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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 23:15
La blogosphère étant envahie par les fans d'Austen - je ne puis tous les citer ici, mais je sais qu'elles se reconnaîtront - voici plusieurs mois, année devrais-je dire que j'entends le plus grand bien à son égard. Ma lecture de l'auteur s'était arrêtée à Lady Susan (que j'avais apprécié), je repoussais, sans raisons légitimes, ma lecture d'"Orgueil et préjugés" pourtant glissé dans ma PAL depuis ....
Les mêmes aficionados semblaient porter aux nues l'adaptation de cette oeuvre avec dans le rôle titre de Darcy ce gentleman ((c) photo Caro[line], ;-D).
Alors qu'un prêt judicieux me fut glissé par un membre étranger de la blogosphère mais qui semble partager par les mêmes travers, je me suis retrouvée par un dimanche pluvieux, froid (j'sais plus, biffer la mention inutile ; de toute façon le résultat fut le même) à visionner cette série réalisée par la BBC avec dans les rôles principaux Jennifer Ehle et Colin Firth - mais je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble des comédiens excellents !!!
Orgueil & préjugés : d'après le chef d'oeuvre de Jane Austen / réalisé par Simon Langton. Editions Koba Films, 1995
Tout m'a énormément plu. Seul le fait que cette version ne soit pas sous titrée a nui à mon bonheur, je dois bien l'avouer. Ne connaissant pas le texte (pas taper, c'est fait à présent) et mon anglais étant parfois déficient j'ai dû me résoudre à la VF. * snif *

Mais aujourd'hui le problème est résolu puisque j'ai lu :
Orgueils & Préjugés / Jane Austen. Traduit de l'anglais par V. Leconte et Ch. Pressoir. Christian Bourgeois Editeur, 1979 (10/18, Domaine étranger). 367 pages,
Je fais pouvoir revoir en VO cette fois ce DVD ! Comment me voici totalement accroc, mais pas du tout voyons, qu'allez-vous imaginer ?!!!
;-D
Comme je le disais ma lecture a peut-être parfois manqué d'objectivité puisque j'étais tombée sous le charme de l'adaptation et le texte étant fidèlement respecté, je retrouvais les personnages et les visualisais.
Je ne suis ni une spécialiste de l'Angleterre de la fin du XVIIIème siècle, ni de Jane Austen, mais elle décrit à merveille les relations humaines et la condition féminine à cette époque. Elle opte pour une héroïne au charme n'ayant d'égal que l'esprit et tout se terminera bien pour elle (mais non je ne spoile en rien la fin, tout le monde la connait, non ?) en dépit de sa dot, et surtout d'une mère et soeurs particulièrement hautes en couleurs et en voix qui, par ces combinaisons créent obstacles et, totalement à leur insu, sont la source de cette chute du roman.

 
Bon je voulais mettre les liens vers quelques blogs inconditionnels et leurs billets, mais j'ai la flemme du dimanche soir :)
Manifestez-vous !
Alwenn est devenue accroc... Son avis sur l'adaptation via la BBC :)
Karine lit TOUT sur Jane :)
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:15

Il ya quelques années, j'écumais au hasard ma bibliothèque et j'avais trouvé tout une série qui me plaisait bien. J'ai essayé de la retrouver quelques années plus tard chez mon libraire de quartier avec comme seuls indices : - ma mémoire trouée :( [on ne rit pas ; enfin pas trop SVP],

- que le rayonnage où je trouvais cette série se trouvait (j'en étais certaine) dans les P puisqu'en parallèle j'avais commencé à écluser les Ian Pears,

-c'était un policier sympa, - cela se déroulait en Egypte et parallèlement à leurs fouilles, nos héros (un couple) résolvaient des énigmes,

- leur fils s'appelait Ramsès...

Bon comme je ne retrouvais pas, je me faisais une raison, mais bon...

