le jour où un problème de santé l'oblige à abandonner son métier de pilote. À quarante ans, le séduisant commandant de bord décide de quitter Paris et de s'installer sur la côte normande, à Trouville, dans la maison où il a passé son enfance avec ses deux frères. Là, il retrouve Jo, sa grand-mère adorée, qui a élevé ses trois petits-fils après la mort tragique de leurs parents. Mais la vieille femme ne voit pas d'un bon oeuil l'arrivée d'Alban. Comment va-t-il supporter les frais d'entretien de cette immense villa Belle Époque alors qu'il vient de tirer un trait à sa brillante carrière ?
Quant à la femme qu'il aime, Valentine, traductrice pour une grande maison d'édition, elle renonce à son indépendance et vient vivre avec lui. Mais, connaissant le passé de séducteur d'Alban, elle n'est pas sûre de ses sentiments. En proie au doute, elle trouve en Jo une confidente attentive et chaleureuse.
De son côté, tandis qu'il s'interroge sur sa reconversion professionnelle, le pilote découvre par hasard des événements étranges qui se sont déroulés dans la villa trente ans plus tôt. Entouré de ses frères, de ses belles-soeurs et de Jo, qui en sait visiblement plus qu'elle ne dit, Alban essaye d'y voir plus clair dans son passé.
En livrant un à un ses secrets, la maison va-t-elle l'empêcher de se reconstruire ?

Vous connaissez très certainement Françoise Bourdin en tant que romancière ou scénariste (je sais que comme tout un chacun vous avez un jour ou l'autre "jeter un coup d'oeil" à une série de l'été ;-D). Je dois avous avouer que, comme d'habitude, pour moi c'était le trou noir (pardon à tous ces auteurs dont j'oublie titres, nom -gloups-), mais coïncidence amusante, au moment où je recevais un e-mail m'informant que j'allais recevoir ce livre, j'ai lu un article dans L'Express la concernant elle et quelques consoeurs (oui je les connais toutes, et j'ai dévoré "L'esprit de famille" et quelques autres ouvrages de ces dames). Un article qui m'a fait sourire à l'heure ou marketing, promotion etc sont les adages de la vente, et que je souhaitais soumettre à votre lecture.
Pour en revenir à l'ouvrage envoyé, je vous confirme que la lecture est fort aisée, la ligne fluide, les personnages attachants ou agaçant(e) tels que l'auteur souhaite que nous les percevions.
Le thème de la maison de famille est un sujet que bon nombre d'entre nous avons rencontré, qu'il s'agisse de la décrépitude de ladite demeure ou des souvenirs qu'elle engendre. Dans chaque famille, quelques squelettes ou non-dits demeurent et c'est  sur ces deux fondamentaux que F. Bourdin tisse sa trame avec en contrepoint le devenir d'Alban (du potentiel selon certaine, j'en suis assurée : D ).
Bref des éléments qui vous poussent à tourner rapidement les pages, avides de connaître quel lourd secret dissimule cette bâtisse, quel sera le devenir de notre héros ainsi que de sa famille, et de découvrir comment Valentine va parvenir à trouver sa place entre la famille et le passé de son compagnon.
Oui je me suis laissée prendre au jeu même si j'avais imaginé les grandes lignes du lourd secret de Jo, la grand-mère. J'ai refermé le livre tranquillement, mais comme pour toutes les histoires de famille et vu les personnages présentés et les ouvertures laissées en fin d'ouvrage, je reste dans l'attente de la suite de ma saga.
Sans doute est-ce là le secret de l'auteur de ce roman qui comme je vous le signalais est également scénariste pour la télévision.
A vous les studios.... ;-D



* Il s'agissait de :
- A l'ombre de la famille Freud / Sophie Freud
- Enfants des sables / Moussa Ag Assared
- L'espace vide du monstre / Isabelle Flükiger
- Le livre à lire dans ma cuisine / Marie Donzel
- Les oreilles du loup / Antonio Ungar. Les avis de Maïjo, Katell & Malice.
[Si vous avez lu un de ces ouvrages, dites-moi ce que vous en avez pensé. Je suis curieuse ;-D. Merci.]

