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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 06:32
Le 18 août dernier Antigone se lançait un défi, bientôt relayé par les blogueurs avides de voir leur PAL s'amenuir grâce à ce modèle d'AAPALA (Aide aux PAL Anonymes).
Vu mon petit tas de lecture - qui curieusement à beaucoup augmenté ces dernières années - je me disais que les vacances arrivant j'allais avoir beau jeu de lui faire un sort !
Bientôt j'allais montrer à tous le ridicule de ma PAL grâce à une mise à jour de la liste présente sur ce blog.
Quelques faux pas, des prêts auxquels je ne sais pas su résister et mon billet n'avançait pas.
Mais, aujourd'hui (enfin samedi), j'ai loupé une grande marche !
Comme d'habitude, ce n'est pas ma faute Monsieur le commissaire (j'suis qu'un pauvre Caliméro comme nous tous ;-D
)
La semaine dernière a eu lieu a 6ème édition de Masse critique avec Babelio et devant tous ces ouvrages, j'ai noté, noté 8 livres qui me faisaient de l'oeil :
 
- Loving Frank / Horan Nancy. Buchet-Chastel,
- Les enfants de l'empereur / Claire Messus. Gallimard (que je vais recevoir)
- Le dernier empereur / Jean Sévillia. Librairie Académique Perrin.
- Fille noire, fille blanche / Oates Joyce Carol. Rey
- Chemin de croix : une enquête de Jack Taylor / Ken Bruen. Gallimard.
- BW / Lydie Salvayre. Seuil

- Comment les fourmis m'ont sauvé la vie / Lucia Nevaï. Philippe Rey, 2009. 237 pages
- Le sari vert / Ananda Devi. Gallimard, 2009. 215 pages

Devant une si belle LAL, j'ai craqué hier et suis allée faire quelques emplettes. Je suis parvenue à acquérir les deux derniers titres listés ci-dessus, mais aussi :

- Retrouvailles / Anne Enright. Actes Sud, 2009. 310 pages
- Lily la tigresse / Alona Kimhi. Folio, 2008. 409 pages
- Regarder le soleil / Anne Provoost. Fayard, 2009. 266 pages


Et il s'en est fallu de peu que
- Suites françaises / I. Némirovsky. Denoël ne suive le même chemin. Ayant constaté avant de passer à la caisse que l'état de l'exemplaire pris n'était pas terrible, je l'ai laissé (applaudissements SVP).


Par la même occasion, je fais le point sur mes étagères et remet à jour mon ancien billet. Alors, nous avons, en plus des 2 Angélique prêtaient par Caro[line] et d'un livre en cours de lecture un total de : [roulement de tambour] 
66 ouvrages
Totalement ridicule au regard des autres bloggeurs, mais une pile qui occupe bien mon petit appartment.

