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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 22:05

http://www.lechoixdeslibraires.com/get_photo.php?f=l-92564-744582696829132&dummy=20110221180545&l=100&t=lLa couleur des sentiments / Kathryn Stockett. Roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Girard. Editions Jacqueline Chambon, 2010. 526 pages. 4, 5*

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants.
On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.La couleur des sentiment. 

 

Trois voix qui se croisent pour raconter une seule et même histoire, mais trois regards distincts et pas seulement du fait de la couleur de peau ou de l'âge des protagonistes, même si ces trois femmes représentent 3 âges de la femme.

C'est davantage du fait de leur travail pour Aibileen et Minny, l'une qui travaille chez une des femmes intimement liée au point de mire : la femme blanche imbue, raciste par principe, opportuniste et inamicale par excellence, Miss Hilly. L'autre qui a travaillé chez la mère de Hilly et qui ne doit sa nouvelle place qu'au manque d'ouverture de ces femmes de la bonne société et à quelques quipropos qui font sourire le lecteur. La dernière est blanche, jeune, appartient à ce petit groupuscule de femmes qui mènent la danse à Jacksonville, étant l'amie d'enfance de ladite Miss Hilly. Mais, Skeeter Phelan ne voit pas la vie de la même manière que ses amies d'enfance : elle a aimé les études, aime l'écriture et réfléchit un peu trop pour cette bonne ville du Sud où la femme est sans contexte là pour accueillir, faire des enfants et dont le travail se fait par le bénévolat ou dans l'attente de rencontrer son mari.

A la suite de cette prime volonté de journalisme et d'écriture, des événements politiques (la marche et le discours de Luther King), elle se rapproche de ses deux femmes afin de mener un projet totalement fou : faire d'elles et de leurs homologues les témoins de la vie quotidienne de ces bonnes à tout faire. Tout doit être rendu : les bons côtés comme les aspects les plus noirs et sordides de leur quotidien. L'objectif n'étant pas de dénoncer mais de faire prendre conscience aux biens pensants de ce que les lois raciales leur font vivre, mais aussi le comportement de certains employeurs qui oublient que ces femmes ont des familles, des enfants et qu'elles travaillent avant tout pour les faire vivre ou pour avoir un moyen de subsistance.

Vu la force, la présence et la lutte au quotidien de Aibileen et Minny, Skeeter semble bien fadasse, mais il ne faut pas oublier qu'elle est la plus jeune des trois. Que si elle risque moins sa vie que les noires, c'est toute la réputation de sa famille comme la vie de toutes les personnes qui travaillent sur l'exploitation familiale (même si cela n'est pas dit) qui entre en ligne de compte. Alors oui, le lecteur pourra également la voir comme une opportuniste mais sa place, moins drôle, parfois terre à terre avec ses jeunes amours et sa quête de reconnaissance professionnelle etc. donne un tout. Il est certain que son personnage, en dépit de l'épisode des toilettes, fait réellement pâle figure face à Minnie et sa verve face à la langueur proche de la folie de son employeur

Cela reste de très beaux portraits de femme et un rendu sans pareil sur la place des unes et des autres dans ce Sud de la fin des années 60.

Ce roman m'a emballé et je l'ai lu d'une traite.

 

Choupynette a aimé, Angelica également...

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 07:38

http://www.decitre.fr/gi/31/9782283023631FS.gifL'année brouillard / Michelle Richmond. Roman traduit de l'américain par Sophie Aslanides. Buchet Chastel, 2009. 508 pages4 *

En juillet, sur un plage de San Francisco nappée d'un épais brouillard, une petite fille de six ans, Emma, et la fiancée de son père, Abby, marchent en cherchant des coquillages.
Abby, photographe professionnelle, détourne un instant son regard d'Emma pour fixer de son objectif un phoque éventré. Quand elle relève la tête, la petite fille a disparu. Le pire vient de se produire. L'angoisse et la panique s'installent ; où est Emma ? Emportée par les vagues rugissantes du Pacifique ? Ou par cette camionnette blanche entrevue sur le parking voisin ? Ou encore par le flot ininterrompu de voitures sur cette route de Californie ?...
L'enquête piétine. La police est sur le point de classer l'affaire. Jake, le papa, se décourage tout en s'éloignant de sa fiancée qu'il en silence. Abby prend alors les choses en main. Armée des larmes du désespoir Et de l'énergie née de sa culpabilité, fouillant tous les recoins de sa mémoire à la recherche d'un détail crucial, elle nous emmène à des kilomètres de là vers une découverte stupéfiante...
Roman psychologique à suspense, admirablement porté par une écriture visuelle et minutieuse, L'Année brouillard rivalise de talent et de lucidité dans l'exploration impitoyable de la disparition d'une enfant.

