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Quelques avis personnels...

Une famille et une fortune / Ivy Compton-Burnett

http://static.decitre.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/7/5/2/9/9782752901439FS.gifUne famille et une  fortune / Ivy Compton-Burnett. Traduit de l'anglais par Philippe Loubat-Delranc. Phebus, 2008.344 pages. 2,5 *

Edgar et Blanche Gaveston mènent une existence paisible entourés de leurs enfants, Justine, Mark, Clement et Aubrey, et du frère célibataire d'Edgar, Dudley. Un équilibre familial bientôt mis à mal par une succession d'événements imprévus : l'arrivée impromptue de Matty, la tyrannique sœur de Blanche, la visite inopinée de Maria Sloane, une amie de la famille, et surtout l'héritage inattendu reçu par Dudley. Une nouvelle donne qui ne manque pas de bouleverser ce monde feutré fait de conventions et d'apparences. Dans ce huis clos familial, tout est rapport de force, tout est question d'argent. Ivy Compton-Burnett scrute ses personnages avec une férocité teintée de drôlerie et de cynisme, dans un dialogue qui ne sert qu'à masquer la cruauté derrière la banalité de la vie quotidienne. Publié en 1939, ce roman, proposé ici dans une nouvelle traduction, permet de redécouvrir l'univers d'une romancière discrète dont les thèmes - argent, pouvoir, statut social, meurtre. inceste - demeurent d'une implacable modernité.

 

Encore une auteur inconnue, découverte par hasard, et pour une fois, pas par le biais des Frogs.

L'intrigue est simple mais pas inintéressante. Le verbe haut de la part de tous les protagonistes, mais si tout se joue dans les propos, les petites piques, les plus ou moins messes basses de la part de chacun, les bons mots sont à la fois la force et la faiblesse de ce roman.

En effet, je qualifierais cet ouvrage de bavard !  A force de jouer avec les mots, je me suis assez vite lassée de ces phrases qui s'entrecoupent mais parfois sans réellement se suivre. Cela ressemble davantage à un jeu (amer) / concours afin de savoir qui aura le dernier mot et cela, au détriment de l'action. Dès qu'Ivy Compton-Burnett, reprend la plume pour faire avancer la narration le lecteur respire normalement, peut reprendre son souffle et la suivre dans son  histoire.

Ai-je finalement pris le dessus sur cet aspect négatif, les propos furent-ils moins lourds ou l'action s'est-elle suffisamment intensifiée, mais j'ai trouvé la 2nde partie du roman plus digeste. Bien entendu ce que j'ai perçu comme bavardages est avant tout une façade pour le cynisme des personnages. Des propos banals en apparence qui sont bien entendu à double tranchant et aucun des membres de cette famille n'est dupe.

Et sous les apparences de la famille unie, les rapports de force et mesquineries sont pléthores, confirmé par la prose de l'auteur.

Même si le style de l'auteur ne m'a pas convaincu, j'ignore si tous ces ouvrages sont construits de la même manière ? A voir, au hasard de mes rencontres (ou pas) de ses ouvrages.

 

Un clin d'oeil aux copines et à leur mois anglais

mois anglais, angleterre

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T
<br /> Merci pour le clin d'oeil ! C'est le seul livre que j'ai lu de cet auteur et je n'ai pas du tout été convaincue. J'avais trouvé le style assez froid et je n'avais pas réussi à m'intéresser<br /> réellement à cette famille.<br />
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U
<br /> <br /> Ah toi non plus. Il va partir sans remord vers le "débarras" des livres.<br /> <br /> <br /> <br />