Récapitulatif :
  • Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme / Stefan Zweig. Le Livre de Poche, 1993. 127 pages
  • Ainsi soit-il / Eli Gotlieb. 10/18, 2009. 274 pages
  • Alexandrie / E.M. Forster. 10/18 (Odyssée), 1993. 311 pages
  • La bibliothèque, la nuit / Albert Manguel. Actes Sud, 2006. 296 pages
  • Jean Joseph Marie Carriès, sculpteur et céramiste / Amélie Simier. Découvertes Gallimard, 2007
  • Les chaînes du dragon / Patricia Briggs. L'Atalante, 2008. 415 pages
  • Le sang du dragon / Patricia Briggs. L'Atalante, 2009. 441 pages
  • La chanson du dimanche (???) / Marchand & Castagnetti. Pocket, 2009. 162 pages
  • Le cocher / Selma Lagerlöf . Actes Sud, 1998. 153 pages
  • Le colonel désacordé / Olivier Bleys. Gallimard, 2009. 338 pages. --> don de Yohan
  • Le croque-mort à tombeau ouvert / Tim Cockey. Points, 2006. 469 pages
  • Dans la main du diable / Anne-Marie Garat. Babel, 2007. 1288 pages
  • Dans la roue du tueur / Jean-François Fournel. Editions du Masque, 2008. 250 pages --> don de Yohan
  • Dossiers vampires n°6 : Bain de sang / P. N. Elrod. J'ai Lu, 2006. 287 pages
  • La dot de Sara / Marie-Cécile Agnant. Les éditions du remue-ménage, 2000. 181 pages
  • Doubles faces / Hubert Prolongeau. Belfond, 2005. 185 pages
  • Elle s'appelait Sarah / Tatiana de Rosnay. Le Livre de Poche, 2008. 404 pages
  • Encyclopédie capricieuse du tout et du rien / Charles Dantzig. Grasset, 2009. 783 pages
  • Les fées : récits / Georges Rose. Editions Henry, 2005. 93 pages
  • Firmin : autobiographie d'un grignoteur de livres / Sam Savage. Actes Sud, 2009.199 pages --> emprunt fait auprès de Tamara
  • Hongrie / Anne-Marie Garat. Actes Sud, 2009. 52 pages
  • L'interprétation des meurtres / Jed Rubenfeld. Pocket, 2009. 504 pages --> don de Yohan
  • Je, François Villon / Jean Teulé. Pocket, 2007. 434 pages
  • Je te retrouverai / John Irving. Seuil, 2006. 851 pages
  • Journal d'un lecteur / Alberto Manguel. Babel, 2006.245 pages
  • La maison des orphelins / Helen Dunmore. Belfond (Les étrangères), 2007. 454 pages
  • La malette jaune / Carole Boudebesse. Editions Glyphe (Les plumes d'Hippocrae), 2006. 434 pages
  • Les mensonges de Locke Lamora. Tome 1 : Les salauds gentilhommes / Scott Lynch. Bragelonne, 2008. 550 pages
  • Les miscellanées de Mr. Schott / Ben Schott. Editions Allia, 2005. 159 pages
  • Mythes et réalités dans l'histoire du Québec / Marcel Trudel. Bibliothèque Québecoise, 2008. 346 pages
  • Le nom de la rose / Umberto Eco. Le Livre de Poche, 1990. 625 pages
  • Un oeil bleu pâle / Louis Bayard. Le cherche midi (Néo), 2007. 523 pages
  • Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles / Gyles Brandeth. 10/18 (Grands détectives), 2008. 385 pages
  • Le portrait de Dorian Gray / Oscar Wilde. GF Flammarion, 2008. 296 pages --> sur une suggestion de InColdBlog
  • Quatres soeurs : Enid / Malika Ferdjoukh. Ecole des Loisirs (Médium), 2004. 134 pages
  • Le rire de l'ogre / Pierre Péju. Gallimard, 2005. 306 pages
  • Rouges ténèbres / Nicolas Cluzeau. Gulf Stream Editeur, 2009. 299 pages
  • Route des Indes / E.M. Forster. 10/18 (Domaine étranger), 1999. 381 pages
  • La sagesse du bibliothécaire / Michel Melot. L'oeil neuf, 2007 (Sagesse d'un métier). 109 pages
  • La sagesse de l'éditeur / Hubert Nyssen. L'oeil neuf, 2006 (Sagesse d'un métier). 111 pages
  • Sauvez Hamlet ! / Jasper Fforde. 10/18 (Domaine étranger), 2008. 472 pages --> cadeau d'Amanda
  • Le secret d'Amon-Râ / Elizabeth Peters. Le Livre de Poche, 2007. 477 pages
  • Situations délicates / Serge Joncour. J'ai Lu, 2003. 156 pages
  • La société des jeunes pianistes / Ketil Bjornstad. Le Livre de Poche, 2008. 443 pages.
  • Terre des oublis / Duong Thu Huong. Le Livre de Poche, 2007. 700 pages
  • La terre sauvage : L'intégrale, volume 1 / Julia Verlanger. Bragelonne (Les trésors de la SF), 2008. 491 pages
  • Le thé : Les carnets gourmands / Annie Perrier-Robert. Chêne, 2009
  • Mythologie grecque. Méditerranéeo Editions. 137 pages
  • Le dernier homme / Vaughan, Guerra, Marzan Jr. Vertigo --> cadeau de Tamara
  • Les gouttes de Dieu : 3 / Tadashi Age & Shu Okimoto. Glénat, 2008. (Manga, 215 pages)
  • Animal farm / George Orwell. Penguin student edition, 1999. 81 pages
  • Crisis / Robin Cook. Berkley books, 2007. 433 pages
  • Lord of the flies / William Golding. Faber and Faber, 1988. 223 pages
  • My Antonia / Willa Cather
  • Onel / Scott Turow. Warner books edition, 1988. 276 pages
  • Plum Lovin' / Janet Evanovitch. St Martin paperback edition, 2008. 275 pages
  • Seven up / Janet Evanovitch. Headline, 2001. 373 pages


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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 12:56
Question de l'être et beauté féminine. Suivi de : Comment errez-vous ? / Jérémy Nabati. Aux forges de Vulcain, 2009. (Collection Littératures). 114 pages. 2,5*

"Aldo, en proie à une soudaine inspiration, osa alors lui demander si elle voudrait bien prendre un verre avec lui : - L'air que vous parfumez dans votre sillage et qui vous suit me subtilise et m'extasie - mon être tout entier est absorbé dans le reflet mouvant de vos cheveux.
Tout, autour de moi, s'évanouit - le temps même a cessé de battre. Vibration du possible, caractère brûlant de la passion, mise en suspens comme telle, aiguillon de l'action - je suis tenu en haleine, à la merci de vos moindres mouvements. Votre beauté n'a pas d'égal, ainsi soit-il - vous êtes la plus jolie, telle est mon unique certitude. Vous voir, c'est déjà - consentir à tomber sous le charme ; le reste, à côté, n'est que poésie.
Dormir un long sommeil - et n'être réveillé que par cette séduisante façon que vous avez, je n'en doute pas, de porter un verre à vos lèvres carminées..."