 

Partagé entre l'envie de le prendre et de le repousser, telle fut ma relation avec ce roman dont le sujet m'a tout d'abord effrayé. Je m'interrogeais sur la manière de l'auteur à traiter un sujet que je voyais casse gueule. Allait-elle nous entrainer dans le voyeurisme, la psychologie de bas échelle ? Mais non, rien ne se passait comme j'avais pu le craindre.

C'est davantage une introspection sur Abby, sur elle-même, sur ses relations avec son passé et ses sentiments filiaux. Cette disparition sera pour elle, bien entendu, le drame de sa vie, mais également une analyse sur sa vie passée et présente, sur ce qu'elle désire ou a pu désirer jusqu'à ce jour. C'est avant tout également pour elle l'occasion de prendre conscience de son attachement à cette enfant pour qui, même si elle n'en est pas la mère biologique, elle est prête à consacrer sa vie, s'étant déjà mainte fois projetée dans son futur, l'avenir de son couple comme dans celui de cette enfant.

Alors oui bien sur, c'est également pour l'auteur  l'occasion de nous apprendre la réalité, la culpabilité qui ronge, que vivent les parents de tout enfant disparu, quelque soit l'âge. L'explosion du couple, mais avant cela du quotidien tout simplement. L'abandon de toute "normalité" ; chaque geste du quotidien, du présent est un effort pour penser, pour ne pas penser à l'enfant disparu. Quelques secondes dans une journée, mais un temsp qui court... que chaque parent voit défiler, mis sous pression dès les premières minutes par les policiers qui rappellent que les premières heures sont les plus importantes. Un temps qui court et qui voit les recherches s'achevaient ou, une autre disparition prendre la place de l'Absent. Le temps, la mémoire et les relations telles sont les maîtres mots de cet ouvrage.

Alors oui, par moment, j'ai eu envie de dire à Abby, non pas d'abandonner la quête d'Emma, mais l'espoir d'un retour à sa vie de couple. Une irrésistible envie de la baffer afin qu'elle n'aille plus chez cet homme, qu'elle ne l'appelle plus : il la rejette, l'ignore et réapprend à vivre mais sans elle(s).

Beau portrait de femme, opiniatre et sensible. Non pas mère courage, mais qui s'obstine dans sa certitude autant que par la culpabilité qu'elle ressent, Abby se lance à la poursuite de ses espoirs et de toutes les pistes que lui fournit sa mémoire parfois défaillante.

L'ouvrage n'est pas, à mes yeux, parfait mais il dégage une force incroyable. Une fois la chute connue, je n'aurais nulle envie de le relire car je ne pense pas être prise de la même manière par l'ouvrage, mais je ne regrette absoulement pas cette découverte.

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 07:55

http://www.decitre.fr/gi/27/9782811203627FS.gifLa confrérie de la dague noire. 2 : L'amant éternel & 3 : l'amant furieux. / J. R. Ward. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aldéric Gianoly. Milady, 2010. 549 + 565 pages. 4*

Une guerre fait rage à l'insu des humains.
Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d'entre eux, car il est victime d'une terrible malédiction: son démon peut s'éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l'entourent. Pourtant, lorsqu'il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d'un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n'est à ses yeux qu'une douce illusion. Tout va changer lorsqu'elle rencontrera les guerriers de la Confrérie... et surtout Rhage.

 Zadiste, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terreur est sa seule compagne et la souffrance sa seule passion... jusqu'à ce qu'il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs.
Tout pourrait changer, mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout... de lui-même.