Et comme d'habitude, ma bibliothèque avait modifié l'emplacement de ses rayonnages (cf expansion de son fonds) donc mes réflexes en automatique s'avéraient vains (quand je vous disais que les libraires ne devaient absolument pas changé leurs tables de présentation, pfft !!)

Et puis un soir, le groupe de parisienne (oui les hommes se font rare pour nos sorties, nous nous demandons bien pourquoi ???) est allée voir un chef d'oeuvre attendu depuis de longues semaines et c'est là que grâce à mon aide mémoire perso, j'ai pu retrouver ma saga...


Tadam...

C'est donc avec plaisir que j'ai repris cette lecture, même si je pense que, si mes souvenirs sont bons (hum) les prochaines devraient trouver un rythme plus enlevé que dans ce premier volume.

A mes yeux, cet épisode plante le décor de l'ensemble. Sont présents bon nombre de points qui font le charme de ce type de saga : une jeune femme abandonnée qui trouve le soutien d'une "presque vieille fille "(vu l'époque, c'est 30 ans), Amélia Peabody, au caractère entier,  qui a décidé de découvrir les merveilles des civilisations que son père étudiait. Elles se rendent en Egypte, rencontrent 2 frères dont l'un, Radcliffe Emerson,  ténébreux, a un caractère aussi direct qu'Amélia ce qui donne de savoureux échanges entre ces êtres  intelligents et têtus.

Ne pas oublier que ces 2 frères effectuent des fouilles archéologiques. 

Se retrouvant pas hasard sur le site de l'antique capitale d'Akhenaton, nos héros sont confrontés à une momie ainsi qu'à leurs sentiments.

Comme je le disais précédemment, le fait que nous rencontrions pour la première fois ces personnages laissent parfois un sentiment de flottement dans le déroulement de ce volume. Les suivants sont plus impulsifs. Le fait de connaître nos personnages, d'attendre les querelles du couple Peabody-Radcliffe, liées à leurs caractères, à leurs opinions tranchées qu'ils s'agissent de politique ou autre font le charme de la série.

Enfin ces histoires s'appuient sur un pays où les événements politiques se juxtaposent aux intrigues sans jamais que le lecteur ait le sentiment qu'on essaie de lui faire prendre des vessies pour des lanternes. L'auteur connaît son sujet et crée une oeuvre de fiction en s'appuyant sur l'histoire.

Si vous êtes un peu sceptique à la lecture de ce premier volume, je ne peux donc que vous encouragez à poursuivre. Je suis certaine que vous ne le regretterez absolument pas !


Demain, direction la bibliothèque, mon libraire... Je veux poursuivre ma relecture et sans doute lire des épisodes encore inconnus de mes neurones défaillants...

 

Un crocodile sur un banc de sable / Elizabeth Peters. Traduit par Louis de Pierrefeu. Le livre de poche, 2001. 314 pages.

Sur la pente en contrebas se tenait la Chose sans Nom, immobile et livide à la clarté des étoiles. La pleine lune projetait sur elle une lumière sans ombre. Il n'y avait pas à s'y tromper : c'était bien elle. Je discernai presque le motif des bandelettes qui enserraient sa poitrine. Sa tête, informe, était enveloppée d'une sorte de linceul. La vue seule de ce monstre au repos avait de quoi faire frissonner mais lorsqu'il se retourna sans hâte, inexorablement, j'eus le plus grand mal à dompter ma terreur. C'était comme une créature marine sans regard et sans yeux, surgie du fond de l'abîme et qui cherchait sa proie.

L'indomptable Amelia Peabody, qui fait ici ses premiers pas sur la Terre des Dieux, se laissera-t-elle abuser par les facéties d'une momie somnambule ? Saura-t-elle soustraire sa protégée aux entreprises d'un chasseur de dot cynique et langoureux ? Parviendra-t-elle à déjouer les roueries des indigènes ou à surmonter les mirages des sables et à dissiper les mystères qui jalonnent sa route, en digne émule de Sherlock Holmes et d'Indiana Jones ?