Je me méfie des philosophes qui s'essaie à la littérature. Comment cela je manque d'ouverture ?
Réflexe pavlovien d'une ancienne lycéenne, section lettres & arts qui se chamaillait avec son prof de philo qui se contentait de nous dicter des pages et des pages sans vouloir discuter, écouter notre point de vue. Oui nous n'étions que des lycéens mais nous avions envie de discuter, enfin certainement moi puisque l'on m'avait dit que ces cours seraient pour moi des moments d'échanges... Bref je fus bien marri des longues heures passées dans ce cours (je comptais les minutes, c'est vous dire :s) et dès que l'on me parle de philosophie, je commence à être sur la défensive.

Pour en revenir à ce livre - objet premier de ce billet lol - le court roman qui ouvre ce livre n'est pas désagréable, même si quelques tournures pompeuses à ma lecture m'ont freiné parfois. Enfin je pense a posteriori qu'il s'agit davantage de figures de style allant dans le sens du personnage principal, Aldo, en quête d'amour, que l'auteur a souhaité dépeindre avec un humour qui lui est propre. Je n'ai pas
toujours trouvé cela très réussi, mais J. Nabati a su ainsi signer son premier roman. Aldo est un personnage attachant dont les maladresses amoureuses et la quête nous rappelle le propre de l'être humain dans ses relations.

Les nouvelles sont plus disparates dans le style et elles m'ont plus ou moins attiré.
L'un L'autre : farce eschatologique est assez réussi à mes yeux. J'ai en tout cas pris du plaisir à la découvrir, au jeu d'écriture, de polices utilisés pour le rendu de cette nouvelle.
Dernier été également, et j'ai été frustrée qu'elle s'achève. J'attendais plus ! Mon imaginaire ne suffit pas. Je souhaitais que l'auteur me narre davantage l'histoire de ce jeune homme et de son vieil oncle.
Pour les autres, certains paragraphes m'ont charmé puis je fus destabilisée par le changement de rythme, de sujet. Je suis sans doute une lectrice trop classique qui a besoin que le sujet lui soit présenté avec une certaine rigueur :)
Tant pis ! Je sais que cet ouvrage a rencontré des lecteurs qui ont su l'apprécier beaucoup plus que moi et cela me ravie :)

Les avis positifs de Keisha, Antigone, Catherine,
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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:43
La saga du Roi Dragon. I, Le château du Roi Dragon. II, Les seigneurs de guerre de Nin. III, Le glaive et la flamme / Stephen Lawhead. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marianne Saint Amand. Pocket, 2006. 441 + 469 + 404 pages. 2,5*


I. Un chevalier mortellement blessé, porteur d'un message d'une extrême importance, s'écroule sur le seuil du temple d'Ariel.
Le paisible temple se retrouve en pleine effervescence ! Prêtre novice, Quentin se porte volontaire pour prévenir la Reine Alinea. Ce faisant, il s'attire l'inimitié du redoutable sorcier Nimrood et de Jaspin l'usurpateur, et plonge au c?ur d'un conflit dont va dépendre le sort du Roi - et du Royaume tout entier...
II. Mensandor est de nouveau en danger ! Quentin est rappelé d'urgence à Askelon : il trouve le roi Dragon à l'agonie, rongé par un mal inconnu.
L'Etoile du Loup a projeté un immense voile de terreur sur le royaume. Seul un glaive magique - Zhaligkeer, celui qui brille - peut encore le sauver...
III. Quentin, jeune novice puis chevalier, est devenu le nouveau Roi Dragon.
Mais le voici terrassé par le désespoir : son fils a été enlevé, son plus fidèle conseiller a été tué. Pis encore, le cruel nécromancien Nimrood est de retour alors que tout le monde le croyait mort. Quentin doit affronter la plus redoutable des épreuves. Sa foi, son épée, tout ce à quoi il tient est désormais menacé. Et c'est bien plus que le seul destin du royaume qui va se jouer ici... Périls, faits d'armes, trahisons et combats épiques : le dernier volet d'une trilogie inoubliable.