 

Grâce à Chiffonnette, je poursuis ma découverte de La confrérie de la dague noire et de ses membres tous plus sauvages les uns que les autres et tous... plus amoureux les uns que les autres aussi. Cela a parfois un côté assez comique ce côté harlequinesque qui ne me déplait pas *sinon cela ferait belle lurette que vous le sauriez* ; ces passages sentimentaux et où le sexe a la part belle (nos héros étant plus que bien pourvu et sachant s'adonner au plaisir ;-D) dissipent le fidèle lecteur (enfin lectrices car le lectorat me semble bien ciblé) de sa quête quant à en connaître toujours plus sur cette confrérie si mystérieuse et les membres si particuliers et étranges qui la composent.

Alors oui, l'auteur nous donne progressivement les clés et chacun des romans tournent avant tout autour d'un des personnages dont nous apprenons davantage du passé, même si en parallèle nous sont distillées des bribes d'informations sur les autres, sur la vie des vampires et sur cette armée de morts-vivants qui les poursuivent (et non nos vampires préférés ne sont pas les pires) ; belle abomination que ces personnages dont l'âme demeure dans des jarres et dont la hiérarchie semble bien complexe. Si les fils se démèlent progressivement sous nos yeux en ce qui concerne la confrérie, pour ce qu'il est des Eradiqueurs même si des informations nous sont données, des mystères demeurent que, sans doute, l'auteur est encore moins pressée de nous faire découvrir afin de poursuivre ces romans.

Enfin l'apparition dans le second volume, de John ce jeune homme muet mais tout prêt de la transition  permet à l'auteur de titiller notre imagination quant à ses origines tout d'abord puis lorsqu'elles seront révélées, au moins au niveau de la filiation, sur le pourquoi et sur son devenir que nous ne pouvons qu'attendre, tant ce "freluquet" semble jouer un rôle avant tout de faire valoir dans ces épisodes, même si le potentiel reste latent, cela va sans dire ;-D

A petits pas, tout au long des 2 volumes, nous avançons vers le destin de l'humain de la bande, intégré en dépit de tout cela. Butch qui a su intégrer cette famille et qui est amoureux d'une femelle de l'espèce, et qui sera le personnage principal du prochain volume..

Alors à ceux qui en douteraient, bien entendu, je vais poursuivre ma lecture...

 

 Des avis ici

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 22:15

http://www.decitre.fr/gi/69/9782709630269FS.gifLes âmes vagabondes / Stephenie Meyer.Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert. JC Lattès, 2008. 6171 pages. 3*

La Terre est envahie.
L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-elle la sauver ?

 

 

J'ai mis longtemps à me décider à le lire, mais ouvrant mon sac de voyage rempli à ras bord par une partie de ma PAL (je viens de déménager si vous n'avez pas suivi, ;-D), il se trouvait sur le haut de la pile donc CQFD. 

Et bien, rien de très novateur dans l'écriture de Stephenie Meyer même si elle sensée s'essayer à un genre différent (la science fiction) et à un  public adultes. Après avoir fait succomber son héroïne à l'amour d'un vampire, roman sentimentale qui avait fait néanmoins frémir mon pt'it coeur de midinette, me replongeant dans les affres de l'adolescence, voilà qu'elle nous refait un scénario assez similaire grâce à un alien. Enfin unE alien qui, en dépit de ses nombreuses aventures et l'exploration de multiples planètes, n'a jamais connu l'émoi amoureux, les affres de la jalousie etc, etc. Mais ceci s'explique par la complexité de l'être humain !!!Mais oui l'être humain est violent, résistant, rebelle et les personnalités de chacun sont telles que cela fait de notre race, une race à part. Bref, c'est parfois un peu sirupeux à la sauce Meyer et le bouquin est tout à fait dans le profil adolescent, n'en déplaise à l'éditeur.

Le côté SF est vraiment superficiel, même si quelques bonnes idées émergent deci-delà. L'idée de départ n'est pas mauvaise et l'intrigue pourrait être intéressante : la résistance à un coprs étranger, l'adaptation à une autre culture progresivement, de ces âmes. La vie terrestre vu au travers de ces âmes avides d'obtenir un monde meilleur, mais au détriment d'une culture et de mondes totalement différents. L'idée de poche de résistance bien entendu n'est pas novatrice mais cela m'a semblé amusant qu'elle joue un instant sur l'idée du complot. Bref un petit air de Mulder lisant les canards à sensation pour savoir où se cache la vérité et si les aliens ont débarqué. Plus une pointe de V, qui a bercé mon adolescence. Enfin tout cela n'en fait pas le meilleur bouquin de la terre et les longueurs ne sont pas seulement dues aux sempiternelles tremolos amoureux du fait de la double personnalité de Mélanie (l'humaine) / Vagabonde dite Gaby (l'âme) et de leurs états d'âmes, mais également du temps passé sous terre dans les tréfonds de ces tunnels obscurs. Au bout d'un moment, je crois que tout le monde a compris :), même si cela permet à l'auteur ses disgressions amoureuses (qui au demeurant ne vont pas très loin. Surtout ne cherchez pas la moindre scène un peu sexe ! Chez Stéphanie Meyer cela n'existe pas, si vous n'aviez pas encore saisi).

