19 mai 2009
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1821.
En Galicie, alors rattachée à l'empire habsbourgeois, l'obscure famille Zemka reconquiert le domaine fondé par un ancêtre issu de la noblesse et s'engage fiévreusement dans la lutte d'indépendance de la Pologne. Pour retracer son ascension puis sa décadence, Diane Meur convoque une singulière narratrice : la maison elle-même qui, derrière sa façade blanche et son fronton néoclassique, épie ses habitants.
Indiscrète et manipulatrice, elle attise les passions, entremêle les destins, guette l'écho des événements qui, des révolutions de 1848 aux tensions annonciatrices du désastre de 1914, font l'histoire de l'Europe. Les femmes surtout, condamnées à la réclusion dans la sphère domestique, la fascinent. L'une d'elles, enfin, va réussir à s'en aller.
Prix Rossel 2007, Prix du meilleur roman adaptable au cinéma 2008, Prix du roman historique 2008.
C'est un livre bardé de prix et faisant partie de la sélection des Prix des lecteurs qui me fut proposé et envoyé par Le Livre de Poche dans le cadre d'une opération promotionnelle.
Cela peut rebuter parfois mais la 4ème de couverture me parlait et je m'interrogeais sur le rendu de cette saga familiale rédigeait du point de vue d'une narratrice à qui rien (ou si peu) ne peut être dissimulée : la maison elle-même, image de cette puissance et source de cette famille.
C'est par ses connaissances, nous suivons la famille sur plusieurs générations, même si la figure dominante reste Josef Zemka (1797-1885), ambitieux jeune homme qui se joue des hommes (enfin surtout d'une femme) afin de reconquérir cette demeure. Si cette figure est emblématique, la présence des femmes reste indispensable à l'histoire car c'est par elles que s'écrit ce récit. Par ces différents personnages, nous suivons les faits historiques qui se déroulent dans cette partie du monde où les conflits s'enchaînent ou les notions ethniques, religieuses, linguistiques etc. font l'objet de soubresauts dans les frontières.
Grâce à cette position stratégique, et du fait de la période concernée, tous les éléments qui seront à l'origine de la première guerre sont sous-jacents : modification de vie (très progressif) des serfs totalement à la merci de leurs maîtres, passage d'une économie agricole vers l'industrie (premiers soubresauts), et même une notion de marketing (changement de nom de la confiserie qui fait vivre et connaître la famille), émergence de la politique, des syndicalistes....
Le tout est agréablement construit et mêle habilement tous les aspects précédemment décrits, ce qui fait que l'on a pas le temps de se lasser et que le roman se lit sans déplaisir.
Comme l'ont dit Praline et Lili, c'est vrai que la fin peut sembler un peu facile, mais elle nous permet de poursuivre pour quelques pages cette saga et d'en savoir un peu plus sur le devenir d'une des dernières descendantes de Josef.
Cela peut rebuter parfois mais la 4ème de couverture me parlait et je m'interrogeais sur le rendu de cette saga familiale rédigeait du point de vue d'une narratrice à qui rien (ou si peu) ne peut être dissimulée : la maison elle-même, image de cette puissance et source de cette famille.
C'est par ses connaissances, nous suivons la famille sur plusieurs générations, même si la figure dominante reste Josef Zemka (1797-1885), ambitieux jeune homme qui se joue des hommes (enfin surtout d'une femme) afin de reconquérir cette demeure. Si cette figure est emblématique, la présence des femmes reste indispensable à l'histoire car c'est par elles que s'écrit ce récit. Par ces différents personnages, nous suivons les faits historiques qui se déroulent dans cette partie du monde où les conflits s'enchaînent ou les notions ethniques, religieuses, linguistiques etc. font l'objet de soubresauts dans les frontières.
Grâce à cette position stratégique, et du fait de la période concernée, tous les éléments qui seront à l'origine de la première guerre sont sous-jacents : modification de vie (très progressif) des serfs totalement à la merci de leurs maîtres, passage d'une économie agricole vers l'industrie (premiers soubresauts), et même une notion de marketing (changement de nom de la confiserie qui fait vivre et connaître la famille), émergence de la politique, des syndicalistes....
Le tout est agréablement construit et mêle habilement tous les aspects précédemment décrits, ce qui fait que l'on a pas le temps de se lasser et que le roman se lit sans déplaisir.
Comme l'ont dit Praline et Lili, c'est vrai que la fin peut sembler un peu facile, mais elle nous permet de poursuivre pour quelques pages cette saga et d'en savoir un peu plus sur le devenir d'une des dernières descendantes de Josef.