Heu, inoubliable ! Le marketing s'emballe un peu.
Pour quiconque n'a jamais lu de saga épique, vu Le Seigneur des anneaux et d'autres ouvrages du même genre, je veux bien que ce quidam se laisse gagner, mais encore devra-t-il franchir l'envie de commencer cette série.
En effet, j'ai trouvé les premières pages  de cette série quelque peu poussive.s.. Mais allez savoir, comme je le dis souvent au fil de ces pages, si ce n'était pas mon état d'esprit qui n'était pas d'humeur ? Une fois rentrée dans cette aventure, en dépit de son manque d'originalité et de personnages qui manquent pour beaucoup d'envergure, particulièrement les femmes (j'y reviens dans quelques instants), la lecture se fait tranquillement mais sans un élan d'enthousiasme prompt à vous enlever quelques heures de sommeil.
Pourquoi me direz-vous, ai-je poursuivi ma lecture sur trois volumes ? Parce que je me demandais jusqu'où S. Lawhead allait nous emmener, quels faits d'armes il allait restranscrire, s'il allait développer plus avant son idée de cité perdue et merveilleuse (Dekra) et je m'interrogeais s'il allait poursuivre dans la "vision" religieuse qui domine dès le premier volume - à moins d'être aveugle, je pense que tout le monde en prend conscience immédiatement -.
Pour en revenir aux personnages et notamment les femmes se sont de jolies fantoches d'opéra, même si l'auteur nous affirme le contraire de temps en temps et se contredit la ligne suivante ; je n'ai plus la citation exacte en tête mais il fait néanmoins dire à Brea ou à sa mère Alinéa (qui semblait pourtant partir avec un excellent potentiel dans le volume 1) que les reines de ce royaume sont là pour attendre le retour de leur roi. Je vous rassure elles sont superbes, ont des voix enchanteresses et sont des femmes merveilleuses, mais que ce soit Alinéa ou la princesse Esme (autre potentiel dans le 2nd volume), elles sont fort discrètes et ne discutent pas l'ordre établi. Pour un peu, on ne se croirait pas dans de la Fantasy mais bel et bien au Moyen Age :)
De belles idées demeurent telles que la cité de Deskra citée précédemment, des peuples magiques ou sanguinaires, quelques personnages attachants, mais l'auteur n'a pas suivi la voie que je le voyais prendre et, la lecture terminée, aucune envie de relecture ne me guette.
Ne me reste plus qu'à tenter une autre de ces saga si d'aventure je croise leur route. 

Des avis intéressants ici et qui confirment mon idée sur Le Roi Dragon.



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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 20:50
Louis C. Tiffany - Vitrail "Magnolias", c. 1900. Verre, plomb
St. Petersbourg, Musée de l’Ermitage. © Photo: Yuri Molodkovets

Exposition Louis Comfort Tiffany : couleurs et lumière - Musée du Luxembourg - 16 septembre 2009 - 17 janvier 2010.
Toutes les informations sont dont 3 vidéos


Exposition conçue par le Musée des beaux-arts de Montréal. Après Paris, l’exposition sera accueillie à Montréal au musée des beaux arts du 11 février au 2 mai 2010 et à Richmond (EU) au Virginia Museum of Fine Arts du 29 mai au 15 août 2010.


C'est par un sourire que j'ai commencé cette exposition :). Alors que je lisais la biographie de Louis Comfort Tiffany, un couple discutait derrière moi. "-Tiffany, il n'a pas fait des bijoux ? -Je crois que oui..." et autres phrases toutes aussi savoureuses qui laisaient entendre que ce couple était entré par hasard (?). Je ne sais mais j'espère que cette exposition aura répondu à leurs questions et leur aura plu.
Pour ma part, je ne suis pas totalement une inconditionnelle de Tiffany, mais me suis laissée tenter malgré le fait que je trouve les expositions temporaires organisées dans cet espace souvent décevantes : - impossible de prendre du recul afin de voir les oeuvres de Botticelli tant la foule était dense, - une réunion époustouflante d'oeuvres de Modigliani mais des locaux sombres et des espaces parfois ne permettant ni la circulation, ni le recul. Bref je me suis parfois privée de leurs expositions à la vue de la déception des conditions de visite.

Verdict :
Comme d'habitude la première pièce est quasi inaccessible, et je slalome de gauche à droite , ne pouvant rester très longtemps devant quelques oeuvres d'artistes français 
dont Tiffany va s'inspirer dont Gallé (mon chouchou).
Le jour est assez bien choisi puisque je parviens néanmoins à voir l'ensemble des oeuvres de près ou de loin. Seul l'espace de quelques bijoux et petites pièces coincées dans des vitrines d'angle posent soucis au niveau de la circulation.
L'exposition est agréable, même la moquette est au motif de Tiffany :-D.

[Source : http://www.lemondedesarts.com/DossierGalle.htm]

Dans un espace réduit, disons environ 4 pièces différentes pièces et époques de l'atelier de Tiffany sont exposées.
D'abord les influences extérieures, le goût et l'art de la peinture de l'artiste est tout d'abord mis en avant via différentes pièces dont :
Fenêtre du "Bella Apartment" c.1880. Verre, plomb. New York, The Metropolitan Museum of Art,
Don de Robert Koch, 2002.© Photo: The Metropolitan Museum
.

que j'ai trouvé tout simplement magnifique par sa "simplicité" et son jeu de couleurs.
Des pièces importantes de par leurs tailles sont exposées dont des vitraux religieux on non ainsi qu'une collection de lampes aux différents motifs. Tout le processus du travail des vitraux est clairement expliqué. On découvre grâce à cet artiste le renouveau de ces pièces.
J'ai retenu que cet homme fut un esprit créatif et sut utiliser les innovations de son siècle dont La Fée électricité à son escient, mais également qu'il prit la peine de s'entourer dans son atelier d'artistes doués.
J'ai découvert que Tiffany avait réalisé des paravents pour théières ; si, si, je ne plaisante pas, 2 modèles sont présentés. Art commercial ou fantaisie de l'art je l'ignore mais j'ai du mal à percevoir l'utilité d'une telle oeuvre.