 

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:25
Après les billets enchantés de Fashion et Tamara, voici donc mon avis sur :
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates / Mary Ann Shaffer et Annie Barrows. Traduit de l'anglais par Aline Azoulay-Pacvon. Avant-première France Loisirs avec l'autorisation des Editions Robert Laffont, 2008. 387 pages.

Janvier 1946 : tandis que Londres se relève péniblement des drames de la guerre, Juliet se demande quel va bien pouvoir être le sujet de son prochain roman. Lorsqu’elle reçoit une lettre d’un habitant de Guernesey lui parlant d’un cercle littéraire et de tourtes aux pelures de pommes de terre, sa curiosité est piquée...
Au fil des lettres qu'elle échange avec les habitants -aussi fantasques qu'attachants - de Guernesey, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté sans pareille sous l'Occupation et le destin héroïque et bouleversant d'Elizabeth, une femme d'exception...
Quoi vous n'avez pas encore lu ce roman ? Mais qu'attendez-vous ?? Pas d'être pollué par les billets qui vont continuer à se succéder sur la toile pour en faire un portrait positif ? (Une évidence à mes yeux, mais bon si ce roman s'avère ne pas être votre style, tant pis pour vous).
Je suis sortie absolument ravie de cette lecture. Après un début que je juge à présent un peu poussif, l'arrivée des lettres des habitants de Guenersey m'a fait poursuivre ma lecture à vitesse grand V. Comment résister à un club de lecture intitulé : "Le Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey" (né à cause d'un cochon rôti) ; évidemment comme Juliet, héroïne de ce roman, ma curiosité  fut titillée. Je vous préviens vous n'êtes pas avec Oui-Oui et même si vous allez rire, vous rendre dans une île qui m'attire de plus en plus (cela fait plus de 5 ans que je dois m'y rendre dans ces îles anglo-normandes...), cette lecture m'a également sérieusement nettoyée les yeux. Sur un mode drôle, grâce à une femme d'apparence fantasque de prime abord, vu l'époque et les convenances, le rappel de l'Histoire et des événements s'immiscent dans le présent des habitants de Guernesey et de leur nouvelle amie : Juliet. En cette année 1946 la Guerre est terminée mais nous oublions facilement que le rationnement perdurait. La vie tente de reprendre ses droits, on découvre partout (lorsque l'on accepte d'ouvrir les yeux et les oreilles) ce qui s'est passé durant ces années. Mary Ann Shaffer et Annie Barrows mêlent habilement les faits "historiques" à cette histoire, jouant avec des personnages parfois hilarants, figures populaires telle Isola, nous parlent de l'attachement de chaque membre à un auteur ou à un ouvrage afin de détendre la tension qui parfois domine les pages, et afin de nous donner un portrait croisé d'Elizabeth, l'absente... Les sentiments confus se succèdent au fil des pages mais j'ai réellement pris un grand plaisir à cette lecture.
Le temps passe au fil des échanges, la vie, le sourire renait, la confiance s'instaure, les barrières disparaissent...  Vous vous attachez aux personnages tout comme à cette île !
Un seul chemin : la lecture. C'est grâce à elle que tout a commencé et ses bienfaits ont permis à tous de vivre ou survivre.

