Le croque-mort préfère la bière / Tim Cockey. Traduit de l'anglais par Claire Breton. Seuil, 2005 (Points Policier). 431 pages. Tandis que le blizzard fait rage sur Baltimore, la veillée mortuaire d'un cardiologue réputé se déroule paisiblement chez " Sewell & Fils ". Jusqu'à ce que le cadavre d'une jeune femme apparaisse à l'impromptu, déposé sur le pas de la porte. Avec un petit coup de pouce des dieux espiègles, Hitchcock, le fringant croque-mort, va devoir se remettre à jouer au fin limier. Slalomant entre les bas-fonds de la ville et ses quartiers chics, Hitchcock trébuche, patauge et s'interroge quel drôle de mystère entoure ce macabre cadeau de Noël ?! Après Le Croque-mort a la vie dure, revoici Hitchcock Sewell, détective de circonstance, aux prises avec une nouvelle enquête.
Achat effectué en septembre dernier, voici enfin une bonne nouvelle pour ma PAL :))
Bon j'ai commencé par le 2nd épisode de la série, mais cela n'est pas bien grave. Comme avec Erlendur, des éléments personnels sont glissés ici et là mais, dans l'immédiat, l'impact semble moindre par rapport à la psychologie du personnage.
Dans cette série nous suivons les aventures d'un croque-mort, pas bégueule, charmeur et aimant l'humour (noir aussi, vu les remarques relatives à sa profession qu'il encourt), accompagné à l'occasion de son ex, Julia (peintre reconnue, disposant à l'image des anciens marins, d'un homme dans chaque coin de l'Europe du Nord : un suédois, un finlandais etc... et qui déniche ses modèles (masculins, bien entendu) à l'ambassade de Suède ;-D), de sa copine : Bonnie, miss météo à la télévision (grand beau temps cette nuit = blizzard), de sa tante qui lui a appris le métier et travaille toujours avec lui (ils jouent au cribbage afin de savoir lequel des deux va s'occuper de la dépouille), et j'allais l'oublier : l'avocate de son divorce. Bref vous l'aurez compris notre croque-déctective aime la gent féminine, mais d'autres personnages masculins gravitent autour de lui ainsi qu'Alcazar... son chien.
Ajoutons donc un détective qui n'apprécie guère que Hitch se promène sur ses plates bandes, un journaliste, quelques morts, des danseuses-entraineuses, et un temps exécrable en cette fin d'année.
C'est un humour pince sans rire qui se dégage de ce roman - qui m'a donné envie d'aller jeter un coup d'oeil sur le 1er volume et de poursuivre ma découverte -. Les personnages ont des trognes, l'ensemble est bien rendu, sans longueur excessive, l'histoire aussi sympathique qu'elle puisse l'être dans des histoires de meutres. Des morts qui semblent affectionner Hitch non seulement à son travail, mais qu'il semble attirer comme un aimant parfois.
A aucun moment les épisodes, réflexions, ne sont glauques et l'humour distillé y est pour beaucoup, tout comme l'humanité des personnages.
J'avais compris les différents fils de l'intrigue bien avant notre héros (ouf l'honneur est sauf, ma réputation de Sherlock n'est pas remise en question cette fois, ;-D), mais T. Cockey m'avait réservé 2 petits points que je ne pouvais pas deviner, d'où des rebondissements de dernière minute -non négligeable- afin de faire perdurer le plaisir de la lecture.
Bonne lecture et découverte à ceux qui n'ont pas encore eu les bouquins de Cockey entre leurs mains.