Une exposition agréable mais ainsi que je l'ai mentionné, un peu onéreuse de par l'espace (cela s'explique par les pièces présentées) et je conserve mon amour pour Gallé, estimant Tiffany un peu trop proche de l'esprit $. Mais il faut bien vivre :s.
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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 12:25
Avec tous ces swaps, ces jeux, la fin des Harlequinades, je me suis dit que j'allais participer à ma manière car je n'ai pas participé à grand chose, même si j'aime toujours autant lire les comptes rendus des uns et des autres, partager la joie de la réception des colis et rire aux éclats devant les billets enchantés de "L'amour toujours" lol
Je me prépare dès à présent pour la seconde édition des Harlequinades car, en revenant de congés j'ai eu la surprise de retrouver sur une pile de livres très sérieux, en anglais, qui traîne près de mon bureau, 2 livres inconnus.
Un coup d'oeil et là je ricane....
"C'est quoi ça ?" Interrogation à destination de mes collègues. Ah c'est x du service courrier, il sait que tu lis beaucoup et a laissé ces 2 bouquins pour toi.
Un peu d'imagination - cf ma référence précédente - Il s'agit de 2 livres de la collection "Nous deux" ! Je ne savais même pas que l'on trouvait ces bouquins, jamais lu contrairement à d'autres collections. Bref, mon stock est fin prêt pour l'année prochaine :))

Revenons à nos moutons.... et à vos claviers....

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A votre avis, grâce aux moteurs de recherche, quelles sont mes 3 lectures les plus consultées ?

Voici les indices qui devraient vous mettre sur la piste :
* Un classique ce qui n'étonnera guère certain(e)s.
  (2) Pourquoi vous obstinez-vous du côté des anglo-saxons ?

* Un contemporain vu au cinéma.
  (2) L'auteur nous parle toujours de sa ville de prédilection sauf pour son avant dernier roman, dont la chute a surpris plus d'un lecteur.
  (3) Eastwood - Penn ; Affleck x2 ; Scorsese - DiCaprio
* Une série. (trouvée cf ci-dessous)

Premiers résultats :
* Pour la série, il fallait indiquer Patricia Briggs : Mercy Thompson. Bravo Bladelor !

* Pierre et Jean / Guy de Maupassant. Bravo Bladelor !
* La simple mention de Denis Lehane me suffisait :) Bladelor a joué seule sur ce dernier thème.

BRAVO A ELLE POUR S'ETRE OBSTINEE, ABANDONNEE qu'elle était :)
J'ai bien reçu tes coordonnées personnelles. Je te fais signe dès que tu peux guetter ta BAL ;-D


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Comme je suis bavarde des parisiennes partent avec un avantage que je transforme en handicap car je leur demande le podium complet  (elles se reconnaitront, surtout une qui a une excellente mémoire).

Bien entendu des cadeaux attendent les vainqueurs. Si vous insistez je peux même fournir des lectures pour l'an prochain, mais je pense que vous avez votre compte et que des présents différents s'imposeront lol.


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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 21:00
Dévoré. Oui on peut simplement dire que je l'ai dévoré ce livre commencé samedi en fin de journée, dont les pages tournaient quasi toutes seules. Samedi soir, 200 pages lues. Un aller retour en métro vers le ciné et hop, presque 100 pages de plus avalées. Retout à la maison et dimanche soir il était fini.
Et alors ? Et bien depuis, j'ai laborieusement rédigé un  billet mardi, et ne parvenais pas à me décider à écrire celui-ci. Quoi d'autre ? Je sais que mes soirées de ce début de semaine furent occupées mais je ne suis pas encore parvenue à ouvrir un autre livre. Vous l'aurez compris, il était temps que je réagisse et que je me penche sur mon clavier.

Sans doute l'avez-vous déjà tous lu, mais vous me connaissez à présent, je suis bien souvent tardive dans les lectures par trop prisées ! ;-D Merci à Xiane pour ce prêt.

