9 mai 2008
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Du calme, je n'essaie pas de me calquer sur la grande prétresse en matière de culture, mais j'ai simplement réalisé au fil de ma lecture que l'auteur nous distillait des valeurs, l'histoire, habitudes et héritage d'un pays dont j'ignore tout : le Botswana. Je ne vais pas vous dire qu'à la fin de cette série votre niveau de savoir sera encyclopédique, mais je trouve ce mélange des genres fort intéressant.
Je me suis rendu compte au fil de ma lecture que c'est le propre de A. McCall Smith de glisser quelques bribes d'informations afin de mieux y revenir ensuite. Je m'explique, mais avant peut être une présentation des ouvrages s'impose-t-elle (car là je crois que je parle toute seule :-D).
Mma Ramotswa détective / Alexander McCall Smith. Traduit de l'anglais par Elisabeth Kern.10/18, 2003. (Grand détectives). 250 pages.
Les larmes de la girafe / Alexander McCall Smith. Traduit de l'anglais par Elisabeth Kern.10/18, 2004. (Grand détectives). 238 pages.
Nous suivons en fait l'installation de Mme Ramotswe et sa "The No. 1 Ladies' Detective Agency" dans le 1er volume, ses doutes, son passé. Le tout peut sembler un peu long de prime abord mais cela va nous permettre de mieux comprendre son caractère, de voir son héritage (dont je vous parlais) ; ainsi un chapitre est raconté par son papa dont le décès (aucun pathos, pas d'inquiétude, juste le cours de la vie) lui permettra d'ouvrir cette agence, grâce à l'argent qu'il lui laisse. Progressivement nous suivons le cours des enquêtes, mais un chapitre étrange s'est glissé entre deux, intitulé :"Un garçon", me laissant dubitative. La suite de ma lecture va m'éclairer sur ce chapitre. En fait ce chapitre est une clé, la dernière enquête que ménera à bien notre héroïne.
Le second volume nous entraîne dans une construction similaire : une enquête centrale et tout autour, pendant que les choses avancent d'autres enquêtes se greffent, ainsi que l'existence des personnages principaux.
Les histoires sont propres à ce pays et tout comme je le soulignais concernant le décès du père de Mma Ramotswa, le pathos n'a pas sa place dans ces suites d'histoire, uniquement du réalisme par rapport à la vie de tous les jours de ce pays. Nous achevons au bout du second volume la première année d'existence de L'Agence n°1 des Dames Détectives, et Mma Ramotswa faisant le bilan comptable se dit qu'il serait bien d' "inclure, dans des bilans annuels, une nouvelle colonne intitulée Bonheur, en plus des rubriques traditionnelles des frais et des gains. Dans sa comptabilité personnelle, ce chiffre-là serait très élevé."
PS : Savez-vous comment j'ai découvert cette série ?
Grâce à un swap ! Et oui, mon interlocutrice (coucou à elle, elle passe ici) souhaitait découvrir cette série, et après en avoir fait l'acquisition, je n'ai pu m'empêcher de lire le 1er chapitre dans le métro qui me ramenait au bercail.
Je me suis rendu compte au fil de ma lecture que c'est le propre de A. McCall Smith de glisser quelques bribes d'informations afin de mieux y revenir ensuite. Je m'explique, mais avant peut être une présentation des ouvrages s'impose-t-elle (car là je crois que je parle toute seule :-D).
Mma Ramotswa détective / Alexander McCall Smith. Traduit de l'anglais par Elisabeth Kern.10/18, 2003. (Grand détectives). 250 pages.
Les larmes de la girafe / Alexander McCall Smith. Traduit de l'anglais par Elisabeth Kern.10/18, 2004. (Grand détectives). 238 pages.
Nous suivons en fait l'installation de Mme Ramotswe et sa "The No. 1 Ladies' Detective Agency" dans le 1er volume, ses doutes, son passé. Le tout peut sembler un peu long de prime abord mais cela va nous permettre de mieux comprendre son caractère, de voir son héritage (dont je vous parlais) ; ainsi un chapitre est raconté par son papa dont le décès (aucun pathos, pas d'inquiétude, juste le cours de la vie) lui permettra d'ouvrir cette agence, grâce à l'argent qu'il lui laisse. Progressivement nous suivons le cours des enquêtes, mais un chapitre étrange s'est glissé entre deux, intitulé :"Un garçon", me laissant dubitative. La suite de ma lecture va m'éclairer sur ce chapitre. En fait ce chapitre est une clé, la dernière enquête que ménera à bien notre héroïne.
Le second volume nous entraîne dans une construction similaire : une enquête centrale et tout autour, pendant que les choses avancent d'autres enquêtes se greffent, ainsi que l'existence des personnages principaux.
Les histoires sont propres à ce pays et tout comme je le soulignais concernant le décès du père de Mma Ramotswa, le pathos n'a pas sa place dans ces suites d'histoire, uniquement du réalisme par rapport à la vie de tous les jours de ce pays. Nous achevons au bout du second volume la première année d'existence de L'Agence n°1 des Dames Détectives, et Mma Ramotswa faisant le bilan comptable se dit qu'il serait bien d' "inclure, dans des bilans annuels, une nouvelle colonne intitulée Bonheur, en plus des rubriques traditionnelles des frais et des gains. Dans sa comptabilité personnelle, ce chiffre-là serait très élevé."
PS : Savez-vous comment j'ai découvert cette série ?
Grâce à un swap ! Et oui, mon interlocutrice (coucou à elle, elle passe ici) souhaitait découvrir cette série, et après en avoir fait l'acquisition, je n'ai pu m'empêcher de lire le 1er chapitre dans le métro qui me ramenait au bercail.
Depuis qu'elle a ouvert la première agence de détectives au féminin du Botswana, la très pulpeuse Mma Ramotswe a trouvé le bonheur... D'autant qu'entre deux enquêtes à mener, elle doit penser à son prochain mariage avec le plus courtois et le plus généreux des hommes, Mr. J.L.B. Matekoni. Se méfiera-t-elle assez de la bonne acariâtre ? Regrettera-t-elle la promotion de Mma Makutsi au poste d'assistante-détective ? Se remettra-t-elle de ses soudaines responsabilités de mère de famille ? En tout cas, elle réussira à rendre le sourire à une mère qui l'avait perdu depuis dix ans...