Oui je repoussais ce billet depuis belle lurette car franchement je n'ai pas grand chose à vous dire du livre ci-dessous si ce n'est que je l'ai detesté et me suis forcée à le terminer, au grand dam des blogueuses parisiennes avec qui je parlais de cette lecture.
Bon, un petit résumé s'impose...
Club des théières du mois de .... heu ... de l'été, dirons-nous, et vous vous souvenez très certainement du thème qui a fait ricaner plus d'un (ou se désoler d'autres participants) : les galipettes.
Je suis allée chez Stéphanie qui nous accueillait sans avoir fait mes devoirs, ayant vaguement eu dans l'idée de prendre avec moi un bouquin de gymnastique afin de détourner une nouvelle fois le thème, mais sans avoir eu le temps de faire mes achats... Je suis repartie de cette journée avec le quasi contenu du cabas de Fashion, mais souhaitais néanmoins répondre par un billet aux éclats de rire de cette thématique. Quelques jours plus tard, dans la bibliothèque familiale, j'ai eu la TRES mauvaise idée de prendre ce livre :
Histoire d'O. Précédée de : Le bonheur dans l'exclavage par Jean Paulhan / Pauline Réage. Editions Jean-Jacques Pauvert, 1954 (Le Livre de Poche). 312 pages Je me souvenais d'un ouvrage polémique mais je n'avais jamais pris la peine de l'ouvrir. Ce roman est à mes yeux pornographique, écoeurant, il est le symbole de l'asservissement de la femme au dernier degré. Je ne parvenais pas à imaginer jusqu'où l'auteur pourrait aller dans l'abaissement de la condition féminine. L'histoire est assez simple en elle même : un homme propose à sa compagne libre sexuellement et professionnellement (nous sommes dans les années 50, je vous le rappelle) d'accepter par amour pour lui - belle image du proxénète mais sans la notion financière - de se donner à tout un chacun et de répondre à ses fantasmes comme à ceux de ses amis.
Si votre curiosité est la plus forte et que vous n'avez pas lu ce livre, ouvrez-le, mais je vous conseille plutôt cette page trouvée sur Wikipédia qui en dit beaucoup, est fort bien faite et qui, à mon avis, suffit amplement.
Pauline Réage = Dominique Aury, née Anne Desclos. Ouf, voilà, ce billet est enfin fait et le prochain ouvrage lu pour le Club des théières ne m'a pas posé autant de problèmes. Je vous en parle très vite avant d'accumuler à nouveau les semaines de retard... :)