 L'ombre du vent
/ Carlos Ruiz Zafon. Roman traduit de l'espagnol par François Maspero. Le Livre de Poche, 2009. 637 pages
. 4,5 *
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers.
Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Comment ne pas tomber sous le charme de ce livre qui vous fait découvrir le Cimétière des Livres  ! Quel programme pour tous les lecteurs que nous sommes. On s'imagine dans une bibliothèque géante mais déjà Carlos Ruiz Zafon nous entraîne dans un autre hémisphère. L'ouvrage choisi par Daniel, l'enfant que nous allons suivre, est celui d'un auteur quasi maudit ! Car très vite nous apprenons que ce livre "L'ombre du vent", si saisissant pour son lecteur est quasi introuvable car tous les exemplaires sont détruits par un curieux personnage. L'auteur nous plonge alors dans un univers fantastique, mais là ne s'arrête pas sa verve. Il est prêt à aborder tous les genres : l'histoire, l'amour, le poète maudit, un zest de Roméo et Juliette, du policier etc... Un fourre tout ? Pas du tout.
Tout l'art de l'auteur est là - même si j'ai noté quelques longueurs sur la fin  -.
Sa plume glisse et nous entraîne à la suite de Daniel qui grandit, est confronté à la vie ; à la sienne comme à celle de Julian Carax (l'auteur) qui suscite son intérêt, l'aide à grandir, à s'affranchir de son père grâce à son envie de connaître l'histoire de cet auteur dont les ouvrages semblent être le reflet. Progressivement nous allons nous acheminer vers un jeu de miroir mais pris dans la lecture c'est assez tardivement que l'on en prend conscience. Mon seul regret dans ce jeu de reflet est de retrouver en guise de conclusion
"(...) ce sourire triste qui accompagnait toute sa vie comme une ombre. (...)" Daniel n'est ni Julian, ni son père et pourtant il ne s'affranchit pas totalement alors que l'on pourrait s'attendre à une fin "plus heureuse". La présence de la mort présente à chaque instant dans ce livre, masquée ou non est-elle la raison de cette fin réaliste ? Je ne sais.

"(...) Bea prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. (...)" page 632

"(...) Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de mains, que quelqu'un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. (...)
Quand une bibliothèque disparaît, quand un livre se perd dans l'oubli, nous qui connaissons cet endroit et en sommes les gardiens, nous faisons en sorte qu'il arrive ici. Dans ce lieu, les livres dont personne ne se souvient, qui se sont évanouis avec le temps, continuent de vivre en attendant de parvenir un jour entre les mains d'un nouveau lecteur, d'atteindre un nouvel esprit. (...) Chaque livre que tu vois ici a été le meilleur ami de quelqu'un. (...)"
pages12-13
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 22:15
L'oeil de Caine / Patrick Bauwen. [Albin Michel] Le Livre de Poche, 2009. 476 pages. 3,5 *
Tout le monde cache quelque chose. Votre voisin, votre femme, votre ami. Et si vous pouviez tout savoir ?
Connaître leurs peurs, leurs secrets intimes ?. Comme dans " L'oeil de Caine ", un reality show qui fascine l'Amérique Dix candidats, dix secrets. Des gens comme vous et moi. Enfin comme vous surtout. Parce que moi, je ne suis pas au programme : je suis l'invité surprise Celui qui rôde en attendant son heure. Celui qui va les embarquer là où rien n'est prévu. Dans mon jeu sanglant. Mon propre mystère

Ce livre a évoqué pour moi les différentes émissions de télé-réalité diffusées de par le monde - vous n'êtes pas surpris, j'imagine ! - .
Ne sachant plus quoi inventer, la réalisatrice - mais cela ressemble bien à ce que nous voyons tous les jours (ce n'est pas parce que je n'ai pas de télé que je ne sais pas de quoi il s'agit, non mais !!!) - opte pour une version toujours plus trash de ce type de programme.
La référence à Caïn m'a intriguée. Je n'ignore pas que Caïn a tué son frère Abel mais je cherchais davantage. Voilà ce que j'ai pu retrouver : "Caïn, par son meurtre, révèle la haine qui, dès la Genèse, habite le cœur de l'homme ; il est le type du mauvais, celui qui hait le juste, son frère" (source). L'amalgame est facile, mais revenons à notre roman.
Je m'égarais un peu dans les méandres des premiers chapitres, attendant avec impatience d'être plongée dans l'histoire puisque dès le début nous suivons cet enfant : Seth (noter le choix du prénom) devenu adulte, qui a su se construire un univers factice aux yeux du monde.
Qui est-il réellement ? Quels sont ses projets machiavéliques ?, car aucune illusion ne nous est laissée.
Patrick Bauwen lance ses 12 personnages (qui sont en fait 13) dans la bataille. Amusant toutes ses références sur lesquelles je n'avais pas tilter de prime abord prise par ma lecture, suivant le devenir de Thomas Lincoln qui semble bien, pour Patrick Bauwen, son personnage principal. Que lui est-il réellement arrivé à ce médecin, exclu de l'Ordre, quel est ce secret qui l'a plongé dans l'alcoolisme ? Beaucoup d'éléments semblent graviter autour de lui, et en dépit de son alcoolisme (enfin il ne semble pas si atteint que cela cf son attitude et son sens de l'action), ce personnage semble représenter
également quelque chose  pour le psychopate qui choisit de l'utiliser comme intermédiaire. Mais peut-être joue-t-il avec lui afin de voir jusqu'où ses comparses sont capables d'aller dans une situation extrême ? Alors, agneau ou bourreau ?
L'auteur ne nous fait pas de cadeau concernant les disparitions de ces personnages et même si je me laissais gagner par l'intrigue, je m'interrogeais sur la présence du jeune Peter DiMaggio. La chute s'avère assez machiavélique et aussi tordu que peuvent l'être, à mes yeux, certaines émissions de télé. Après tout si certains y trouvent leur compte et leur joie d'avoir leur 2 minutes de gloire avant de retomber dans l'anonymat, pourquoi pas...
Une double chute nous attend, plus intéressante à mes yeux même si certains points manquetn un peu de réalisme  a posteriori.
Je me suis laissée gagner par la lecture ainsi que je l'ai déjà indiqué et n'ai réalisé les références bibliques qu'une fois la dernière page tournée.
Après avoir relu l'avis d'Emeraude, je comprends néanmoins certaines de ses réticences. Comme d'habitude, une lecture dépend pour beaucoup de ce que vous en attendez, de votre état d'esprit et du livre qui l'a précédé :s, et ne peut faire l'unanimité.

