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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 07:28
"Quarante-cinq tableaux sur la gêne qui agissent à la façon d'un souvenir personnel."
Voici l'avertissement qui prélude à cet opuscule et qui en résume le contenu. Vous voici prévenu !
Sous le générique de tableaux se cachent quelques pages dédiées à des situations où le regard d'autrui vous plonge dans le malaise, ou ne fait que constater la situation périlleuse dans laquelle "vous" vous trouvez. Eh oui, bon nombre de ces situations sont de celles qui vous arrivent un jour (ou presque, car par exemple, tout le monde n'aspire pas à être un voleur par effraction ;-D). Bref on se retrouve parfois dans ces courtes anecdotes, au charme caustique qui comme à l'exemple des blagues ne vont pas plaire à tout le monde et c'est compréhensible.
Certaines sont infiniment mieux troussées que d'autres ou répondent davantage à du vécu, ce qui fait que je me suis repue à leur lecture.
Ceux qui n'aiment pas les recueils de nouvelles passeront leur chemin, car même s'il ne s'agit pas de cela, et que l'on pourrait d'une certaine manière, prêter bon nombre de ces épisodes à un seul et même quidam, son absence de nom et de références fait qu'on les lit de manière détachée.
Ce manque de personnage récurrent fait que je ne suis pas totalement satisfaite de ma lecture, car j'aime m'attacher à un personnage et ainsi que je l'ai signalé tous les chapitres ne furent pas agaux à mes yeux. Mais cette lecture est néanmoins facile et rapide.

Merci Meria :-D

Situations délicates / Serge Joncour. J'ai Lu, 2003. 155 pages. 3*
" Le plus incongru c'est qu'ils te le fassent en anglais.
Tu n'as rien d'anglais, à part les chaussettes peut-être, et pourtant c'est en anglais qu'ils te célèbrent, à croire qu'Happy soit plus festif que Joyeux, et que le Birthday sonne mieux. " C'est un ami de vingt ans. Il est face à vous, son sourire béat vous avait inquiété : il vous annonce qu'il vient de rencontrer Dieu. Vous vous retrouvez dans l'espace exigu d'un ascenseur face à une parfaite inconnue.
Vous égrenez alors les secondes, ébauchant un sourire gêné et des mouvements gauches. Vous adorez les échecs et vous acceptez de jouer avec ce gamin de neuf ans, qui vous bat en beauté. Vous essuyez les commentaires de la belle-famille, vous enragez... En quarante-cinq tableaux précis et impitoyables, et sans jamais se départir d'un humour caustique, Serge Joncour débusque ces moments de gêne qui paralysent le quotidien.

Les avis de Caro[line],
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 22:30
Merci à Babelio et Gallimard.
livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com
Les enfants de l'empereur / Claire Messud. Gallimard, 2009 (Folio). 715 pages.
Manhattan, début 2001.
Trois jeunes trentenaires, amis depuis l'université, se retrouvent déchirés entre leurs rêves et les exigences du réel : Marina, apprentie journaliste, écrasée par son père Murray, qui règne en maître sur l'intelligentsia new-yorkaise ; Danielle, en quête de l'âme soeur et de reconnaissance professionnelle ; Julius, pigiste gay et sans le sou, n'aspirant qu'à se ranger sans pouvoir s'y résoudre. Leurs rapports se compliquent dangereusement avec l'arrivée du séduisant Ludovic et surtout avec celle de Bootie, vingt ans, idéaliste et provincial, dont l'éducation reste à faire.
Cette double irruption déclenche une série de rapports de force et de chassés-croisés sentimentaux, un jeu de séduction et de faux-semblants à l'issue duquel les masques vont tomber. Et Murray, " l'empereur ", entraînera dans sa chute tous ces grands enfants, dans une comédie de l'innocence perdue qui culminera un certain 11 septembre. Par son jeu virtuose sur les points de vue, son habileté à relier chaque trajectoire individuelle à la trame de l'Histoire, Claire Messud nous offre un portrait aussi féroce que réjouissant d'une métropole narcissique, et recrée toute une époque, si proche et déjà si lointaine.

Je reste un peu sur ma faim en refermant ce livre, ne comprenant pas vraiment en quoi réside ce manque d'équilibre une fois la dernière page tournée. Après avoir survolé le billet d'Ardok, sa conclusion et mes impressions me semblent beaucoup plus limpides. Je vous laisse le lire si vous le souhaitez et vais essayer de vous donner mon ressenti.
Je crois que ce livre parlera à beaucoup de ceux qui étaient trentenaires en cette veille de 11 septembre 2001. Deux différences essentielles entre moi et ces trois neww-yorkais :
- Leur lieu de vie tout d'abord car si cette date reste en mémoire de chacun, seuls ceux qui ont vécu dans leur chair cet événement peuvent sans doute exprimer les changements que cette date a entraîné.
- Mon style de vie à l'opposé de la leur en 2001. Ma vie professionnelle était sans aucune mesure beaucoup plus harmonieuse que la leur :) ; un an plus tôt j'étais parvenue à avoir un poste intéressant et ma vie avait changé, et je glissais en souriant vers mes 30 ans. Mais ce livre ne raconte pas ma vie et je ne suis pas là pour vous la narrer .