C'est un bouquin honnête mais qui ne révolutionne pas la face du monde, et qui ne fait pas de Stéphenie Meyer la grande prêtresse du renouveau littéraire. Je vous laisse à sa dédicace qui montre bien que son but est atteint :

" A ma mère, Candy, qui m'a appris que dans chaque histoire, c'es toujours l'histoire d'amour le plus important."

 

 

Un billet qui va dans mon sens.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 06:58

http://www.decitre.fr/gi/57/9782749911557FS.gifIn the air / Walter Kin. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Bru. Michel Lafon, 2010. 270 pages. 1,5 *

Depuis des années, Ryan Bingham ne touche plus terre : son boulot - il se charge d'organiser des licenciements - le conduit d'entreprise en entreprise, de chambre d'hôtel en chambre d'hôtel, d'aéroport en aéroport.
Il ne supporte plus son métier, n'a plus de maison, plus d'épouse, plus d'attache familiale, et ne se sent chez lui que dans le cocon d'une cabine pressurisée, face au sourire d'une hôtesse de l'air ou à un plateau-repas mal réchauffé. Son but dans la vie : accumuler un million de miles sur sa carte de fidélité d'une compagnie aérienne. Il y est presque, mais des turbulences pointent à l'horizon... D'une plume décapante qui dénonce avec talent et humour l'inhumanité croissante du monde du travail, Walter Kirn décrit l'implacable descente aux enfers d'un homme qui a la tête dans les nuages.

 

Pffft, et bien je dois avouer que je donne un grand coup de chapeau au(x) scénariste(s) pour l'adaption au cinéma de ce roman. Ils ont su dégager ce qui pourrait intéresser le spectateur et créer des éléments secondaires qui permettent de mieux cerner Ryan Bingham dans son élément, sa vie quotidienne et son travail. Je veux parler de sa collègue et de ses méthodes de travail à distance ou de sa liaison complètement revisitée, notamment.

Mais revenons à l'ouvrage.

Je me suis ennuyée et même si le film ne reste pas Le film de référence ,j'avais passé un bon moment, et je m'attendais à mieux comprendre la personnalité du personnage dans l'ouvrage. Pas du tout ! L'histoire se trouve ramassée sur 4 jours environ, mais la succesion de ses rencontres professionnelles, pseudo amicales dans les avions, lieux de transit de ces "forçats" du ciel ne m'a absolument pas enclin à m'intéresser à lui ! Il est certain que l'auteur montre avec justesse l'inhumanité des relations, mais le manque d'empathie à l'égard de son personnage (si ce n'est un cours passage avec sa jeune soeur et quelques passages du passé sur sa famille qui nous montrent qu'il est humain) ne m'ont pas permis de m'intéresser au roman. Je l'ai trouvé long, très long ; à l'image de ses heures que l'on passe dans les files d'attente ou dans les salles d'embarquement.

Seules les dernières pages ont trouvé grâce à mes yeux me faisant réaliser que j'avais loupé quelque chose ou que l'auteur était vraiment doué pour me montrer que je faisais moi-même preuve d'assez peu d'inhumanité (enfin je n'avais pas non plus toutes les clés, :s ), n'ayant pas suffisamment fait attention aux petites phrases glissées ici et là et qui, logiquement me menaient à cette chute.

