Le voleur d’ombres / Marc Levy. Pocket, 2011. 292 pages. 2*
Enfant, il vole les ombres de ceux qu’il croise… et chacune de ces ombres lui confie un secret.
Malgré lui, il entend les rêves, les espoirs et les chagrins de ceux qu’il aime. Que faire de cet étrange pourvoir ?
Quelques années plus tard, le « voleur d’ombres » est devenu étudiant en médecine… Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rendre heureux ses proches, comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine, ou Luc, son meilleur ami, qui voudrait changer de vie ?
Et lui, sait-il où le bonheur l’attend ?
Amour d’une mère. Inoubliable premier amour. Amour qui s’achève… Amitié longue comme la vie… Le voleur d’ombres est une histoire d’amour au pluriel.
Alors oui une lecture de vacances, et un roman très ordinaire.
Je ne sais plus vraiment si j’ai lu beaucoup de Marc Levy mais je peux comprendre l’engouement du public à son égard car il sait habilement utiliser toutes les ficelles pour attirer le lectorat.
Des ficelles larmoyantes qui doivent plaire à un large public, mais qui ne m’a pas pourtant emballé.
Je viens de confier la lecture du roman à ma maman afin de tester les réactions d’une lectrice lambda mais suis bien certaine que cela va lui plaire et que ce livre va lui arracher quelques pleurs ; bref, elle devrait répondre au quota de lectrices de l’auteur. (--> livre lu ; effectivement elle a aimé mais sans larmes et, même si elle a apprécié l'histoire, elle a vu de nombreuses évidences au cours de sa lecture ;-D).
Le pouvoir dont il est question dans le titre n’est en définitif présent que lorsque cela arrange l’auteur, lui permettant de faire avancer ou rebondir son action. La limite de ce pouvoir est visible au travers de l’oubli de cet aspect fantastique lorsque l’histoire d’amour prend la part belle ou tout simplement lorsque le besoin n’est plus présent. Et l’auteur a beau expliqué que son héros préfère mettre de côté cette faculté qui tantôt l’effraie, tantôt l’attire, le scepticisme demeure… En effet, ce « pouvoir » est avant tout là, ainsi que je le mentionnais afin de faire la part belle à l’histoire d’amour qui, doit être un leitmotiv chez Levy d’où son succès auprès du public.
Alors oui l’histoire n’est pas en soi plus mauvaise qu’une autre, mais ne restera pas, pour moi, un incontournable.
Une lecture de plage dont j’attendais davantage d’explications en ce qui concerne la force de cette ombre, d’où elle lui vient et ce que cet enfant, puis jeune homme pourrait réellement en faire.