Le roman du Québec / Daniel Vernet. Editions du Rocher, 2008. 181 pages.
2* 6 juillet 1608 : Samuel de Champlain installe son " habitation " sur les bords du Saint-Laurent.
Québec est né. Quatre cents ans plus tard, le Québec fait toujours rêver mais demeure largement méconnu. Les Français y voient un prolongement d'eux-mêmes, maintenu à travers les siècles par-delà la possession anglaise. Le Roman du Québec raconte cette histoire agitée, l'attachement à la vieille métropole et le désintérêt de la France pour ces " quelques arpents de neige ", comme disait Voltaire, la redécouverte de la francité et l'affirmation nationale dans des rapports toujours ambigus avec le reste du Canada.
Je me souviens : la devise du Québec, traduit le riche héritage de ce bout d'Amérique qui parle français.
Autant vous l'avouez tout de suite, voici presque 10 ans que je souhaite aller découvrir le Québec ! Mais, en dépit de ces années je ne m'étais jamais réellement penchée sur la question. Alors que j'ai décidé que cette fois il suffit ! 2010 sera l'année du Québec ! et bien je me tourne vers les ouvrages et guides afin de préparer comme il se doit mon voyage (même si je vais certainement enquiquiner par mes questions quelques blogeuses un jour prochain).
J'appréhendais cet ouvrage à la fois comme une leçon d'histoire et une première ouverture vers le Québec. Si les premiers chapitres ne m'ont pas déplu, la poursuite de ma lecture s'est avérée assez déplaisante.
Je ne peux m'avancer sur le fonds mais au niveau de la forme je dois avouer que Daniel Vernet ne m'a pas du tout convaincu. Il aligne les faits sans avoir cette plume qui font que des livres historiques et parfois même des livres d'histoire bruts ont réussi à me passionner (à en faire mon livre de chevet c'est vous dire). Bref le tout m'a semblé poussif même si je dois néanmoins avouer que j'ai appris de nombreux faits, et me suis rendue compte que les français (peut être est-ce que je généralise beaucoup, mais je ne pense pas tant que cela) connaissent bien mal l'histoire de ceux que nous nommons un peu facilement nos cousins, par le fait d'ancêtres communs (j'ose espérer que vous connaissez mieux votre histoire familiale que le peu de faits appris concernant le Québec).
J'en conclus donc qu'avant de me rendre dans La Belle Province il me reste à potasser un peu plus, et pas seulement au niveau de mon itinéraire de visite car je n'aimerais pas avoir honte de mon inculture.
S'il vous plait les québécoises qui lisent parfois ce blog dîtes-nous que vous n'avez pas (trop ?) honte des français et de nos impairs lorsque nous vous rendons visites ? Je frémis d'avance.
Pour en revenir à l'ouvrage initiateur de ce billet, en me promenant sur la toile, j'ai eu confirmation de ma sensation assez négative via ce billet, cet autre dans un style différent. Comme le dit fort justement Mimiche cet ouvrage n'a du roman que le titre.