Cet ouvrage retrace les espérances de 3 amis, dont la rencontre universitaire a plus tenu du hasard qu'autre chose, tant leurs univers étaient différents. Ici ou là quelques points communs qui les ont fait se rapprocher sans doute, et en cette année 2001, l'espoir professionnel prédomine, même si la quête amoureuse n'est jamais loin. Mais ils semblent avant tout vivre par et pour leurs illusions. Manipulations, faux semblants... chacun est pourtant certain qu'il est maître de son destin, qu'il détient la (sa) part de vérité, qu'il sait ce qu'il veut. Les regards amicales ne semblent plus suffire à Marina, Danielle et Julius, leurs chemins prennent des routes distinctes et devant le temps qui s'écoule chacun décide d'agir autrement.
Oui l'histoire de ces personnages se lit, mais nul attachement à leur égard. On n'espère rien pour eux. J'ai eu l'impression que chacun avait eu à un moment ou à un autre sa chance, et qu'ils l'avaient laissé filer volontairement, involontairement je ne sais pas. Et ce 11 septembre, même s'il va les bousculer, les bouleverser, ne semble pas propice à une réelle remise en question des uns ou des autres. Cette date ne les rend pas meilleurs ou pires qu'ils ne le furent avant.
Consciemment ou pas Claire Messud ne  souhaite pas que l'on s'attache à ses personnages principaux, elle ne m'offre pas l'envie de faire d'eux mes amis. Nul envie de m'apitoyer sur le sort de cette pauvre petite fille riche, Marina, de son amie Danielle qui se cherche encore amoureusement comme professionnellement tout comme Julius dont les qualités semblent sans contexte mais qui ne parvient pas pour autant à trouver un équilibre. Aucune pitié pour Bootie qui semble bien parti pour prendre le même chemin qu'eux : sûr de son fait avec une grande ambition mais trop perclus d'idéalismes et d'illusions sans doute. Ludovic semble être la tête à claques par excellence, avide de pouvoir et prêt à tout pour réussir, mais l'auteur ne nous donne pas assez d'éléments, ne nous permet pas assez de pénétrer dans ses pensées pour que je puisse réellement en parler. Il est juste plus qu'antipathique.
Celui, non pas le plus attachant, mais qui dégage "une réelle carrure" est sans contexte Murray : au moins j'ai eu de la matière pour ne pas l'aimer jusqu'à la dernière page tant son égoïsme est fort bien mis en avant. Il donne réellement envie de le détester tant il est perclu de sa vision des choses, de sa pensée et de son savoir.
Un immense coup de chapeau à l'auteur pour avoir su habilement utiliser les attentats du 11 septembre, non pas pour nous arracher des larmes mais en en faisant un intervenant extérieur et en montrant son impact dans la vie de cette génération. Remise en question de notre univers, même si pour d'autres le krach économique puis l'affaire Madoff laissera un autre impact.

L'avis d'Ardok, Télérama, Brize,



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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 10:47
L'Autre Editions, cette jeune maison d'éditions revendique des relations différentes avec ses auteurs et son public par sa démarche commerciale, mais également au travers des écrits qu'elle propose. Sans doute est-ce à partir de cela qu'elle a laissé libre cours à l'écriture de John Marcus pour écrire "une nouvelle forme de policier".
Rien de nouveau sous le soleil en ce qui concerne la formule puisque nous suivons une équipe de la PJ avec des gueules, parfois un peu stéréotypées, mais néanmoins auxquelles le lecteur pourrait s'attacher. Et c'est bien sur cela qu'auteur et éditeur comptent en nous donnant plusieurs fois des références à des ouvrages avec les mêmes protagonistes "A paraitre".
Lorsque je parlais de nouvelle forme, je voulais parler de l'écriture du roman. En plus d'une enquête, les instigateurs du genre semblent vouloir nous en donner pour notre argent et glissent tout au long des quasi 500 pages, de longs apartés ressemblant forts à des documentaires. Ainsi vous saurez tout sur les marges arrières, sur la construction du "premier hypermarché Rond-Point de Sainte-Geneviève-des-Bois, ville de banlieue située à une trentaine de kilomètres de Paris (...)", sur le nombre de ses places de parking, comment cette idée d'implantation est venue aux deux fondateurs etc...
"Polar sociétal" (terminologie de présentation visible sur le site de l'éditeur) ne veut pas dire pour moi bavardages et longs laïus qui parfois me font perdre le fil de ma lecture ou m'ennuient. Lorsque je souhaite lire un polar, je le prends pour cela. Si j'apprends des choses en sus tant mieux mais je ne souhaite pas pour autant connaître toutes les ficelles économiques du PAF (paysage audiovisuel). Certains personnages secondaires ne semblent là d'ailleurs que pour pouvoir introduire davantage de détails, exemples. Le cas de Madame Vauthier / Michu  me semble l'exemple type. Que nous apporte son évanouissement, si ce n'est un raccourci de l'auteur pour se débarasser d'elle, une fois son chapitre sur les hypermarchés terminé !
C'est d'autant plus dommage que les notions économiques contemporaines étaient intéressantes du fait notamment de l'actualité récente : la diminution de la publicité à la télévisions, le problèmes des tunnels de pub, l'affrontement des chaînes télévisées, la revendication des fournisseurs par rapport aux marges des distributeurs... (oui les sujets ne manquent pas comme vous pouvez le voir)
A trop vouloir nous donner de l'information John Marcus nous noie parfois. Du coup, l'enquête ne devient quasi qu'un prétexte et la lectrice que je suis termine son livre en soupirant et en se demandant si la ligne éditoriale sera conservée et si elle aura le courage de réessayer un ouvrage de cet éditeur.
Un roman plus condensé aurait davantage répondu à mes attentes.

