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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 08:00












Isabelle / Will. Scénarios d'André Franquin, Raymond Macherot, et Yvan Deporte.
Intégrale en 3 volumes. Le Lombard, 2007. Constituée de 12 albums  initialement publiés chez Dupuis entre 1972-1995 :
*Tome 1 : Le tableau enchantée (1972)
* Tome 2 : Isabelle et le capitaine (1973)
* Tome 3 : Les maléfices de l'oncle Hermès (1978)
* Tome 4 : L'astragale de Cassiopée (1979)

* Tome 5 : Un empire de dix arpents (1980)
* Tome 6 : L'étang des sorciers (1981)
* Tome 7 : L'envoutement du Népenthès (1986)
* Tome 8 : La lune gibbeuse (1991)

* Tome 9 : La traboule de la Géhenne (1992)
* Tome 10 : Le sortilège des gâtines (1993)
* Tome 11 : Le grand bonbon (1994)
* Tome 12 : Les abraxis pernicieux (1995) .

C'est dans un univers de fantaisie que nous entraîne Will et ses auteurs. Si les 2 premiers tomes se déroulent dans un univers doux, féérique, la venue de Franquin draine de nouvelles idées, des personnages extraordinaires, des histoires plus sombres. Dès le Tome 3 l'oncle Hermès et ses jambes de satyre, la belle Calendula et sa moche aïeule (aigrie, jalouse, menteuse etc...) nous portent vers un autre monde.
Tout comme chez Franquin on retrouve de petits monstres qui se promènent au fil des pages, volant les tartes de tante Ursule, des démons accompagnant Kalendula, le Chuintufle etc...
J'aime beaucoup les mauvais jeux de mots du diamant Koh-i-on, les mésaventures du pauvre Cupidon qui se voit prendre sa place physiquement et son rôle par Kalendula, un bestiaire toujours diversifié : l'oiseau à deux têtes Quantustrémor et Futurus qui s"expriment par des Heurk et de des Beurk, par exemple.

Rien ne semble réellement pris au sérieux, et les aventures nous emmènent sous la mer, dans l'espace, dans les rêves les plus fous des auteurs cotoyant au passage quelques légendes et laissant à l'appréciation personnelle l'univers de chaque planche ou de chaque histoire.
Bref j'attends avec impatience de finir cette intégrale (le 3ème volume est encore chez mon libraire, mais ne va pas y rester longtemps :-D)

Dixit l'introduction dans L'intégrale 1 : "L'aventure va se poursuivre jusqu'en 1995, date de la parution du dernier album de la série. Les douze albums publiés ont en effet touché un public important, mais pas suffissant aux yeux du comptable de l'éditeur..." Tout est histoire d'argent, et Will s'était déjà orienté vers un autre registre bien avant que la fin ne soit décidée. Néanmoins on peut imaginer que d'autres volumes auraient pu voir le jour sans cette décision, et qu'ils auraient contenu et apporté toujours autant de bonne humeur...

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 20:00
Merci à Emeraude pour le prêt.
Sacrées sorcières / Roald Dahl. Traduit de l'anglais par Marie-Raymond Ferré. Illustrations de Quentin Blake. Gallimard Jeunesse, 1997. 225 pages.
Ce livre n'est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n'y verrez ni stupides chapeaux noirs, ni manche à balai. La vérité est bien plus épouvantable. Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire, vivent dans des maisons ordinanires et ressemblent à n'importe qui. Si on ajoute qu'une sorcière passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, il y a de quoi se méfier.

Indice : ce livre est lu dans le cadre de la thématique du Club des théières du mois d'avril.
R. Dahl est un merveilleux conteur. Il ne cherche pas à nous prendre enfants et/ ou adultes pour des benêts, ne souhaite pas embellir les choses plus qu'il ne faut. Bien entendu ses histoires ont un côté féérique - c'est bien ce que l'on recherche dans ce type de lecture, ce qu'enfant nous recherchons dans les histoires que nous réclamons. Néanmoins, il parle de la maladie, de la gourmandise, de la mort : dans le cas présent l'histoire débute par le décès des parents du personnage principal et la question de la santé puis de la mort de sa grand mère sera également abordée à la fin de l'ouvrage. Enfin les sorcières essaient de faire disparaître les enfants par tous les moyens.
Certains passages sont émouvants, d'autres feront peur aux enfants mais cela est finement ciselé. Le tout est ponctué d'éclats de rire et l'image de la grand-mère est particulièrement belle.

 Pour les têtes en l'air comme moi, Roald Dahl est connu aussi pour : Matilda, James et la grosse pêche, Charlie et la chocolaterie etc...
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 21:47
Merci à Tamara pour le prêt.
E=MC², mon amour
/ Patrick Cauvin. Livre de Poche, 2007. 186 pages

« Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour.
J'aime dans le roman de Patrick Cauvin - outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d'invention qu'il faut pour faire l'enfant sans faire la bête - j'aime ce qu'il dit sans avoir l'air d'y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. » François Nourissier.