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 22:30
American Gods / Neil Gaiman. Traduit de l'anglais par Michel Pagel. Au diable Vauvert, 2002 (J'ai lu). 604 pages.
Dans le vol qui l'emmène à l'enterrement de sa femme tant aimée, Ombre rencontre Voyageur, un intrigant personnage. Dieu antique, comme le suggèrent ses énigmes, fou, ou bien simple arnaqueur ? Et en quoi consiste réellement le travail qu'il lui propose ? En acceptant finalement d'entrer à son service, Ombre va se retrouver plongé au sein d'un conflit qui le dépasse : celui qui oppose héros mythologiques de l'ancien monde et nouvelles idoles profanes de l'Amérique. Mais comment savoir qui tire réellement les ficelles : ces entités légendaires saxonnes issues de l'aube des temps, ou les puissances du consumérisme et de la technologie ? A moins que ce ne soit ce mystérieux M. Monde...
De nombreuses critiques élogieuses et l'attrait des supers héros issus des comics suggérés par la couverture m'ont poussé à quémander cet ouvrage alors que ma PAL est amplement suffisante : ( mais, bon personne n'est parfait : )
Autant je me suis facilement glissée dans cette histoire pour les raisons évoquées ci-dessus, autant je ne m'attendais pas à ce que j'ai considéré, de prime abord, comme des disgressions de l'auteur qui m'ont fait un peu perdre le rythme de l'histoire ; en fait ces parenthèses montrent comment les dieux sont parvenus en Amérique, d'où certains sont issus.
Le second élément "perturbateur" est le nombre de Dieux cités. Honte à moi je ne connaissais pas la moitié des ces dieux ou mes références mythologiques ne sont pas suffisantes, ce qui fait que j'ai commencé à les noter sur un papier afin de pouvoir combler mes lacunes  : merci Internet,
Wikipédia* & Google, les meilleurs amis de l'homme du XXIème siècle et nos dieux actuels comme le souligne si bien cet ouvrage.
En effet, c'est à une bataille rangée entre Dieux du passé - et s'ils sont si nombreux c'est bien au melting pot américain que nous le devons - et Dieux présents, j'ai nommé : voiture, internet,  télévision, média etc... que nous assistons.
L'ouvrage est entièrement partagé entre la société de consommation et l'oubli progressif des anciennes croyances (donc des dieux) et la vitesse à laquelle nous les oublions (un peu comme nous oublions rapidement nos vedettes un temps médiatique).
Pas de crainte si, comme moi, vous n'êtes pas assez férus de mythologie, vous vous laisserez prendre au jeu, cherchant dans votre mémoire à quoi/ qui peut se rattacher tel ou tel personnage (vos connaissances cinématographiques, BDs et lectures vous aideront ou sinon vous laisserez à N. Gaiman et à ses personnages le fin mot de l'explication).
L'histoire est suffisamment prenante dans son ensemble pour que vous n'ayez pas à craindre de vous ennuyer si vous ne vous intéressez pas à l'histoire, aux Dieux ou si vous n'êtes pas fan de SF. Vous vous laisserez prendre au jeu et aurez une bonne vision de l'Amérique, de son histoire, de son présent.


Merci
Fashion ;-D


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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 00:00
Voilà cela devait m'arriver....
A force de lire des critiques de bouquins, d'en entendre à la radio et de suivre des organisatrices de folies chez leur libraire préféré, voilà que ma réputation de Jiminy Cricket est mise à mal.
Pourtant, lors de ma première visite chez Sam, tout s'était bien déroulée pour moi. J'avais beaucoup regardé, feuilleté et même poussé dans ses retranchements, me transformant en tentatrice, Caro[line] vers un titre qui me plaisait bien (et qu'elle a acheté :-D).
Donc c'est sans aucun complexe que j'y suis retournée la semaine passée. Non, non pas d'achats me suis-je vantée auprès de la chouchou bloggueuse, je dois d'abord faire un sort à ma PAL.
Argh....
Finalement je me suis dit qu'il était impolie de toujours passer, papoter, et de ne rien acheter alors...
J'ai pris un "Aya, conseillère culinaire" que j'avais fait découvrir aux théières lors d'une séance thématique gourmande.
Et puis, bien que je l'ai reposé quelques minutes avant j'ai attrapé "Les gouttes de Dieu" dont j'avais lu et entendu moult critiques favorables.
Pour tout avouer (c'est décidément le jour), je suis nulle en vin et ne suis pas une adepte, alors que ma famille vit dans une région viticole réputée et qu'elle sait faire honneur à la divine bouteille, donc je dois me documenter un peu de temps à autre. La version officielle de l'excuse est : c'est bientôt l'anniversaire de mon papa et comme il n'a jamais lu de manga c'est une bonne occasion pour qu'il découvre ; et s'il n'aime pas, cette série pourrait plaire à ma soeur, ou les invités de mes parents pourront toujours se pencher vers ces livres (oui dans ces cas, j'ai une imagination fertile).