 

Jules pas emballée, ici non plus,

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 07:48

http://www.decitre.fr/gi/76/9782253134176FS.gifLe symbole perdu / Dan Brown. Roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert et Alexabdre Boldrine. Livre de Poche, 2011. 725 pages. 2,5*

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même.
En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d'une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s'affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

 

Bien que les énigmes me soient parues souvent bien simplettes (il parait que c'était pour que le lecteur se sente intelligent me souffle-t-on ;0* ), j'avoue que j'avais pris plaisir à lire le "Da Vinci Code" qui plus est, offert par une amie en version illustrée SVP. Sans être pour moi, un super polar, il se lisait facilement et ce, en dépit, de quelques invraisemblances et réflexions pseudo religieuse que j'ai préféré ignorer. Il est donc logique que, sans être une inconditionnelle de Dan Brown, j'attendais davantage de ce roman qui reprend le même personnage principal (non je n'ai pas lu ses aventures intermédiaires, mon chemin n'ayant pas pris le temps de croiser l'ouvrage).

Pfft, j'ai eu bien du mal à entrer dans l'histoire, tant l'auteur prend son temps pour nous entraîner dans sa course folle. Et oui course folle, car si, pour poser les personnages, les éléments qu'il va ensuite développer se déroulent en moins de 4-5 heures, mais il lui faut quasi 200 pages avant cela !!! Et à force de tourner autour du pot, la lassitude me gagnait.

Ensuite le parcours fut fort classique : énigmes, méchant exceptionnellement sadique et totalement ravagé, rebondissement de dernière minute que j'avais anticipé depuis belle lurette me disant que c'était tellement énorme que Dan Brown allait bien utiliser la ficelle LoL.

J'ai pris plaisir à suivre les personnages dans Washington : pacours touristiques, lieux moins connus parfois et, je comprends pourquoi on a vu à Paris bon nombre de touristes, livre en main, refairent le parcours de Robert Langdon. C'est réellement le bon côté du bouquin qui vous entraîne sur les pas du héros dans les lieux emprunts d'histoire :-)

Une nouvelle fois je n'ai pas adhéré à toute la partie parallèle de l'histoire : la franc maçonnerie. Que les fondateurs des Etats-Unis aient été francs-maçons ou pas ne m'a pas inspiré plus que cela. Bien entendu les croyances des dirigeants actuels ou passés influent sur leurs actes privés ou politiques, mais je crois que c'est le propre pour chaque être humain, et c'est pour moi une part fort annexe d'une histoire. Le développement pendant des pages et des pages ne se justifient pas, à part pour répondre à la curiosité de certains, que la notion de Société secrète intrigue toujours. Je ne sais pas ce qu'il en est aux Etats-Unis, mais en France la Franc-maçonnerie est devenue un tel marronnier pour la presse et les documentaires que la publication de tels papiers (j'ai pas la TV donc je ne peux rien dire à ce sujet si ce n'est ce que j'en lis) a perdu tout intérêt pour moi. 

 

Des avis : ici, dans la presse, Cachou,

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 07:18

http://www.decitre.fr/gi/90/9782749911090FS.gifDracula l'immortel / Dacre Stoker & Ian Holt. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Noël Chatain. Michel Lafon, 2010. 483 pages. 2,5*

En 1888 un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie.
Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l'un d'eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d'amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n'a pas apaisé leurs tourments. Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d'une effroyable cruauté au coeur de Londres vont réveiller la peur.
Du Quartier latin à Piccadilly, l'ombre de Dracula semble à nouveau planer... Les héros d'autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d'une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l'immortalité.

 

Bon, je me lance :) Avant tout je dois avouer que je n'ai pas lu le "Dracula" de Stoker (un de plus, je sais :s), je ne pourrais donc faire une comparaison ou vous dire si cette suite a le mérite d'exister ou non.

J'ai néanmoins éprouvé des sentiments mitigés à la lecture de cet ouvrage. Je l'ai trouvé un tantinet lourd tant dans certaines tournures de phrase que dans la volonté des auteurs de ré-intégrer les personnages du prime opus (dans une minute je me contredis un peu concernant ce point, LoL). Les auteurs en introduisant des personnages réels ou ayant réellement existé ou ayant fait l'objet de chronique par le passé : Bran Stoker lui-même, la Comtesse Barthory, Jack l'étrangleur pour n'en citer que quelques uns, ont laissé la lectrice que je suis, ricaner un brin. A force de vouloir coller aux événements, aux notes de Bran Stoker tout en voulant créer une suite originale, j'ai l'impression que les auteurs se fourvoient parfois.

