A force d'entendre parler de New-York et par les coïncidences de l'existence j'ai découvert au début de l'été la ville de New-York qui, jusqu'alors ne m'avait jamais attirée. Etrange coïncidence, j'avais bien des fois lu sur Capote mais sans jamais ouvrir un de ses ouvrages. Le film qui lui fut consacré m'attirait, me repoussait et jamais je n'ai pris le temps de me rendre à une séance.
Je termine cette année en ayant lu Truman Capote et de manière étrange c'est d'un roman de jeunesse dont il s'agit, roman redécouvert il y a quelques années et se déroulant à New-York.
La traversée de l'été / Tuman Capote. Traduit de l'anglais par Gabrielle Rolin. Le Livre de Poche, 2008. 142 pages Grady McNeil a dix-sept ans et l'âme passionnée.
Alors que ses riches parents vont passer l'été en Europe, elle se retrouve seule dans un New York vibrant sous la canicule. Délaissant le luxe de la Cinquième Avenue, elle tombe amoureuse de Clyde, gardien de parking à Broadway. Ils s'aiment, mais de façon différente. La fierté provocante de Grady et la nonchalance de Clyde vont peu à peu les entraîner vers de dangereux précipices. Cette saison sera toute leur vie.
J'ai été charmée par l'écriture de Capote. C'est une chose d'entendre tout le monde chantait les louanges d'un auteur, découvrir que vous adhérez à cette pensée en est une autre. Réellement le style est d'une aisance telle que comme bien souvent, tout laisse à penser que certains auteurs n'ont qu'à se pencher sur leur feuille blanche (oui je sais l'ordinateur aujourd'hui), bien que nous ayons connaissance de la difficulté et de la crainte suscitée par cette page vierge.
Capote sait rendre une atmosphère, il saura susciter chez vous l'étouffement de la canicule, la chaleur qui monte de la chaussée, le sentiment de malaise, ... Tout dans son écriture contribue à vous plonger dans son roman, si court soit-il comme c'est le cas ici.
Le thème en lui-même n'est pas novateur, mais on se laisse haper sans peine dans cette histoire d'amour que l'on imagine déjà vouée à l'échec, mais sans imaginer la chute telle que l'écrivain a pu l'imaginer.
Les avis de Karine et ses livres, de Papillon. (tous deux intéressants et différents ; je vous laisse découvrir en quoi).
J'ai failli oublié : Oups (bis repetita) ! A qui est ce livre ? (Stéphanie ? Non, dixit l'intéressée). Agréable ouvrage recherche son propriétaire :s