Emeraude n'est pas entrée dans le livre et ne comprend pas qu'il ait reçu le Prix des lecteurs (2008), Brize,

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 07:29
J'aurais dû être plus méfiante en lisant cette 4ème qui me vantait des similitudes entre Joël Egloff et Kafka, mais voilà la LCA est faible et je me suis laissée tenter....
J'attendais je pense quelque chose de diférent de l'histoire de cet homme qui ressemble à quelqu'un que tout le monde connait dans son entourage. Je voyais une histoire burlesque peut être se dessiner et je me retrouve avec un personnage totalement soumis, manipulé par les autres du fait de sa faiblesse de caractère, trait qui m'insupporte comme je l'ai déjà dit dans les personnages romanesques.
Quant à cette histoire de tante qui entrecoupe ses rencontres abracadabrantes et qui somme toute est une femme victime d'Alzheimer (ou autre), vivant dans ses souvenirs de la guerre, je n'ai pas plus accroché. Que vient-elle faire là à part se faire l'écho de ce que la mémoire a de fragile et qui fait que tout un chacun peut voir ce/celui qu'il veut ?
Malheureusement j'ai ressenti que je ne parvenais pas à entrer dans ma lecture dès les premiers chapitres et cela ne m'a plus quitté. Du coup lorsque je lis que d'autres lecteurs évoquent la beauté de l'écriture de Joël Egloff, je me dis que je suis passée à côté de quelque chose, mais je suis bien incapable de m'en faire l'écho car, pour moi, seule l'histoire et la compréhension / incompréhension dominaient ma lecture. Jamais je ne suis parvenue à entrer dans ce livre et suis ravie qu'il est été si court car je ne suis pas certaine que je ne l'aurais pas abandonner en cours de route s'il avait fait plus.

L'avis de Valdebaz lu lors de sa sortie (et des commentateurs qui ne semblent guère adhérer au comique de répétition de l'auteur - merci je me sens moins seule), Xiane est dans le même état d'esprit que moi.
Vous avez aimé ? Manifestez-vous SVP, que je puisse contrebalancer un peu ces avis...

Merci à Blog-O-Book et aux Editions Pocket sans qui je n'aurais pas pris la peine de découvrir cet auteur et d'être intriguée par "L'étourdissement" abondamment cité par les lecteurs. Qui sait, la tentation n'est jamais très loin :s 

L'homme que l'on prenait pour un autre / Joël Egloff. Pocket, 2009. 154 pages
Avec un visage très commun, on court toujours le risque d'être confondu avec quelqu'un d'autre.
En général, la méprise apparaît rapidement et chacun s'excuse, penaud, de son erreur. Mais ce n'est pas le cas de cet homme qui finit par se laisser aller, résigné, à être ceux pour qui on le prend. Il est cependant très compliqué, voire épuisant, de vivre plusieurs existences à la fois... surtout quand ce ne sont pas les siennes !
 
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 08:00
La chambre mortuaire / Jean-Luc Bizien. 10/18, 2009 (Grands détectives). 429 pages. 4*
Etrange personnage que le docteur Simon Bloomberg ! Dans son hôtel particulier de la rue Mazarine à la façade presque aveugle, conçu comme une pyramide égyptienne, cet aliéniste au regard pénétrant et à la réputation sulfureuse traite ses patients selon des méthodes avant-gardistes qui font scandale.
Lorsque la jeune Anglaise Sarah Englewood entre à son service, elle tombe immédiatement sous le charme de ce scientifique hors du commun, fascinée par le mystère qui l'entoure. Pourquoi ne voit-on jamais sa femme, une archéologue de renom dont les trouvailles encombrent chaque recoin de la maison ? Et pourquoi une des pièces est-elle interdite d'accès ? Tandis qu'une série de meurtres inexpliqués défraient la chronique parisienne, une relation trouble se noue entre l'intrépide Anglaise et l'ombrageux médecin...