Les avis de : Karine :),
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 06:16
Profondeurs glacées : nouvelle / W. Wilkie Collins. Traduit de l'anglais par Camille de Cendrey. Traduction revue et corrigée par Maris-Thérèse Carton-Piéron. Phébus, 2003 (Libretto). 135 pages.
Londres 1854. L'Angleterre est sous le choc. Une enquête vient de révéler quel avait été le sort de l'escadre de Sir John Frnaklin, dépêchée neuf ans plus tôt par-delà le Groenland, en direction du Pacifique, à la recherche du mythique Passage du Nord-Ouest. Après un terrible hivernage au milieu de l'océan gelé, l'équipage avait gagné la terre ferme, décimé bientôt par la faim et le froid. Avant de périr à leur tour, les derniers survivants, on venait d'en avoir la preuve, s'étaient dévorés entre eux !
Des gentlemans anglais, civilisateurs du genre humain, dans le rôle de cannibales ! Le thème avait de quoi tenter un romancier. Collins et son ami Dickens commencèrent par en tirer une pièce de théâtre (1857) - que Dickens, craignant le scandale, édulcora beaucoup. Tant et si bien qu'une quizaine d'années plus tard, Collins reprit l'histoire à sa façon : sous forme de roman cette fois ; et sans tricher avec les noirceurs de son sujet.
Je vous vois déjà ouvrir de grands yeux à la lecture de cette quatrième, mais ne vous effrayez pas inutilement. L'éditeur a trouvé bon de nous rappeler les faits qui sont à l'origine de ce texte, mais d'os vous ne verrait que celui qui sert à la soupe ! Libre à vous ensuite, connaissant les faits d'en conclure qu'il s'agit de ceux d'un être humain (ce que visiblement imaginairent sans peine les spectateurs de cette nouvelle version théâtrale, au fait tout comme vous de l'Histoire, si j'en crois la préface de Michel Le Bris).
Ce fait d'actualité aurait pu donner lieu à un roman d'aventures des plus grands, mais sa forme dédiée initialement au théâtre fait que ce roman - classé en tant que nouvelle par les éditions Phébus ou est-ce de la main de l'auteur que nous vient cette appellation -  est "tout rabougrie". N'y voyait pas une note péjorative de ma part, mais il est certain que Collins aurait pu reprendre ce texte est l'étirer (dans le bon sens du terme). Nous aurions suivis nos navigateurs sur les vaisseaux, leur vie face aux intempéries puis combattant les éléments, les animaux sauvages, leur cohabitation difficile après l'errance, les privations etc...
Ici tout cela est traité avec le sens du raccourci propre à la nouvelle, et la place de l'histoire d'amour domine tout l'ouvrage. Il l'ouvre par une scène de bal et l'exploration des sentiments des protagonistes avant le départ des deux rivaux pour cette expédition. Collins a ajouté les visions de Clara afin de créer un peu de suspens...
Malgré le peu de place accordée aux faits historiques et à leur gravité, je ne suis pas sortie déçue par cette histoire, car j'avais eu la sagesse (pour une fois) de lire la préface qui résumait bien mieux l'histoire que la quatrième ne le faisait. J'ai découvert ainsi les conditions d'écriture de la première pièce et les amitiés - rivalités entre Dickens et
Collins.
Je ne pense pas avoir déjà lu du Collins mais au vu de sa bibliographie, de son style et de cette nouvelle, je pense lire d'autres ouvrages plus fournis de cet auteur.