Fils d'un œnologue reconnu, Shizuku Kanzaki n'a aucun goût pour le vin. Malheureusement, son père décède et, alors qu'il pensait profiter tranquillement de son héritage, Shizuku découvre qu'il a un frère adoptif. Pire, le testament de son père les met au défi de découvrir douze grands crus ainsi que le meilleur de tous, Les Gouttes de Dieu. Shizuku lancé sur une enquête d'un nouveau genre, au beau milieu des vins, des cépages et des saveurs...

Et bien c'est une série fort intéressante, qui sait ménager l'attention de ces lecteurs : quand diable sort le 3ème volume que je sache le fin mot de l'histoire qui commence dans le dernier chapitre ? En effet en plus de la quête de Shizuku Kanzaki se greffe des histoires parallèles, qui, dans l'immédiat, ne nuisent en rien à la fluidité et compréhension de l'histoire. Au contraire elles sont des atouts pour notre héros afin qu'il puisse développer son goût pour le vin et qu'il puisse en découvrir rapidement, lui qui, jusque là se faisait un point d'honneur à ne pas en boire, différences, cépages etc...
J'aime le graphisme excepté lorsque l'on retombe dans les petits dessins (que je juge crétins parfois) de petits coeurs, diablotins ou autres afin de nous traduire des situations, les sentiments des personnages.
Il en faut pour tous les goûts, mais bon j'ai un peu de mal. J'estime que la série se suffit à elle-même, que cela dénote dans le ton "sérieux" de cette saga ; ces artifices me semblent inutiles ici, mais cela doit correspondre au goût des pros du manga dont je ne fais pas partie :((
Le plus de cette collection :
- des pages consacrées au b. a. - ba de l'oenologie : * comprendre les millésimes, * comment se servir d'une carafe à décanter, * appellations des vins, * vocabulaire pour débutants, * vins de Bourgogne contre vins de Bordeaux, * les meilleurs producteurs de ces régions....
- les vins cités et leurs étiquettes sont de fidèles repro. donc tout est vrai (les auteurs sont de vrais connaisseurs).

Le plus horrible est que toute la série n'est pas encore parue en France et qu'il ne me reste plus qu'à patienter (argh, j'avais pourtant promis d'arrêter !!!.......)

Critique lue dans Télérama.
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 22:30
C'est un week-end fort chargé que je viens de vivre puisque j'ai participé à Books & the city samedi dernier et ai donc pu partager la bonne humeur d'une journée bien remplie.
- Désolée, pas de photos à vous faire partager car j'avais laissé à d'autres le loisir de se munir de leur appareil  -
Fourbue, courbaturée, peu courageuse, j'ai jeté mes plans du dimanche à l'eau (alors que l'absence de pluie narguait les participants de la veille) et ai poursuivi la lecture du livre commencé dont l'auteur était présente lors de cette belle journée (j'espère que les énigmes furent pour elle une agréable récréation avant qu'elle ne se replonge dans la suite des aventures de son héroïne).
Voyez-vous de qui je veux parler ? ;-D