L'avis de Xiane, Katell


L'éclat du diamant / John Marcus. L'Autre Editions, 2009. 465 pages. 2*
« Quel peut bien être le rapport entre l'assassinat du journaliste Frédéric Carloni en plein Pigalle, une bande de vampires assoiffés, un groupe international de communication et Gorgonzola, un petit singe de la tribu des Hominini ? »
C’est sur ces questions que s’ouvre la singulière enquête de ce polar à l’écriture cinématographique. Véritablement immergé au cœur du célèbre « 36, quai des Orfèvres », au sein de l’équipe du commissaire Delajoie, vous serez entraîné, meurtre après meurtre, dans une marche trépidante à travers les hauts plateaux de la publicité, de l’image et de la grande distribution. Une quête de vérité, semée de morts et de fantômes, où la violence des crimes se heurtera à la brutalité ordinaire du quotidien, où les évidences se transformeront rapidement en leurres. Vous voilà donc prévenu : on ne pénètre pas impunément dans la Maison de la mort.





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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 07:02
Zelda est pour moi, avant tout, une chanson d'Yves Simon - chacun ses références ;-D, mais c'est bien de Zelda Zayre Fitzgerald dont il est question dans cet extrait musical comme dans ce roman.

[Source :
en:Image:Zeldaportrait.jpg, originally scanned from "Zelda" by Nancy Milford. Scanned by en:User:Pantherpuma]

 A la sortie de cet ouvrage et avant qu'il n'obtienne le Prix Goncourt 2007, l'envie de le lire me tenaillait. Comme bien souvent, ce prix a fait que j'ai préféré laisser passer le temps, et en rendant visite à Emeraude, ce démon m'ayant assuré qu'il ne m'était pas possible de sortir de "sa " librairie sans un livre, j'ai déambulé et suis retombée sur ce roman :)

Roman troublant tant la voix de Zelda se confond parfois avec celle de G. Leroy ; le lecteur ne sait parfois plus vraiment si l'auteur reprend des écrits ou s'il s'agit de son imaginaire (la note de l'auteur en fin d'ouvrage vous permettra de faire la distinction, et je n'ai pu m'empêcher d'aller la lire à mi-parcours). Un portrait de femme à la fois émouvant, brulant et emprunt de folie. Comment la petite sudiste gatée par la vie a suivi son époux, incarnant tous deux l'esprit des années 20 et couple en vogue dont les journaux usent, pour leur célébrité, beauté, excentricité.
On suit pas à pas la déchéance du couple au regard de Zelda. Les  rencontres avec les célébrités de l'époque, ou futur célébrité dont Lewis O'Connor - que l'on démasque sans peine sous ce nom d'empunt -, les voyages, les errances plutôt d'un endroit à un autre, tout est fluctuant et lié à l'argent, aux scandales...
Amour, folie, alcool, emprunt (plagiat) des écrits de sa femme par Francis Scott Rey Fitzgerald, tout est décrit dans ce roman. La fièvre destructrice de la création, de la jalousie. L'emprise de cet homme sur son épouse est-il seulement financier, une nécessité, un refus du bien pensant le divorce étant quasi impensable et l'idée a-t-elle seulement traversé l'esprit de l'un ou de l'autre ?
"Quelle a été la part de sa folie à elle dans l'écriture de l'homme célèbre ?
Comment a-t-elle vécu cette célébrité de l'autre", Y. Simon à propos de Zelda qui n'ignore pas que son mari utilise ses écrits, publie en son nom des nouvelles écrits par ses soins. Elle semble chercher sa propre voie : la danse (trop âgée et son mari n'apprécie pas), l'écriture (c'est lui le romancier dans le ménage), la peinture (il lui abandonne, mais...).
La chute et le mort de Goofo laisse apparaître l'amour que cette passion tourmentée a empêché au couple de vivre, au moins du point de vue de Zelda. Vérité ou romance ?