Contrairement à mon billet précédent, je remercie le
Club des théières du choix de cette thématique : "un titre avec un phénomène météo à l'intérieur" ;-)
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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 20:00
Encore de la chick litt me direz-vous ? Oui mais c'est le mois d'août et comme mes congés sont derrière moi il faut bien que je coupe le rythme de mes journées de boulot. Oui je sais, je trouve toujours de bonnes excuses pour lire tout ce qui peut passer à portée de mes mains. (Et encore je ne vous ai pas encore rédigé le billet de mes emprunts suite au dernier Club des théières !!)
Mélissa et son voisin / Meg Cabot. Traduit de l'anglais par Cécile Leclère. L'Archipel, 2004 (Livre de Poche). 380 pages
Célibataire, Melissa tient la rubrique des potins d’un quotidien new-yorkais. Lorsque sa voisine de palier est agressée et se retrouve à l’hôpital, Melissa lui propose de veiller sur son trois-pièces et sur son danois. Vite débordée par l’animal, elle appelle à la rescousse le neveu de sa voisine qui promet d’occuper l’appartement. Mais celui-ci se fait remplacer par un ami, un jeune homme qui tient la rubrique « people » *du quotidien concurrent. Entre Melissa et son voisin, la guerre est déclarée...
[* Encore un qui n'a pas lu le livre, pfft
*² Sérieusement, ils écrivent n'importe quoi pour essayer de nous appâter]
Que dire ?
Là vous vous dites que c'est bien fait pour moi, si je veux des arguments et de la matière je n'ai qu'à lire de vrais romans et, vous n'avez pas complétement tort : )
La nouveauté de ce roman repose sur sa forme puisqu'il est rédigé suivant la forme d'échanges d'e-mails entre les différents protagonistes. C'est à la fois assez sympathique, pas mal fait mais cela peut ralentir quelque peu le rythme de la lecture. Je m'explique : l'auteur a souhaité aller dans le plus petit détail et l'objet est fréquemment modifié au cours d'une même conversation entre 2 personnages, et ces ajouts sont parfois assez drôles, utiles pour la compréhension de la suite donc à lire. Le fait de vérifier l'auteur et le(s) destinataire(s) de chaque e-mail est parfois un peu lassant.
L'histoire est symptomatique :
Elle (Melissa), orginaire de province, chic fille, mimi, rousse, adepte des people et bonne copine.
Lui (John),  super beau mec
, riche, mais souhaitant ne pas mettre en avant ses origines sociales fort aisées.
Coïncidences, quiproquo et implications du hasard sont au rendez-vous ainsi que des relations parfois hystériques au bureau : très drôle avec son ex, les réunions aux toilettes et radio moquette qui fait que tout le monde est au courant du moindre détail, prêt à en débattre ou à donner des conseils.
Comme c'est cousu de fil blanc, vous connaissez d'avance la chute, mais des moments sympas dans une lecture qui, bien entendu, ne vous prendra pas la tête. Mention spéciale à Stacy, la belle soeur de John (comme la grand-mère je me suis posais des questions quant à son adresse e-mail). Ses e-mails trop rares à mon goût sont de rares moments de bonheur .

Voici les avis de
Cuné et de Fashion.

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 07:00
J'imagine que mon pastiche est si lourd que bon nombre d'entre vous ont déjà compris de quel livre j'allais vous parler.
Pour les personnes qui ont la même mémoire que moi (photographique donc, mais seulement pour la perception de l'image), voici de quoi il est question :

Comment j'ai raté mes vacances / Geoff Nicholson. Traduit de l'anglais par Bernard Turle.Robert Laffont, 2007
(Pavillons Poche) 276 pages.

" Ne vous inquiétez pas, messieurs les policiers, je peux tout expliquer... " Votre vie peut basculer très vite, même en vacances ! Motivé par une crise existentielle, Eric a décidé de goûter aux délices du camping-caravaning en famille. Malgré une tenace bonne volonté et un goût modéré pour l'imprévu, les événements déroutants et effrayants s'enchaînent. Sa femme est prise de pulsions sexuelles irrépressibles, sa fille traverse une crise de mysticisme et son fils retourne à l'état de nature. Viennent s'ajouter à cette tribu déjantée des vacanciers loufoques, un policier cinglé et des corps sans tête. Dans cette comédie grinçante, les scènes cocasses, voire hilarantes, côtoient des situations plus tragiques.. L'élixir satirique subtilement dosé ajoute au burlesque que Geoff Nicholson manie avec talent.
Que vous dire ?
Je n'ai pas du tout aimé ce livre : ( Comme souvent avec ces livres qualifiés de drôle, et bien je passe totalement à côté.
J'ai trouvé, il est vrai, certains passages à la limite de l'absurbe parfois assez descriptifs, mais trop c'est trop. Je ne suis pas parvenue à éprouver de l'intérêt pour le personnage principal, dont le seul intérêt pour son auteur semble être de l'humilier toujours davantage, de le présenter comme le dernier des crétins. Même s'il a volontairement forcé le trait, c'est trop pour moi.
Oui je l'ai terminé car je souhaitais savoir vers quelle conclusion nous allions déboucher, et vraiment pffttt c'est du grand n'importe quoi !