Le cercle du phénix : Les aventure de Cassandra  Jamiston / Carolyn Grey. Flammarion, 2008. 444 pages.
Angleterre, 1860.
Menant une existence monotone dans son manoir reculé du Surrey, Cassandra Jamiston reçoit un jour une nouvelle dramatique : Thomas Ferguson, une de ses vieilles connaissances, a été assassiné à Paris. Mais avant de mourir, celui-ci a eu le temps de lui transmettre un objet mystérieux : le Triangle de la Terre. A en croire son ultime message, ce Triangle, ajouté à trois autres pièces disséminées aux quatre coins de l'Europe, permettrait d'obtenir... la pierre philosophale, que la légende prétend capable de transformer le plomb en or et de donner la vie éternelle.
Que recouvre vraiment cette énigme ésotérique, l'une des plus fabuleuses de l'Histoire ? Et qui se cache derrière le Cercle du Phénix, société secrète elle aussi en quête de la pierre dont les malversations et les assassinats terrorisent Londres? Cassandra parviendra-t-elle, avec l'aide de ses proches, à percer ces mystères aussi fascinants que périlleux ?
En dépit des critiques élogieuses lues j'ai eu quelques craintes en entamant ce livre ; manquant d'objectivité, je ne parvenais pas à me laisser gagner par ma lecture. Quelques passages sur la théorie de l'alchimie m'ont effrayé, je me suis demandée ce que j'avais à gagner par ces passages théoriques (en fait après réflexion, j'étais moi aussi un des personnages de ce livre à qui les informations étaient données, donc vous pouvez poursuivre votre lecture en toute quiétude ;-D ). Sans m'en rendre compte je me suis trouvée emporter par les personnages, entraînée dans leurs aventures, dans la découverte de leurs personnalités, histoires, secrets...
Merci à Carolyn d'avoir créé autant de personnages, et je suis surprise par son habilité à les malmener (et même plus, mais je m'abstiens de trop vous dévoiler de détails concernant l'histoire).
Au fur et à mesure de ma lecture, je me laissais gagner par les passages concernant l'alchimie, et étais stupéfaite par le nombre d'informations (j'ai cherché vainement la bibliographie :( Message personnel : Combien d'ouvrages ou bases de données as-tu consulter ? ), et ai appris tout en me passionnant pour les aventures de Cassandra.
Si je connaissais les golem je n'avais pas du tout fait l'amalgame - comme quoi les auteurs peuvent me mener en bateau quand ils le veulent ! et ils me restent beaucoup à mémoriser sur le sujet -
Je suis ravie de ma lecture et je ne vous parle pas ici du potentiel des personnages car d'autres s'en sont très bien chargées ;-D
(oui je peux vous donner des noms si cela vous intéresse, mais je suis certaine que vous les connaissez déjà).
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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 18:31
... en ce moment pour vous parler de "Ces petites choses" reçu dans le cadre d'une  opération promotionnelle pour Le Livre de Poche.
 J'espère que vous avez encore du souffle et n'êtes pas encore par trop lasser de nos avis (divergents ? - je n'ai fait que les survoler, attendant d'avoir écrit ce billet avant de me plonger plus avant dans les lectures environnantes des blogs-). Voici donc mes impressions sur ledit ouvrage.
Ces petites choses / Deborah Moggah. Traduit de l'anglais par Jean Bourdier. Editions de Fallois, 2007 (Le Livre de Poche).407 pages.
Délocaliser les vieillards ! C’est l’idée lumineuse qui va sauver le docteur Ravi Kapoor, un médecin londonien épuisé par son travail quotidien et par les soucis que lui cause son insupportable beau-père, Norman Purse, un vieux bonhomme égoïste, sans-gêne et, de surcroît, obsédé sexuel. Déjà expulsé de toutes les maisons de retraite convenables, Norman semble impossible à caser. C’est alors qu’un cousin de Ravi, un dynamique homme d’affaires, projette de créer en Inde une chaîne de maisons de retraite très « Vieille Angleterre », où des Britanniques d’âge avancé pourraient retrouver, au soleil et dans la paix, les mœurs et l’atmosphère de leur jeunesse. Dans la grande tradition de la littérature satirique anglaise, Deborah Moggach met en scène avec humour et tendresse ce petit monde dépassé par le temps, mais qui ne va pas tarder à découvrir que la vie peut encore apporter d’étranges bonheurs.
J'avais trouvé le sujet original et étais impatiente de découvrir comment l'auteur avait traité ce sujet, qui plus est avec l'humour anglais. Les premiers chapitres ne m'ont pas déçu. Se posait des problèmes de notre société : le malaise propre à notre système santé, la question de la gestion des retraites et la place des personnes agées dans notre société. Ma lecture était agréable et j'étais par avance ravie. Malheureusement la présentation des protagonistes les montrant dans leur vie avant leur installation en Inde, si elle donne bon nombre d'informations sur eux a failli me laisser tomber le livre des mains. Mais où diable l'auteur voulait-elle nous emmener ?
Une fois notre fine équipe rassemblée en Inde, j'ai trouvé la suite des événements assez vide, j'ai longtemps cherché l'humour, et ne suis pas parvenue à m'attacher à l'un ou l'autre des protagonistes qu'il soit indien ou anglais.
Sans doute le trop grand nombre de personnages, le suivi des problèmes des enfants des résidents, des histoires dont on voit le résultat bien avant que l'auteur ne l'écrive fait que je ne suis pas parvenue à être totalement prise par cette lecture.
Bref un sujet très actuel, une belle idée de départ mais qui, à mes yeux, ne parvient pas à faire de ce livre un tout qui m'enthousiasme. J'ai dû, une nouvelle fois en attendre trop après avoir lu la quatrième de couverture.