L'idée première était bonne pourtant : imaginer la suite des aventures de ce groupe ayant vaincu Dracula en faisant appel au fils de deux d'entre eux, Mina et Jonathan Harker. Mais en les faisant intervenir, pour "épauler" ce jeune homme, la situation est quelque peu risible ou visible au niveau des rebondissements comme le nez au milieu de la figure. Ainsi le Dr Jack Seward n'est plus que l'ombre de lui-même, drogué à l'extrême et qui pourtant est présenté comme celui qui se lance de prime abord à la chase au Dahu, aidé par un bienfaiteur que l'on imagine bien vite comme étant une âme damné ou quelqu'un trouvant son compte à l'envoyer au case pipe ; il n'a que la peau sur les os, tremblote à qui mieux mieux ; bref il n'est guère crédible en chasseur de vampire.

Jonathan Haker est alcoolique, quasi ruiné, et ses problèmes conjugaux sont plus importants que le reste. Fort heureusment les auteurs nous font grace de ses tournents assez rapidement et n'en font qu'un des maillon entraînant les autres sur la piste des meurtriers. (Et laisse le champ libre à Dracula et à Mina. Ouf l'honneur est sauf ! Plus de choix cornélien, Mina est libre de choisir ou non de suivre Dracula sans trahir son époux).

Mina quant à elle et son éternel jeunesse ne m'a posé aucun problème : ses secrets sont d'une évidence. Pffft.

Bon j'arrête là avec les personnages car je vais tout spoilier :)

Du côté du fantastique la scène dans le métro londonnien m'a fait une nouvelle fois sourire, me replongeant 30 ans en arrière dans mes "Adèle Blanc Sec" de Tardi (c'est dans les vieux pots que l'on fait...). Néanmoins je suis dure car, les auteurs n'ont pas manqué d'imagination dans les descriptions de la méchante de service et des sévices qu'elle subit ou qu'elle fait subir. La course poursuite des voitures de police est une perle. La description des blessures qu'elle s'est vu infliger et du plus bel effet : crane chauve, brulures multiples, la blessure à la jambe (qui disparait rapidement, pffttt on est vilain et capable de traverser les siècles en se régénérant pour moins que cela).

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé certaines scènes tirées un peu par les cheveux, mais néanmoins le tout se lit, mais cela n'en fait pas un grand livre à mes yeux. Je ne pense pas qu'il restera dans les mémoires comme une suite mémorable, même si, visiblement, une suite est déjà possible.

 

Chiffonnette est beaucoup plus enthousiaste que moi et elle, a lu le premier Dracula :-D.

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:46

http://www.decitre.fr/gi/19/9782253120919FS.gifLa fille tatouée / Joyce Carol Oates. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban. Livre de Poche, 2010. 405 pages. 2,5*

Joshua Seigl, la quarantaine, écrivain estimé, riche et séduisant, se voit contraint, à cause d'une mystérieuse maladie, d'engager une assistante.
Lorsqu'il rencontre par hasard Alma Busch, une jeune femme pauvre et illettrée, recouverte d'intrigants tatouages, Seigl ne peut résister à l'envie de jouer les Pygmalion. Convaincu de lui offrir la chance de sa vie, il lui propose le poste. Malheureusement pour lui, Alma Busch n'est pas la créature vulnérable qu'il croit... La Fille tatouée est un huis clos érotique qui réunit deux visages de l'Amérique : l'élite cultivée, européenne, urbaine, et les exclus du système, analphabètes, sans ressources ni perspectives.
Variation magistrale sur le thème du maître et du serviteur, ce roman est sans doute le plus controversé de Joyce Carol Oates.

 

Bon encore une fois Joyce Carol Oates, enfin la lecture de cet auteur ne m'a pas transcendé. Je vais finir par croire que je ne suis pas une adepte des auteurs américaines, si j'en crois mes piètres résultats avec Laura Kasischke, portée aux nues par la critique.

Contrairement à cette dernière, je trouve que le style de Oates est beaucoup plus agréable à mes yeux et je ne m'ennuie pas, à la limite de ne pas avoir envie de finir le roman tant cela me semble télécommandé chez Kasischke, ainsi que je l'ai déjà dit.