C'est à une enquête se déroulant à la fin du XIXème siècle que nous propose de participer Jean-Luc Bizien.
Une pincée d'égyptologie, du milieu des aliénistes et nous voici plongés à la suite de l'anglaise Sarah Englewood que le docteur Simon Bloomberg vient d'embaucher en tant que gouvernante.
Fragile, perdue, Sarah n'en est pas moins curieuse et avide de comprendre tous les mystères qui gravitent autour de son employeur, de cet hôtel particulier construit à l'image d'une pyramide, de cette Cour des miracles (non Caro[line], nous ne sommes pas dans Angélique ;-D) que sont La Salpêtrière et l'asile Sainte-Anne.
Habilement, l'auteur nous entraîne
à sa suite dans cette enquête et, parallèlement, de manière plus officielle, derrière celle des inspecteurs Léonce Demoyers et Raoul Mesnard - tout frais émoulu de l'école de police qui teste des techniques d'enquêtes plus modernes (les Brigades du Tigre ne sont pas loin)-. De cette manière, le lecteur voit les morceaux du puzzle s'assembler, des hypothèses réelles ou imaginaires se présentent à lui. Le tout est présenté en de courts chapitres qui donnent un élan à l'enquête résolue rapidement, et dont nous, lecteurs du XXIèmes siècle qui avons des connaissances concernant le monde égyptien, acquis étrangers à nos protagonistes, nous permettent de prendre au début de l'ouvrage un galop d'avance, bien vite rattrapé par les éléments annexes glissés par l'auteur : énigmes et histoires d'une tranche de la société qui s'intéresse tantôt au spiritisme, tantôt à l'égyptologie. Une bonne société avide de sensation forte et d'immortalité.
Un très agréable moment de lecture et une histoire bien menée.

Lu dans Les Echos, ActuSF,
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 07:14
A moi pour toujours / Laura Kasischke. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anne Wicke. [Christian Bourgeois éditeur] Le Livre de Poche, 2008. 377 pages. 2,5*
" A moi pour toujours " : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin.
Elle est d'abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l'équilibre n'était qu'apparent, et la tension monte jusqu'à l'irréparable... Laura Kasischke peint avec talent une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné.

Sherry Seymour, petite quarantaine, femme qui prend soin d'elle, heureuse dans son travail, dans son ménage, mais...
Tout d'abord je crus qu'il s'agissait d'un roman concernant la remise en question d'une femme dont l'enfant vient de partir pour l'université, qui le voit s'éloigner, la sensation de la perte alors qu'il reste son petit, mais Laura Kasischke ne développe pas cette thématique de manière aussi linéaire que je l'aurais pensé de prime abord. Elle incruste d'autres éléments par petites touches soigneuses, tout en les rattachant à son personnage principal.
La crise de la quarantaine semble l'élément qui lui sert de base : crainte de ne plus plaire, de voir son couple, sa vie s'étioler.
L'admirateur anonyme va être la foudre qui fera naître le feu, en laissant quelques braises qui n'attendent qu'un souffle pour prendre. Ce sera l'amant de Sherry qui va la projeter beaucoup plus loin qu'elle ne pouvait l'imaginer, entraînant dans sa chute son mari Jon, son fils Chad dont elle croyait pour l'un comme pour l'autre, tout savoir, tout connaître. Mais à son image, tous deux ont leurs secrets plus ou moins avouables, et toute sa vie familiale, amicale en ressortira bouleversée.
Le style de Laura Kasischke est toujours  aussi a
gréable à lire, son réalisme du quotidien intéressant, bien que le rendu des scènes d'amour me lassent : j'ai l'impression de les retrouver à l'identique d'un livre à un autre et, leurs redites au fil des "chapitres" dans ce roman ne m'apportent pas grand chose. A cela je dois ajouter son héroïne qui m'a particulièrement agacée dans de nombreux passages  en raison de son aveuglement sur bien des situations. Mais sans doute est-ce, en partie, le but recherché. Comment cette Madame tout le monde se voit dépasser par le cours des choses, son manque de discernement, son passé qui la rattrape : - le suicide de son frère, - la situation de son père et leurs relations, - les travers amoureux de son couple, - son fils. Cela ne lui est pas propre, car cela concerne tous ceux de son entourage.
Une chute attendue mais un livre qui se laisse parcourir.
Néanmoins, je ne peux pas dire que ce deuxième essai soit tranformé. Je n'éprouve pas pour cet auteur autant d'intérêt que Papillon par exemple.

PS : Ce livre fut abandonné dans la bibliothèque de mon lieu de villégiature. J'espère qu'il y trouvera un lecteur plus intéressé.
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