Non je n'aime pas les situations ubuesques, vraiment pas.
Je suis navrée d'avoir acheté ce livre au détriment de tous ceux qui sont restés sur les tables.

L'avis de
Clarabel, et le commentaire de Anne dans lequel je me suis retrouvée : "Je l'ai [lu] il y a quelques années et n'avais pas aimé, moi non plus. Je me souviens de ma conclusion : "Complétement débile!". Je ne savais pas qu'il y avait eu une adaptation cinématographique."

Qui a vu l'adaptation cinématographique ?? Pour ma part, je n'en ai aucune envie, mais je suis curieuse...
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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 13:00
Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique... Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.
Les grands-mères / Doris Lessing. Traduit de l'anglais par Isabelle D. Philippe. Flammarion, 2005 (J'ai Lu). 95 pages
C'est avec beaucoup de délicatesse que Doris Lessing aborde différents sujets qui peuvent mettre mal à l'aise bon nombre d'entre nous de part notre éducation judéo-chrétienne ou simplement à cause du "Qu'en dira-t-on ?", poids persistant qui pèse sur les épaules de tout un chacun.
Certains y verront de l'inceste, la peur de vieillir, du féminisme... Que sais-je encore ?
Pour ma part, rien de tout cela car ce livre n'est en rien, à mes yeux, sulfureux ; sans doute parce que l'auteur a choisi une forme de narration courte, d'évoquer tout de suite la trahison, puis ensuite de revenir en arrière sur l'histoire de la rencontre de ces grands-mères jusqu'à ce jour. Et qu'elle ne se complait pas dans la description d'ébats amoureux, mais choisi de mettre en avant personnalité et fragilité de ces 4 personnages si proches.
Bref un livre court, magnifiquement écrit.

Merci Stéphanie !
Son avis.
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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 18:31
... en ce moment pour vous parler de "Ces petites choses" reçu dans le cadre d'une  opération promotionnelle pour Le Livre de Poche.
 J'espère que vous avez encore du souffle et n'êtes pas encore par trop lasser de nos avis (divergents ? - je n'ai fait que les survoler, attendant d'avoir écrit ce billet avant de me plonger plus avant dans les lectures environnantes des blogs-). Voici donc mes impressions sur ledit ouvrage.
Ces petites choses / Deborah Moggah. Traduit de l'anglais par Jean Bourdier. Editions de Fallois, 2007 (Le Livre de Poche).407 pages.
Délocaliser les vieillards ! C’est l’idée lumineuse qui va sauver le docteur Ravi Kapoor, un médecin londonien épuisé par son travail quotidien et par les soucis que lui cause son insupportable beau-père, Norman Purse, un vieux bonhomme égoïste, sans-gêne et, de surcroît, obsédé sexuel. Déjà expulsé de toutes les maisons de retraite convenables, Norman semble impossible à caser. C’est alors qu’un cousin de Ravi, un dynamique homme d’affaires, projette de créer en Inde une chaîne de maisons de retraite très « Vieille Angleterre », où des Britanniques d’âge avancé pourraient retrouver, au soleil et dans la paix, les mœurs et l’atmosphère de leur jeunesse. Dans la grande tradition de la littérature satirique anglaise, Deborah Moggach met en scène avec humour et tendresse ce petit monde dépassé par le temps, mais qui ne va pas tarder à découvrir que la vie peut encore apporter d’étranges bonheurs.
J'avais trouvé le sujet original et étais impatiente de découvrir comment l'auteur avait traité ce sujet, qui plus est avec l'humour anglais. Les premiers chapitres ne m'ont pas déçu. Se posait des problèmes de notre société : le malaise propre à notre système santé, la question de la gestion des retraites et la place des personnes agées dans notre société. Ma lecture était agréable et j'étais par avance ravie. Malheureusement la présentation des protagonistes les montrant dans leur vie avant leur installation en Inde, si elle donne bon nombre d'informations sur eux a failli me laisser tomber le livre des mains. Mais où diable l'auteur voulait-elle nous emmener ?
Une fois notre fine équipe rassemblée en Inde, j'ai trouvé la suite des événements assez vide, j'ai longtemps cherché l'humour, et ne suis pas parvenue à m'attacher à l'un ou l'autre des protagonistes qu'il soit indien ou anglais.
Sans doute le trop grand nombre de personnages, le suivi des problèmes des enfants des résidents, des histoires dont on voit le résultat bien avant que l'auteur ne l'écrive fait que je ne suis pas parvenue à être totalement prise par cette lecture.
Bref un sujet très actuel, une belle idée de départ mais qui, à mes yeux, ne parvient pas à faire de ce livre un tout qui m'enthousiasme. J'ai dû, une nouvelle fois en attendre trop après avoir lu la quatrième de couverture.