D'autres avis afin que vous puissiez vous décider à le lire ;-D

Merci à
Amanda !
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 07:00
Pour le dernier Club des théières, les figures géométriques étaient à l'honneur, et pour ma part, je n'avais pas la moindre idée et surtout pas d'ouvrages me faisant de l'oeil suffisamment ou correspondant à ce critère.
Bref je dois l'avouer, je me suis quelque peu arrangée avec ma lecture du moment, comptant bien sur l'indulgence de mes comparses :))
Voici donc l'ouvrage présenté voici 15 jours  au dit Club :
Les yeux jaunes des crocodiles* / Katherine Pancol. Albin Michel, 2006 (Le livre de Poche). 666 pages.
*Comment cela vous ne voyez pas le rapport ? Il est vrai que comme figure géométrique, pour les yeux je repasserais, mais jeter un coup d'oeil sur cette couverture sur laquelle Fashion elle-même a flashé ;-D
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
J'avais plusieurs fois vu ce roman sur les blogs ainsi que chez différents libraires ou assimilés et voilà que je croise quelqu'un dans le métro avec un exemplaire, alors que j'avais décidé de le lire. (Clin d'oeil amusant à cette lecture ai-je pensé.)

Une histoire simple mais bien menée avec ses qualités et ses défauts, mais une lecture que j'étais impatiente de poursuivre en dépit des faiblesses et de quelques coups de pieds au derrière que j'aurais volontiers administré au personnage de Joséphine et quelques claques à sa fille Hortense.
Nous suivons la vie de Jo(séphine), chercheuse au CNRS et spécialiste du XIIème, mariée, deux filles ; une femme effacée dans sa vie maritale comme familiale, qui va décider de mettre son mari à la porte après avoir découvert qu'il la trompe, et va devoir prendre la vie à bras le corps afin de pouvoir s'en sortir financièrement
Roman de gare me direz-vous ? Pas du tout. Se greffe à cette histoire ses relations avec sa soeur, Iris, modèle de la femme parfaite, mais soeur de glace que son ego va pousser vers des extrémités toujours plus grande tout au long du roman. Mais aussi avec leur mère, le Cure-dents mariée à Marcel, millionnaire issu de rien et de sa maitresse. Ainsi que ses filles : Hortense, en pleine crise d'adolescence, rejettant sa mère et l'image que celle-ci donne d'elle et sa soeur Zoé, double de sa mère par la gentillesse et qui, comme elle, cherche à ne pas vivre  dans l'ombre de sa soeur.
Sans oublier : Shirley, la confidente, et son fils Gary ainsi qu'Antoine et Mylène, Philippe et Alexandre...
Beaucoup de personnages me direz-vous ? N'ayez pas d'inquiétude, ils donnent son élan à l'ouvrage tout en accompagnant l'histoire.
NB : Si vous l'avez lu, vous noterez qu'un niveau de la thématique du groupe j'avais vu juste puique l'on parle du cercle familial (et étendu) ;-D