Un film relatant la vie Zelda Sayre va sortir au courant de 2010. Il sera réalisé par John Curran, Zelda sera interprété par Keira Knightley.

Alabama Song / Gilles Leroy. Gallimard Editions, 2009 (Folio). 218 pages. 4*.

Alabama, 1918.Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout - New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines.
Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister.. . Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand " roman américain ".

Les avis de Jules, Emeraude, Fashion,

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 21:40
Un peu poussif dans les cotes, si vous me permettez ce vilain jeu de mots :s
Humour un peu facile puisque ce polar a pour cadre une petite bourgade qui se dévoue à la fée sportive ; non pas à sa sainteté le foot (comment cela vous sentez une pointe d'ironie dans mon propos ?) mais à la petite reine.
De prime abord ce livre avait tout pour me plaire et c'est pourquoi, en dépit des remarques (justifiées je le confirme aujourd'hui) de Yohan, je l'ai délesté de cet ouvrage qui l'encombrait. Polar, monde du vélo, fonds de dopage propre à notre monde moderne, j'étais plus que tentée :)
Mais...
Jamais je ne suis parvenue à éprouver un quelconque intérêt pour les personnages de J-F Fournel. J'ai trouvé l'action trop lente à mon goût, un endormissement propre sans doute à évoquer, aux yeux de l'auteur, la vie de ce petit (?) village. Comment un aussi obscur village peut-il alors posséder autant de forces de police, au moins 2 médecins, etc... ?
Les renvois incessants aux épisodes (= livres) qui se sont déroulés dans cette bourgade avec les mêmes protagonistes étaient tout aussi lancinants. J'ai bien compris qu'il existe d'autres ouvrages du même auteur, même collection, même etc... pas la peine de me le faire remarquer aussi souvent.
Bref j'ai trainé sur ce livre plusieurs jours, attendant néanmoins le dénouement afin d'essayer de comprendre mon manque d'enthousiasme, mais je l'ai refermé tout aussi désappointé.
Oui le traitement de l'enquête avec comme toile de fonds le dopage et  le fait de montrer que cela touche tout un chacun (toujours cette quête de l'heure de gloire et de l'argent, sans doute) ainsi que les conséquences directes et indirectes que cela peut avoir est intéressant, mais le ton m'a semblé manquer de tranchant, de motivation. Ce n'était qu'un prétexte à une enquête dont l'auteur ne nous laisse guère de mystère.

Désolée mais j'ai connu Le Masque plus inspiré :((


Dans la roue du tueur / Jean-François Fournel. Le Masque, 2008. 249 pages. 2,5*

Après Mortels enfantillages et Médecine dure, on retrouve la gendarmerie de Montfeurgny et son chef de brigade, Lenormant, qui se morfond dans un poste qui n'est pas à sa mesure.
Mais un militaire ne se plaint pas et ses subordonnés en savent quelque chose. Montfeurgny ronronne dans un calme apparent, mais la région va bientôt être bouleversée par des morts inexpliquées lors de courses cyclistes amateurs. Se pourrait-il que le dopage et ses excès ne concernent pas que les athlètes de haut vol ? Le club local serait-il contaminé ? Lenormant devra mener son enquête avec tact, car des intérêts politiques et économiques qui le dépassent sont en jeu...
Et lui-même pourrait bien être personnellement impliqué dans l'affaire. Au-delà du suspense de l'intrigue, une analyse documentée des dérives du sport et une peinture tendrement féroce de la vie en province aujourd'hui, loin des clichés de la littérature de terroir.
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 22:41
Et oui, c'est une nouvelle fois d'Angélique dont je vais vous parler puique je viens de terminier les 2 volumes dans lesquels notre héroïne va connaître les bas-fonds de la capitale parisienne avant de s'élever, grâce à son hardiesse, sa volonté, son intelligence, son sens des affaires et la beauté que lui ont donné ses parents, (Anne & Serge Golon, vous les aurez reconnu sans peine ;-D) jusqu'au Roi Soleil.
Mais avant cela, notre dame du Poitou va devoir surmonter bien des travers et surtout apprendre à connaître la vie parisienne dans la puissance des miséreux qui, à cette époque est un contre pouvoir fort, qui règne la nuit sur la capitale.
En y réfléchissant, même si cet aspect de la Cour des miracles va permettre à notre héroïne de s'élever, d'échapper maintes fois à la mort (et de sauver celle de proches) grâce à cette partie de sa vie qu'elle préfère masquer dans le 3ème volume de notre saga pour bien des raisons, cette Angélique, Marquise des Anges qui vit sous la coupe de Calembredaine, donne l'opportunité à nos auteurs de décrire la frange des parias de notre capitale, de montrer le quotidien de ces personnages et la lutte sans merci que cette population mène pour sa survie et pour ses territoires.
Le côté rocambolesque fait oublier tous les détails qu'ils nous donnent, les faits historiques ne sont jamais loin et passent bien mieux que dans un livre d'histoire, trop occupés que nous sommes à suivre Angélique, tour à tour dominée, pauvresse, mais toujours vivante et donc déjà prête à se rebeller.
Elle est décrite sous bien des registres, mais la misère, la souffrance et l'état extrême d'abandon psychologique et matériel dans lequel la mort de Joffrey la amener sera sa force pour mieux rebondir. Ainsi dans Angélique, le chemin de Versailles la découvrirons nous morte de froid et de faim dès les premières lignes, pour la retrouver tout d'abord aubergiste puis commerçante bien installée et commençant à regagner ses galons vers les salons, avant qu'elle ne parvienne à ses fins et à épouser son cousin, le marquis de Plessis-Bellière.
Vous vous doutez bien que cela n'est pas la fin puisque ce mariage est présenté avant tout comme un mariage de raison : poison contre titre (et espoir de retour à la Cour pour Angélique), même si la "baronne de la Triste Robe" ne veut s'avouer son amour et que ce dernier semble rester insensible à celle qu'il a ainsi surnommé dix ans plus tôt. Mais Angélique sait faire tourner les têtes, et si le roi lui-même s'éprend d'elle, il ne peut qu'en être de même de son second époux !
Veuve par le fait des guerres, elle reste la bienvenue  à Versailles pour son sens commercial dont Colbert a su déceler la finesse, pour sa beauté également cela va sans dire. Et elle ne tarde pas à devenir la rivale de la favorite Mme de Montespan, qui n'est autre qu'une amie de province : Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart. L'affaire des poisons n'est pas loin car tout un chacun cherchant à s'attirer les bonnes grâces du Roi, d'amants, la recherche de l'argent et de la puissance, leur crédulité est intacte tout comme leur naïveté, exploitées par La Voisin et bien d'autres prophètes.
Alliant l'Histoire, la romance, les auteurs nous entraînent sans ennui dans le sillage toujours gracieux d'Angélique pour laquelle on tremble parfois mais que l'on suit avec passion.