D'autres avis afin que vous puissiez vous décider à le lire ;-D

Merci à
Amanda !
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 21:20
Je vous avais prévenu que mes lectures seraient très difficiles cette semaine !
En voici la preuve avec 2 bouquins empruntés à une amie - non je n'ai pas honte, j'ai moi aussi de la chick. sur mes étagères, c'est juste pour lui faire un petit coucou si elle passe par là ;-D -
Bref après ma première lecture je me suis rendue compte, ou alors est-ce encore le jeu de ma fichue mémoire - que vraiment ces bouquins faisaient penser à cette collection à l'eau de rose (vous avez compris ou dois-je vous faire un dessin ?)
La différence esssentielle est que dans ces publications récentes l'humour est beaucoup plus présent.
Néanmoins les situations sont téléguidées : belle jeune femme qui a des ennuis, un bel homme dans les environs et tout se finira merveilleusement bien après quelques péripéties tragi-comiques. J'oubliais !! L'argent n'est pas un problème.
Bref ce sont souvent les aventures de Bridget Jones revues et corrigées.
En attendant voici les titres lus :

Samantha, bonne à rien faire / Sophie Kinsella. Belfond, 2007. 458 pages.
Pas de soirées, pas de week-ends, pas de vacances, pas d'amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son boulot d'avocate d'affaires, et pour l'importante promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas ! elle commet une grosse boulette. En une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend le premier train pour la campagne et, sur un malentendu, se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques.
De bonne facture, drôle et se lisant très facilement, même si les situations sont stéréotypées comme je le disais précédemment, ce livre m'a bien détendu, et je vous le conseille pour un moment de farniente.
Le rendu du cabinet d'avocats est criant de vérité, les accrocs du blackberry s'y reconnaitront sans aucun problèmes, tout comme les nuits passées sur leurs dossiers, les ugences se succédant les unes aux autres.
En sus de notre héroïne et de son soupirant, le couple des excentriques donne un cachet sympathie important.
L'auteur est également la maman de L'accro du shopping.(cf
Tamara,)

Blonde attitude / Plum Sykes. Fleuve noir, 2005.
On peut être belle à mourir, faire régulièrement la une des magazines people et avoir sa table réservée dans les restaurants les plus branchés, sans un fiancé à ses côtés, on est définitivement hors jeu. C'est ce que découvre avec effroi Julie Bergdorf, la blonde et excentrique héritière des grands magasins du même nom, référence absolue de la mode à New York. Un fiancé ? Puisqu'il le faut. .. Mais où donc se procurer cet accessoire si soudainement indispensable ? Le parcours du combattant commence pour les petites proncesses de Park Avenue.
Je n'ai pas compris l'engouement - décrit comme un best seller aux Etats-Unis - pour ce livre.
C'est un mélange de "La vie des stars", façon ces pauvres petites filles dont les canards nous rabattent les oreilles (ainsi que la page Yahoo People que je suis, j'avoue), Sex & the city en ce qui concerne le défilé de mode permanent le job de l'héroïne qui écrit, très accessoirement, des billets pour Vogue (à moins que ce ne soit un autre titre ??) . Bref je n'ai pas accroché du tout à la fascination exercée par ce bouquin et ne parviens pas à savoir à quel degré je dois le prendre ?? (vos retours sur la question sont les bienvenus , merci).
J'ai vu la chute arrivée dès sa rencontre avec xxx, tant cela se voyait comme le nez au milieu de la figure.
J'ai trainé le bouquin en longueur, espérant toujours un peu d'amusement, mais non...
Le côté superficiel des personnages féminins est donc pour moi du même acabit que ce livre.
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 10:00
Love, etc. / Julian Barnes. Traduit de l'anglais par Raymond Las Vergnas. Gallimard, 1994 (Folio) 375 pages.

