29 septembre 2009
2
29
/09
/septembre
/2009
17:20
Je reviens te chercher / Guillaume Musso. [Xo éditions] Pocket, 2009. 408 pages. 0,5*
Aujourd'hui est le jour le plus important de toute la vie d'Ethan.
Aujourd'hui, Céline, la femme qu'il a toujours aimée, se mariera avec un autre. Aujourd'hui, Jessie, sa fille dont il ignore l'existence, prendra contact avec lui. Ethan, Céline, Jessie. Un homme, une femme, une enfant, trois personnages au bord du gouffre qui vont se croiser, se détruire et s'aimer. C'est aujourd'hui leur deuxième chance. Il leur reste 24 heures pour tout changer.
Aujourd'hui est le jour le plus important de toute la vie d'Ethan.
Aujourd'hui, Céline, la femme qu'il a toujours aimée, se mariera avec un autre. Aujourd'hui, Jessie, sa fille dont il ignore l'existence, prendra contact avec lui. Ethan, Céline, Jessie. Un homme, une femme, une enfant, trois personnages au bord du gouffre qui vont se croiser, se détruire et s'aimer. C'est aujourd'hui leur deuxième chance. Il leur reste 24 heures pour tout changer.
J'avoue, je partais avec un a priori en ouvrant ce livre qui se trouvait dans ma PAL par hasard.
Les vacances à l'étranger me semblaient un contexte idéal à cette lecture et à l'abandon -physique- de l'ouvrage au bord d'une piscine ou de la plage. L'hôtel disposant d'une micro bibliothèque composée uniquement de romans en anglais, allemand, hollandais, mais point de français, vous avouerez que la tentation était belle ! (un peu honteuse cependant car j'espère qu'aucun étranger étudiant le français ne prendra cet ouvrage en livre de chevet :s ).
Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à Guillaume Musso que le marketing érige en "auteur". Je sais que G. Musso a un public qui lui est fidèle et que les avis sont, dans l'ensemble, assez extrêmes à son égard donc pas de surprise.
Que vous dire ? Je n'aime pas du tout sa manière de raconter les histoires et n'y ai pas cru une seule seconde.
A cela, esprit commercial oblige sans doute, s'ajoute sa manière d'utiliser des anglicismes ici et là ; oui l'histoire se déroule à New York mais cela crée un style par trop pédant à mon goût.
J'ai eu l'impression que par son écriture il enfonçait des portes ouvertes par son "habilité" à utiliser les faits de notre époque : la place donnée aux événements du 11 Septembre, la grippe aviaire, le "clin d'oeil" au Concorde, tout est là ! Mais pas un instant je n'y crois. Ajoutez-y une pincée d'occultisme, de spiritualité, de sagesse orientale, mettez le tout dans un shaker et le tour est joué ! Ah non ! J'oubliais ses valeurs fondamentales : l'amour et la mort qui, si j'en crois les résumés de ces autres ouvrages sont toujours là.
Bref je n'ai rien trouvé de novateur dans son livre qui m'a pris plusieurs jours et qui m'a fait ricaner ou agacer à maintes occasions.
Extrait choisi (qui en plus résume l'ouvrage) ; page 109
(...)"Mais Shino Mitsuki avait depuis longtemps renoncé à toute vie amoureuse. Il avait choise de vivre dans la paix intérieure, loin des tourments du désir et de la passion. Comme on ne récolte que ce que l'on a semé, il avait consacré son existence à purifier son karma.
Bien sûr, toutes ses actions bénéfiques ne trouveraient pas leur aboutissement dans cette vie, mais qu'importe : il attendrait la suivante et celle d'après. (...)"
Je fus fort amusée également de voir que l'auteur veut absolument démontrer à ses détracteurs l'étendu de sa culture cf en exergue de chaque chapitre une citation culturelle : littéraire, cinématographique, ...
Par contre je salue son honnêteté* dans la reprise de "phrases piochées au fil de [ses] lectures", qu'il réutilise ici.
(*ou la peur du procès, mais je suis mauvaise langue)
Les vacances à l'étranger me semblaient un contexte idéal à cette lecture et à l'abandon -physique- de l'ouvrage au bord d'une piscine ou de la plage. L'hôtel disposant d'une micro bibliothèque composée uniquement de romans en anglais, allemand, hollandais, mais point de français, vous avouerez que la tentation était belle ! (un peu honteuse cependant car j'espère qu'aucun étranger étudiant le français ne prendra cet ouvrage en livre de chevet :s ).
Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à Guillaume Musso que le marketing érige en "auteur". Je sais que G. Musso a un public qui lui est fidèle et que les avis sont, dans l'ensemble, assez extrêmes à son égard donc pas de surprise.
Que vous dire ? Je n'aime pas du tout sa manière de raconter les histoires et n'y ai pas cru une seule seconde.
A cela, esprit commercial oblige sans doute, s'ajoute sa manière d'utiliser des anglicismes ici et là ; oui l'histoire se déroule à New York mais cela crée un style par trop pédant à mon goût.
J'ai eu l'impression que par son écriture il enfonçait des portes ouvertes par son "habilité" à utiliser les faits de notre époque : la place donnée aux événements du 11 Septembre, la grippe aviaire, le "clin d'oeil" au Concorde, tout est là ! Mais pas un instant je n'y crois. Ajoutez-y une pincée d'occultisme, de spiritualité, de sagesse orientale, mettez le tout dans un shaker et le tour est joué ! Ah non ! J'oubliais ses valeurs fondamentales : l'amour et la mort qui, si j'en crois les résumés de ces autres ouvrages sont toujours là.
Bref je n'ai rien trouvé de novateur dans son livre qui m'a pris plusieurs jours et qui m'a fait ricaner ou agacer à maintes occasions.
Extrait choisi (qui en plus résume l'ouvrage) ; page 109
(...)"Mais Shino Mitsuki avait depuis longtemps renoncé à toute vie amoureuse. Il avait choise de vivre dans la paix intérieure, loin des tourments du désir et de la passion. Comme on ne récolte que ce que l'on a semé, il avait consacré son existence à purifier son karma.
Bien sûr, toutes ses actions bénéfiques ne trouveraient pas leur aboutissement dans cette vie, mais qu'importe : il attendrait la suivante et celle d'après. (...)"
Je fus fort amusée également de voir que l'auteur veut absolument démontrer à ses détracteurs l'étendu de sa culture cf en exergue de chaque chapitre une citation culturelle : littéraire, cinématographique, ...
Par contre je salue son honnêteté* dans la reprise de "phrases piochées au fil de [ses] lectures", qu'il réutilise ici.
(*ou la peur du procès, mais je suis mauvaise langue)