Non, dans ce roman, les thèmes évoqués sont fort intéressants mais la forme ne m'a pas totalement emballé. Le fait de présenter ces deux extrêmes de l'Amérique, se retrouvant sous le même toit, par le jeu de coïncidences, qui parviennent néanmoins à cohabiter me semble un raccourci facile pour les juxtaposer.

Bref, néanmoins la confrontation entre ces mondes de lettrés, une certaine forme d'élite décrit à partir du corps professoral ou de ces intellectuels confrontés à une enfant de l'Amérique profonde, perdue et manipulée nous renvoie, selon moi, à notre propre société. Comment peut-on comprendre ces personnes qui n'ont rien, et se laissent entraîner par des discours racistes ou envieux ? Comment pouvons-nous réagir quelque soit notre place dans la société ? Comment empêcher que l'histoire ne bégaie comme elle sait si bien le faire ? Qu'un manipulateur de foule use de son charisme, de la misère et des peurs pour susciter la haine ?

C'est tout cela que j'ai perçu avant tout dans ce roman.

Mais "l'élite" n'est pas absoute de défauts. Pour preuve, le regard que Joshua Seigl jette sur tous ses assistants potentiels, son comportement parfois paternaliste ou concupiscent à l'égard d'Alma. Enfin la personnalité totalement déjantée de sa soeur, folle à lier.

Aucun des personnages de Oates n'est tout blanc ou tout noir ; elle montre que la complexité de l'être humain fait de lui cet être à part entière, qui vit, qui s'effraie d'un rien, de la vie, de la mort comme de son héritage.

Si j'ai un avis personnel à donner pour une prochaine édition, je conseillerais de modifier radicalement la quatrième  de couverture qui est une des pires que j'ai lu, par rapport au contenu de l'ouvrage.

- Ce n'est pas vraiment la maladie qui pousse Joshua Seigl à embaucher une assistance, il y pense avant (même si intuitivement il doit sentir qu'elle n'est guère loin).

- Alma Busch n'est pas illettrée ! Elle sait lire, écrire mais son niveau semble être celui du cours préparatoire. Il est certain que comparativement à Joshua ou à son entourage, elle peut sembler "illettrée", mais je pense qu'un autre terme serait plus approprié.

- "Huit clos érotique" Euh, nous ne devons pas avoir la même vision du huit clos érotique et les amateurs de voyeurisme ou de pages de sexe ne font pas vraiment être à la fête (allez plutôt voir chez L. Kasischke, si c'est ce que vous recherchez, c'est beaucoup plus explicite et fourni chez cette dernière).

 

Avis de Deliregirl, sur Lecture-Ecriture,

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 06:55

http://www.decitre.fr/gi/15/9782226215215FS.gifLa malédiction des colombes / Louise Erdrich. Traduit de l'américain par Isabelle Reinharez. Albin Michel, 2010. 478 pages. 3*

Considérée comme l'une des grandes voix de la littérature américaine contemporaine, Louise Erdrich bâtit, livre après livre, une oeuvre polyphonique à nulle autre pareille.
Dans ce roman riche et dense, elle remonte le fil de l'histoire collective et individuelle, explore le poids de la culpabilité et le prix de l'innocence. Depuis toujours, la petite ville de Pluto, Dakota du Nord, vit sous "la malédiction des colombes" : les oiseaux dévorent ses maigres récoltes comme le passé dévore le présent. Nous sommes en 1966 et le souvenir de quatre innocents lynchés cinquante ans auparavant hante toujours les esprits.
En écoutant les récits de son grand-père indien qui fut témoin du drame, Evelina, une adolescente pleine d'insouciance, prend soudainement conscience de la réalité et de l'injustice.

 

Si cet ouvrage, comme l'ensemble des romans de Louise Erdrich lu jusqu'à aujourd'hui, est finement ciselé, je n'y ai pourtant pas trouvé le même bonheur de lecture qu'avec "La chorale des maîtres bouchers". Comme cela avait été évoqué pour ce dernier titre, certains avaient été étonné de ne pas trouver une place plus importante à cette chorale. Ce fut mon tour de ne pas retrouver toutes les promesses du titre ou de l'extrait lu concernant cet ouvrage : la découverte de la tuerie par les 4 indiens qui seront victimes du lynchage.