Crédits photos : Caro[line]

Angélique, le chemin de Versailles / Anne et Serge Golon. J'ai Lu, 1988. 639 pages. 4,5*
Après la mort de son mari, le comte de Peyrac, Angélique se retrouve seule, reniée par les siens, condamnée à disparaître avec ses deux petits garçons.
Etrange revirement du destin : celle qui fut la femme la plus enviée de la cour de Louis XIV se réfugie dans les bas-fonds de Paris, parmi les parias de la Cour des miracles. Dérisoire marquise des Anges, protégée par le célèbre Calembredaine, tyran incontesté de ce peuple de gueux.
C'est pourtant dans ce royaume d'infamie qu'Angélique puise des forces nouvelles et décide de redonner aux fils du Comte de Peyrac la place qui leur est due... Et les portes de Versailles s'ouvriront devant une Angélique resplendissante, prête à rencontrer Louis XIV...


Angélique et le Roy / Anne et Serge Golon. J'ai Lu, 1988. 710 pages. 4,5*
Angélique devenue en secondes noce marquise de Plessis-Bellière, a retrouvé un amour d'adolescente. Mais le sort s'acharne contre elle, et veuve pour la seconde fois, elle plonge dans les fastes de Versailles, pour panser ses blessures.
Sous l'influence de madame de Montespan, maîtresse du roi, la cour est un enchantement. Et Angélique, admirée par les hommes pour sa beauté, respectée par les femmes pour son charme, appréciée par le roi pour sa sagesse politique, en est un des joyaux les plus resplendissants. Elle ne tarde pas à faire figure de rivale dangereuse pour la favorite, qui n'hésite pas à fomenter contre elle les crimes les plus odieux.
Angélique se bat bec et ongles jusqu'au jour où les révélations de Louis XIV sur l'exécution de son premier mari changent le cours de son destin.

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 11:50
En guise de prologue, vous pourrez lire :

"(...) Je suis vieux et je suis en voie de décomposition.
Si vous souhaitez des joyeuseries, passez votre chemin. Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompés de porte.
Gens qui criez trop fort sans avoir rien à dire, écoutez-moi si vous le voulez ou bien foutez le camp.
Tout cela m'indiffère (...)"