"Stuart, ai-je dit, je puis t'assurer que Gillian et moi n'avons pas de liaisons. Nous n'en sommes même pas, pour parler comme les diplomates, au stade des négociations préliminaires à des négociations... D'un autre côté, en tant qu'ami je dois te dire que je l'aime. Ne me fais pas de remontrances, j'en suis aussi bouleversé que tu peux l'être toi-même. Si j'avais pu, en quoique ce soit, me rendre maître de la situation, je ne serais pas tombé amoureux d'elle..."
Et c'est ansi qu'Olivier apprend à Stuart qu'il a l'intention de lui prendre sa femme. On pense aussitôt à Jules et Jim, deux hommes et une femme, mais c'est à Julian Barnes que nous avons affaire. AVec lui, rien n'est jamais comme on croyait pouvoir l'imaginer. Ironique, tendre et méchant à la fois, il fouille les blessures, scalpel à la main, là où cela fait le plus mal. Le remords, le refus de voir la vérité en face, la culpabilité, la terreur, tout y passe et le romancier-chirurgien n'épargne personne... Sans oublier de nous faire souvent rire en nous montrant les dessous des cartes, certains replis très inattendus des âmes et des coeurs.
C'est un roman écrit à trois voix que nous propose Julian Barnes sur un sujet qui peut être vu comme classique, mais avec un procédé narratif auquel je n'ai pas réussi à accrocher. A tour de rôle les protagonistes : Stuart, Gillian et Oliver viennent nous faire entendre leur point de vue, évoquent leurs sentiments, prennent à témoin le lecteur comme interlocuteur privilégié, sachant que nous avons eu les confidences des uns et des autres.
Ayant eu l'expérience dans la vie réelle de prise à partie lors de disputes conjugales, je dois avouer que j'ai eu l'impression de revivre la même chose ici, d'où une impression assez négative.
Mais n'est-ce pas la volonté première de l'auteur de nous faire jouer ce rôle d'oreille sans possibilité d'intervention, de conseils ? Dans ce cas on peut dire que la réussite est totale.
Soyons honnête, comme dans la vie réelle, j'ai pris parti pour un des personnages et j'ai détesté Oliver ; j'ai trouvé ses blagounettes plus que tristounettes, et j'avais l'impression de voir un être humain manquant totalement de charisme malgré ce qu'en dit son ex meilleur ami, et quelques intervenants extérieurs.
Bref une lecture en demi-teinte.

Ce film a été adapté au cinéma par Marion Vernoux avec Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg et Charles Berling. Je ne l'ai pas vu, mais
Finette dit qu'elle l'a beaucoup aimé (sans avoir lu le livre). Si j'en crois ce que j'ai lu sur Internet, l'action se déroule en France, les prénoms ont été modifiés et le cadre de la première rencontre entre Stuart & Gillian est différent.
Merci à
Alice de m'avoir donné ce roman qui me donne envie de lire Le perroquet de Flaubert dont j'ai beaucoup entendu parlé et, dont, comme d'habitude, je ne me souvenais pas de l'auteur (on ne rit pas derrière son ordinateur ;-D)
 

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