Oui bien sur les colombes et cette histoire sont toujours sous-jacent, mais le tissage des liens, fort intéressant au demeurant, des différents personnages de la ville de Puto ou de la réserve m'ont semblé trop longs avant que tous ces fils ne décrivent la tapisserie promise. Enfant, j'avais de boîtes de puzzle qui en contenaient 3 ou 4 ; mais une seule image était présentée sur le dessus de l'emballage. Au fur et à mesure je découvrais les pièces du puzzle, mais certaines appartenaient au puzzle voisin, pas à celui que j'avais sur la boîte en carton et, somme toute, j'étais déçue parfois de finir celui que je n'attendais pas. Bref, une fois ma lecture terminée, j'admire le talent de Louise Erdrich, l'image qu'elle donne de ces hommes et femmes, les histoires qu'elle m'a racontée de manière générale, mais je ne suis pas entièrement satisfaite. (Je suis comme les enfants trop gatés, je sais ;-D).

On retrouve ici les thèmes de l'expropriation des terres aux indiens, leur non reconnaissance  en tant qu'individu part entière, ou leur attachement à la famille, mais aussi celui de l'expiation que vous soyez bourreau ou victime et même dans votre quotidien. Bref cela reste un grand et beau roman même s'il n'a pas répondu à toutes mes attentes. J'en suis la première navrée tant ma joie de me replonger dans cet univers était grand.

 

Fashion qui m'a prêtée son exemplaire, parce que la culture cela se partage ;-D

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 07:42

http://www.decitre.fr/gi/59/9782266143059FS.gifRupture de contrat / Harlan Coben. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Martine Leconte. Pocket, 2004. 348 pages. 2,5*

Sale temps pour l'agent sportif Myron Bolitar.
Ex-champion de basket, ex-agent du FBI, il est pourtant habitué aux coups durs. Sauf que là, c'est vraiment tordu : son poulain, le prometteur Christian Steele, est sous le choc. Il vient de recevoir par la poste une revue porno dans laquelle son ancienne petite amie Kathy pose langoureusement dans le plus simple appareil. Problème : Kathy, mystérieusement disparue depuis des mois, est aujourd'hui considérée comme morte.
Plus étrange encore, elle n'est autre que la sœur de la romancière Jessica Culver, grand amour de Myron. En pleine négociation de contrat, l'agent sportif croit d'abord à une technique d'intimidation de la part de ses concurrents. Mais la réalité se révèle autrement plus sordide..

 

Autant j'avais été agréablement surprise par ma lecture de Ne le dis à personne ou Innocent, autant j'ai trouvé celui-ci quelque peu téléguidé. Vous me direz qu'une enquête policère ressemble à une autre enquête policière. Oui mais il arrive que le contexte, les personnages etc permettent de vous entraîner dans l'histoire, vous laisse prendre au jeu. Parallèlement aux personnages des romans j'aime élucider l'affaire, comprendre / voir les erreurs ou anticiper la chute.

Harlan Coben a "essayé" de se renouveler dans cette histoire en nous entrainant à la suite d'un ex-basketteur pro, ex FBI, ex-détective privé qui, désormais est agent sportif. Cela fait beaucoup pour un seul homme surtout aux yeux d'une frenchie qui n'est pas habituée à voir une carrière si mouvementée, mais pourquoi pas après tout, mon imaginaire est grand et je veux bien avoir l'esprit large dans mes lectures. Néanmoins, ici, à force de multiplier les personnages autant que les casquettes professionnels, j'ai fini par douter du bien fondé de l'histoire elle-même.

Sur fonds de disparition vieille de 18 mois, + pseudo vol de son père qui se transforme en affaire qui tourne mal, Harlan Coben nous entraîne chez les mafieux des agents sportifs puis chez les mafieux tout court. Une pincée de sexe, drogue (mais pas de rock'n roll), amours tulmutueux et maître en taïkodo (ou autre ; désolée j'ai la flemme de vérifier), abus sexuels, presse pornographique ou devrais-je dire pour adultes.... Quel shaker !!!

Bon je ne peux pas dire que cela en fait une boisson ou un plat indigeste mais quelque peu décevant par rapport à mes souvenirs antérieurs relatifs à l'auteur (je viens de me rendre compte que c'est le 4ème que je lis de Coben). Bref si vous n'avez rien d'autre à lire, pourquoi pas, mais j'ai néanmoins trouvé cela un peu lourd à digérer, même si cela reste tout à fait lisible.

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