Si vous croyez que l'auteur a mis cela juste comme cela  vous êtes bien loin du compte. Sacher que tout est vrai et que cette préparation à ce qui va suivre et un bon garde fou aux pensées qui vont vous agiter tout au long de cette lecture : empathie, répulsion, incompréhension, haine pour ce vieil homme et son entourage.
Comment un homme dévoué aux autres, respectueux de la vie humaine et prêt à courir au chevet de chacun peut il présenter une facette à l'inverse pour les siens ?
J'ai du mal à imaginer qu'il n'a agi tout au long de sa vie professionnelle que par avidité de la reconnaissance des autres. (Vi
siblement la seule fois où il connaitra la répulsion pour son métier et se comportera en ne respectant pas son serment, il le paiera au centuple).
Mais là n'est pas le seul paradoxe concernant "Dokter-Dieu".
Chaque page vous entraîne vers l'incompréhension de son comportement, l'incompréhension qui règne au sein de cette famille. Rien ne vous est épargné : ni la crudité des propos de cet homme envers sa femme, sa fille et petite fille. Il n'a eu de cesse de les rabaisser, de leur rappeler qui était le maître. Un vieil homme pour qui le patriarcat n'est pas un vain mot et qui n'aura de cesse jusqu'à son dernier souffle de rester l'homme, de manipuler verbalement, physiquement sa descendance, puisque sa femme n'est plus là pour endurer.
Une violence faîte aux femmes qui fait bondir le lecteur, qui lui fait frôler l'indigestion à la lecture de ces pages, mais dont le rendu incroyablement fort laisse pantois, et permet de toucher du doigt ces faits divers liés à la violence conjugale et familiale.
Chapeau bas à Ananda Devi pour être parvenue à se glisser dans ce corps égoïste, mauvais, à lui faire dire ses mots d'amour pour expliquer ses gestes (mais qui ne nous empêche pas de voir en lui un bourreau), d'être parvenue à montrer cette non communication qui se repête au fil des générations devant ce Dieu Docteur tout puissant.


(...) Pour avoir peur de toi, dis-je, encore faudrait-il que tu existes.
Raidissement de ses muscles, de ses parois, de ses parties intimes. J'ai visé juste, et ma bouche fait une petite danse de guerre. Je continue :
- Ma pauvre fille, tu sais bien que tu n'es rien. Qui es-tu ? Où es-tu ? Allô ? Allô ? il y a quelqu'un ? Qui en ce monde connaît Malika ? Reconnaît-on le visage d'un courant d'air ? (...)
Je vois les échardes de mes mots qui se fixent en elle, qui s'accrochent à sa chair, les barbelés qui arrachent de minuscules parcelles de sa dignité. Elle s'efforce de se reprendre, la pauvre, mais je ne lui en donne pas le temps. (...)
page 44

 Le sari vert / Ananda Devi. Gallimard, 2009. 214 pages. 4*

Dans une maison de Curepipe, sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille.
Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du " Dokter-Dieu", qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.

Ecouter Ananda Devi parler de son livre.
Le blog de Laau,
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 07:18
Sept jours pour mourir / Ingrid Black*. Traduit de l'anglais par Marina Boraso. Le Livre de Poche, 2008. 507 pages
*Sous le pseudonyme d'Ingrid black se cache un couple d'écrivains irlandais, Eilis O'Hanlon et Ian McConnel, qui vivent à Belfast.

On le croyait mort.
Ed Fagan, le sinistre tueur de prostituées qui avait terrorisé Dublin, n'avait plus sévi depuis cinq ans. Jusqu'à cette lettre adressée à la presse, qui annonce cinq nouvelles victimes dans les jours à venir. Et quand on retrouve le premier cadavre, accompagné de messages à connotations bibliques, le doute n'est plus permis. C'est du moins ce que croit la police, mais pas Saxon, un ex-agent du FBI devenu écrivain : elle sait qu'il s'agit d'un imposteur puisqu'elle a elle-même tué Fagan en état de légitime défense, ce que tout le monde ignore...
Mais alors qui est le tueur ? Dans l'atmosphère brumeuse de Dublin, un thriller où l'auteur multiplie les fausses pistes et égare le lecteur avec une maestria éblouissante. Un premier roman prometteur.

Un polar de bonne facture et qui m'a mené par le bout du nez au niveau du tueur, reste néanmoins quelques remarques à formuler :)
L'héroïne, Saxon, est une grande gueule, ex-agent du FBI, fumant le cigare, pleurant sur sa ville de Boston etc. Même si elle n'est pas un super héros, comme le montre à plusieurs reprises Ingrid Black, son côté mal embouché en fait un personnage auquel on ne s'attache guère  ; ou peut-être est-ce la prolifération des personnages secondaires qui, néanmoins, au sein de cette enquête, occupent une place importante. Mais, vu leur nombre, je dois avouer que, par moment, je me mélangeais un peu les pinceaux et devais prêter un minimum d'attention pour être bien certaine de suivre qui était qui. Cela ne m'a pas facilité la tâche pour découvir qui se cachait derrière le serial killer, même si l'on se doute rapidement *attention mini spoiler pour ceux qui ne veulent absolument rien savoir avant d'ouvrir ce livre* qu'il se cache dans l'entourage de l'enquête au vu des éléments et des informations qu'il détient.
Quel dommage ! Car, en dépit d'un sujet abondement utilisé par les thrillers: le serial killer et, plus particulièrement ici son fantôme (oui de prime abord je me suis demandée si je ne lisais pas M. Chattam, L'âme du mal, mais je vous rassure c'est différent), le cadre est original : la ville de Dublin, le climat est bien rendu, aidé en cela par le fait que cela se déroule en décembre où le temps est chagrin, et que l'enquête est ramassée sur 7 jours, délai donné par le Serial Killer lui-même.