Indice : ce livre est lu dans le cadre de la thématique du
Club des théières du mois d'avril.
Un petit bouquin affectueux, sans prétention, qui relate la découverte de l'amour de deux pré-adolescent surdoués, que cette différence qui les gêne dans leur communication familiale et parfois amicale, va rapprocher. Issu de deux mondes distincts, mais que l'amour et la quête du temps passé l'un avec l'autre va entraîner dans de petites et plus grandes aventures. Les personnages secondaires sont bien dessinés et prêtent au sourire : Nathalie, mal dans sa peau avec sa grande taille, Londet et ses oreilles qui sous le coup de l'émotion s'agitent (je le voyais prêt à s'envoler), des parents qui semblent des caricatures par certains côtés et qui ne sont après tout que des parents vus par des adolescents surdoués qui plus est.
Je n'avais pas lu ce livre en "mon jeune temps" contrairement à d'autres. Je l'ai pris charmée par la description faite par Tamara et le retentissement de souvenirs qu'il provoquait chez les uns et les autres. Il est agréable à lire et la description de l'escapade amoureuse (je n'en dis pas plus) très bien écrite. Elle me donne envie de découvrir l'auteur dans un autre style de roman.
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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 22:17
Voici un très bel album (qui, peut être, va aider Google qui cherche mon âge :-D) découvert grâce au Salon du livre. Il est destiné à la petite fille d'un couple d'amis, mais comme d'habitude je me suis régalée en le parcourant (et non je ne parle pas du Carambar de couverture).

Quand maman avait mon âge / Gilles Bonotaux et Hélène Lasserre. Autrement Jeunesse, 1999.

Si je suis certaine que vous ne vous reconnaîtrez pas dans toutes les situations citées, d'autres vont réellement vous parler : même celles nées dans les années 1980 ont joué à la poupée, réalisé de superbes cadeaux de fêtes des mères :), écrit avec un stylo à bille ou à encre (bref de beaux pâtés), ont testé des produits de maquillages, ou imaginé leur futur métier suivant l'inspiration du moment...
Bref une petite madeleine à la Proust, point déplaisante, pas infantilisante, ni gatifiante.
Les dessins sont sobres, le texte concret.
A la fin de l'ouvrage se trouve un Glossaire pour différents termes évoqués dans l'ouvrage : cela va de la Baignoire sabot, à une célèbre pub pour un apéritif, au tac à tac (connaissez-vous ce jeu ? En ce qui me concerne, pas du tout.)
Les auteurs ont fait beaucoup de recherches pour cette collection :
Quand ils avaient mon âge, et ils m'ont annoncé qu'ils allaient rédiger un nouveau volume pour les enfants scolarisés dans les années 80.
Je dois avouer que je risque de me laisser tenter par ce volume dans les prochaines semaines : Quand ils avaient mon âge, 40 ans devant la télé (et autour...)  - et oui je suis d'une génération née avec l'évolution de la télé (le gloubi boulga, cela me parle) et pas avec un ordinateur :-D

Alice parle de Quand Mamie avait mon âge
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 22:48
J'ai décidé aujourd'hui de vous dévoiler un de mes livres de chevet - d'ailleurs cela fait un moment que j'aurai dû le consulter un peu plus :((
J'aurais pu vous parler de : mon  "Larousse de la conjugaison", d'un de mes dictionnaires  de français, ou de quelques unes des méthodes qui  accompagnèrent ma maman durant son cursus scolaire et dont j'ai bénéficié durant les vacances de mon enfance (je retiens surtout les dictées de cette période car peu sujette à apprendre mes règles de grammaire, je me méfiais des découvertes que ma mère aurait pu faire !!). Mais mon choix ne s'est finalement pas porté sur eux.
Je vais vous évoquer un livre dans lequel je suis tombée au moment de sa sortie en librairie, que j'ai relu hier soir, prenant conscience que j'avais toujours les mêmes travers : non seulement une écriture à rallonge et moult parenthèses, mais surtout des interrogations liées à la grammaire vu mon manque d'enthousiasme pour la matière ;-)

Je vous présente donc (si vous ne le connaissez pas ) :
Hugo et les rois Etre et Avoir : ou comment accorder les participes passés sans se tromper / Anne-Marie Gaignard, Illustrations de François Saint Remy. Le Robert
2004. 48 pages.
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J'aime particulièrement ce livre qui me permet de revenir sur un point qui m'enquiquine assez régulièrement. Il s'adresse bien entendu aux enfants et à leurs parents, mais je dois avouer que je l'ai acheté pour moi seule, même si je suis toujours d'accord pour le prêter si besoin :)).
Peut être aurais-je abordé différemment mes propres difficultés ou éprouver plus d'intérêt si j'avais connu des ouvrages comme celui-ci étant enfant ?
Tout est simple ici, et suivre "La fée Nina et ses secrets de grammaire" est un véritable plaisir. Comme je le disais, je consulte toujours le même chapitre, mais la relecture intégrale est fort plaisante. Les exemples sont parlants tout comme les astuces facilement mémorisables (enfin pour ceux qui font quelques efforts ;-D).
Le personnage principal, Hugo, est un enfant comme les autres qui rencontre quelques menus soucis avec les accords et angoisse à la perspective de la dictée du lendemain. Grâce à Nina il va rencontrer les rois Etre et Avoir et apprendre à les reconnaître sans se tromper, et sans en avoir peur.
Ce volume traite les participes passés où la finale orale correspond à é, i, u. D'autres volumes existent, mais je n'ai jamais pris le temps de les consulter.


Je profite de cet article pour soulever un autre point qui me tient à coeur, déjà évoqué grâce à une remarque de Tamara (à qui je n'ai pas donné de réponses définitives, pardon) :
Merci de ne pas hésiter à me signaler des fautes de grammaire ou d'orthographe ... Je m'en voudrais de les laisser à la vue de tous - Gloups ! -

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