Les avis de : Karine, Florinette,
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 07:30
Gringoland / Julien Blanc-Gras. Au Diable Vauvert, 2007. 246 pages
"Ma retraite cathodique était un échec. La télé ne rend pas seulement con, elle rend malheureux. J'en suis venu à penser que les derniers hommes étaient ceux qui se passaient de télévision. Je suis monté au premier étage de la tour Eiffel et j'ai balancé mon Philips coin carré. Le monde est vaste et accessible. J'ai vendu mon sofa et j'ai acheté un billet d'avion."
Lassé d'être un légume cynique observant le chaos contemporain, part sur les routes de l'Amérique latine et des Etats-unis, où il croise des traveller's égarés, des stars d'Hollywood, et pas mal de cinglés... Comment prendre ce monde au sérieux ? Y a-t-il un ordre caché dans l'anarchie ambiante ?
L'idée de base me semblait intéressante : une certaine forme de rejet de notre société symbolisé par le lachage de son poste de TV du haut de la Tour Eiffel. Adieu petites habitudes et petite vie hagarde auprès des sacro saints médias relai d'opinon, et allons prendre la température de l'Amérique du Sud.
Est-ce le fait du décalage horaire, le fait de le lire de manière décousue après des journées plus que bien remplies. Je ne sais pas mais je ne suis jamais parvenue à entrer totalement dans l'ouvrage et suis même arrivée à me perdre une fois par un jeu narratif de retour en arrière.
Des idées amusantes au départ : 4 choix cf les 4 points cardinaux pour prendre un nouveau départ, mais pour finalement aboutir à un résultat similaire (afin d'éviter de nous perdre ??).
Un périple qui pourrait s'avérer sympathique, des rencontres avec quelques idéalistes ou des personnages ne croyant plus en rien qui, à mon sens, ne sont pas totalement aboutis. J'ai totalement décroché avec le passage aux Etats-Unis : a-t-il été écrit pour nous confronter encore plus aux différences entre ces 2 Amériques ???
Le moment qui m'a le plus intéressé étant son passage de la frontière du Mexique, et ces remarques concernant ce pays d'émigrants - extrait résonnant d'autant plus fortement pour moi que je rentrais d'Ellis Island -.
Après m'être égarée, j'ai trouvé la chute intéressante et répondant davantage à ce que j'attendais de cet ouvrage. Bilan et réflexion de l'expérience, introspection afin de mieux reprendre la vie quotidienne.

Je vous laisse le découvrir afin que nous puissions confronter nos points de vues.
D'ores et déjà une
autre opinion,  voire 2, trouvée sur le net.

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 10:30
Bon vous me voyez venir, j'imagine, avec mes gros sabots ? Non ? Mais avec un indice, tout de suite cela va mieux ;-D
Pars vite et reviens tard / Fred Vargas. Vivian Hamy, 2001 (J'ai Lu). 347 pages.
Cela fait belle lurette que j'avais entendu dire le plus grand bien de ce livre et son adaptation cinématographique m'avait également fait de l'oeil sans que je prenne le temps de lui donner sa chance.
Aux dires d'Antigone à l'origine de la réception de ce livre ;-D, et qui a lu (?) et vu le film, le passage au grand écran fut positif.
Et ces puces me direz-vous (pour ceux qui n'ont pas encore lu ce livre) ? Et bien elles vous accompagnent pendant tout le livre dans votre lecture, mais également psychologiquement lol ; à savoir, des démangeaisons deci delà (vous avez le droit de rigoler, mais c'est humain...)
Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
Muni de ces différents éléments je suis certaine que vous avez compris le nom du fléau, sinon il ne vous reste plus qu'à lire ce très bon polar, bien tourné, dont les critiques furent élogieuses.
Ce policier a reçu les Prix des Libraires 2002 ainsi que le Grand Prix des lectrices de Elle.
L'histoire est bien ficelée, les personnages attachants avec leurs blessures morales et cela qu'il s'agisse des policiers héros ou des personnages internes à cette histoire.

A découvrir si ce n'est pas encore fait.
A relire pour les autres si vous l'aviez lu au moment de sa sortie et que vous avez quelques moments d'oisiveté :))

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