Bref Ingrid Black nous mène par le bout du nez à partir du moment où on se laisse gagner par cette histoire. Pour ma part je l'ai quasi lu d'une traite, pressée de connaître enfin la chute :).

Merci à B.O.B. et au Livre de Poche pour cette lecture.
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 06:58
J'étais tombée sous le charme des affiches dans le métro et de la phrase de Baricco mise en avant par un bandeau par Actes Sud : "Si lire est ton plaisir et ton destin, ce livre a été écrit pour toi." Alessandro Baricco.
D'un autre côté je me raisonnais, pensant que souvent les livres les plus tentateurs, notamment lorsqu'ils parlent de notre passion de la lecture s'avèrent parfois décevant.
Mais lorsque ce livre m'est passé sous le nez, je n'ai pas résisté plus longtemps et remercie Tamara pour ce prêt :)
La lecture s'est avérée savoureuse et j'ai pris grand plaisir à goûter les titres et références dont Firmin, le rat héros de ce roman, nous gratifie.

N'ayant rien imaginé de précis, à peine lu la quatrième, j'ai cheminé derrière Firmin, découvrant sa naissance, sa fratrie et comment son côté malingre lui permet de sauver sa peau. Tout n'est pas crédible, loin de là, mais je me suis laissée porter par son existence, ses découvertes, les nombreuses invraisemblances qui permettent certainement à l'auteur d'exprimer beaucoup de lui-même et de l'être humain de manière générale. 
L'ouvrage est agrémenté d'illustrations qui m'ont amusé, et l'ouvrage étant relativement court, j'y ai trouvé mon content.
Comme quoi l'être humain n'est pas le seul à se nourrir de lectures spirituelles
.

Allez découvrir l'avis et les photos de Serial Lecteur, celui de Tamara ;-D, Fashion -dont je viens de relire la critique et qui m'a fait rire -, Les Echos.

Firmin : autobiographie d'un grignoteur de livres / Sam Savage. Traduit de l'américian par Céline Leroy. Illustrations de Fernando Krahn. Actes Sud, 2009. 199 pages. 4,5*

Autobiographie d'un grignoteur de livres, Firmin raconte l'histoire d'un rongeur érudit qui a vu le jour clans les sous-sols d'une librairie de Scollay Square, vieux quartier en péril du Boston des années 1960.
Plein d'appétit pour les mots, épris de nourritures spirituelles autant que terrestres, Firmin ne peut communiquer tous ses coups de coeur ni exprimer ses détresses, et voit avec révolte se déliter sa race comme son quartier, cernés par l'incompréhension des hommes et par les mécanismes du profit. Mais la rencontre avec un romancier marginal le sauve du pessimisme ambiant. Superbe hommage aux valeurs de l'écrit et aux singularités de toutes espèces, l'aventure de Firmin est aussi un fabuleux trait d'union entre littérature, exclusion et résistance.
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:00

Mon ancienne PAL (qui ressemble pour beaucoup à celle-ci ; on se demande ce que je lis :s)

11/01/2010Le compte n'y est pas. Une 10aine de titres à ajouter à cette PAL, mais tant pis ! Lorsque l'on aime, on ne compte pas (et là je n'ai pas vraiment le temps de m'en occuper :s) - Comment cela, je commence bien mal l'année ?????

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  • Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme / Stefan Zweig. Le Livre de Poche, 1993. 127 pages
  • Ainsi soit-il / Eli Gotlieb. 10/18, 2009. 274 pages
  • Alabama song / Gilles Leroy. Folio, 2009. 215 pages
  • Alexandrie / E.M. Forster. 10/18 (Odyssée), 1993. 311 pages
  • La bibliothèque, la nuit / Albert Manguel. Actes Sud, 2006. 296 pages
  • Jean Joseph Marie Carriès, sculpteur et céramiste / Amélie Simier. Découvertes Gallimard, 2007
  • Les chaînes du dragon / Patricia Briggs. L'Atalante, 2008. 415 pages
  • Le sang du dragon / Patricia Briggs. L'Atalante, 2009. 441 pages
  • La chanson du dimanche (???) / Marchand & Castagnetti. Pocket, 2009. 162 pages
  • Le cocher / Selma Lagerlöf . Actes Sud, 1998. 153 pages
  • Le colonel désacordé / Olivier Bleys. Gallimard, 2009. 338 pages. --> don de Yohan
  • Comment les fourmis m'ont sauvé la vie / Lucia Nevaï. Philippe Rey, 2009. 237 pages
  • Le croque-mort à tombeau ouvert / Tim Cockey. Points, 2006. 469 pages
  • L'éclat du diamant / John Marcus. L'Autre éditions, 2009. 478 pages
  • Dans la main du diable / Anne-Marie Garat. Babel, 2007. 1288 pages
  • Dans la roue du tueur / Jean-François Fournel. Editions du Masque, 2008. 250 pages--> don de Yohan
  • Dossiers vampires n°6 : Bain de sang / P. N. Elrod. J'ai Lu, 2006. 287 pages
  • La dot de Sara / Marie-Cécile Agnant. Les éditions du remue-ménage, 2000. 181 pages
  • Doubles faces / Hubert Prolongeau. Belfond, 2005. 185 pages
  • Elle s'appelait Sarah / Tatiana de Rosnay. Le Livre de Poche, 2008. 404 pages
  • Encyclopédie capricieuse du tout et du rien / Charles Dantzig. Grasset, 2009. 783 pages
  • Les fées : récits / Georges Rose. Editions Henry, 2005. 93 pages
  • Hongrie / Anne-Marie Garat. Actes Sud, 2009. 52 pages
  • L'interprétation des meurtres / Jed Rubenfeld. Pocket, 2009. 504 pages --> don de Yohan
  • Je, François Villon / Jean Teulé. Pocket, 2007. 434 pages
  • Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage / Maya Angelou. Le Livre de Poche, 2009. 343 pages.
  • Je te retrouverai / John Irving. Seuil, 2006. 851 pages
  • Journal d'un lecteur / Alberto Manguel. Babel, 2006.245 pages
  • Lily la tigresse / Alona Kimhi. Folio, 2008. 409 pages
  • La maison des orphelins / Helen Dunmore. Belfond (Les étrangères), 2007. 454 pages
  • La malette jaune / Carole Boudebesse. Editions Glyphe (Les plumes d'Hippocrae), 2006. 434 pages
  • Les mensonges de Locke Lamora. Tome 1 : Les salauds gentilhommes / Scott Lynch. Bragelonne, 2008. 550 pages
  • Les miscellanées de Mr. Schott / Ben Schott. Editions Allia, 2005. 159 pages
  • Mythes et réalités dans l'histoire du Québec / Marcel Trudel. Bibliothèque Québecoise, 2008. 346 pages
  • Le nom de la rose / Umberto Eco. Le Livre de Poche, 1990. 625 pages
  • Un oeil bleu pâle / Louis Bayard. Le cherche midi (Néo), 2007. 523 pages
  • Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles / Gyles Brandeth. 10/18 (Grands détectives), 2008. 385 pages
  • Le portrait de Dorian Gray / Oscar Wilde. GF Flammarion, 2008. 296 pages --> sur une suggestion de InColdBlog
  • Quatres soeurs : Enid / Malika Ferdjoukh. Ecole des Loisirs (Médium), 2004. 134 pages
  • Regarder le soleil / Anne Provoost. Fayard, 2009. 266 pages
  • Le rire de l'ogre / Pierre Péju. Gallimard, 2005. 306 pages
  • Retrouvailles / Anne Enright. Actes Sud, 2009. 310 pages
  • Rouges ténèbres / Nicolas Cluzeau. Gulf Stream Editeur, 2009. 299 pages
  • Route des Indes / E.M. Forster. 10/18 (Domaine étranger), 1999. 381 pages
  • La sagesse du bibliothécaire / Michel Melot. L'oeil neuf, 2007 (Sagesse d'un métier). 109 pages
  • La sagesse de l'éditeur / Hubert Nyssen. L'oeil neuf, 2006 (Sagesse d'un métier). 111 pages
  • Sauvez Hamlet ! / Jasper Fforde. 10/18 (Domaine étranger), 2008. 472 pages --> cadeau d'Amanda
  • Le secret d'Amon-Râ / Elizabeth Peters. Le Livre de Poche, 2007. 477 pages
  • Situations délicates / Serge Joncour. J'ai Lu, 2003. 156 pages
  • La société des jeunes pianistes / Ketil Bjornstad. Le Livre de Poche, 2008. 443 pages.
  • Terre des oublis / Duong Thu Huong. Le Livre de Poche, 2007. 700 pages
  • La terre sauvage : L'intégrale, volume 1 / Julia Verlanger. Bragelonne (Les trésors de la SF), 2008. 491 pages
  • Le thé : Les carnets gourmands / Annie Perrier-Robert. Chêne, 2009


  • Mythologie grecque. Méditerranéeo Editions. 137 pages

  • Le dernier homme / Vaughan, Guerra, Marzan Jr. Vertigo --> cadeau de Tamara
  • Les gouttes de Dieu : 3 / Tadashi Age & Shu Okimoto. Glénat, 2008. (Manga, 215 pages)
  • Animal farm / George Orwell. Penguin student edition, 1999. 81 pages
  • Crisis / Robin Cook. Berkley books, 2007. 433 pages
  • Lord of the flies / William Golding. Faber and Faber, 1988. 223 pages
  • My Antonia / Willa Cather
  • Onel / Scott Turow. Warner books edition, 1988. 276 pages
  • Plum Lovin' / Janet Evanovitch. St Martin paperback edition, 2008. 275 pages
  • Seven up / Janet Evanovitch. Headline, 2001. 373 pages
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