22 avril 2009
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Lorsque j'ai reçu la proposition de Suzanne, je lui ai répondu que je n'étais pas certaine que ce livre me plaise, mais je voulais bien tenter l'expérience, sachant que, si ce livre n'arrivait pas directement chez moi, je ne crois pas que que l'envie m'aurait pris de l'acheter ou de l'emprunter.
Une grande partie de ce livre ne m'a pas plus emballé que cela ; je lisais sans déplaisir, mais je ne parvenais pas à m'y attacher. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il s'agit d'une culture que je ne connais pas et que je ne parviens pas à comprendre. Du coup les pages défilaient mais sans un réel coup de coeur de ma part.
Et puis les choses se sont mises à s'accélérer lorsque l'audace de Fiore est plus forte que la triste vie que mène Nasser. Ah ces chaussures roses dans ce monde, décrit par l'auteur, en noir (les femmes) et blanc (les hommes) : beau raccourci qui donne sans doute une fidèle image de ce que sont ces rues, si dificiles à imaginer pour nos yeux d'occidentaux...
A partir de ce moment, je me suis attachée à ce couple et j'ai souhaité connaître la fin de leur histoire, sachant que la religion, les préjugés et le manque de fortune de Nasser ne pourrait donner lieu à une fin de conte de fées. Je ne vous donne pas, volontairement, la clé de la chute, et en lisant l'ouvrage, vous saurez si j'ai été ou non déçue :)
Il s'agit d'un premier roman qui renferme des défauts à mes yeux, mais également beaucoup de qualités dont celle de nous permettre de découvrir l'Arabie Saoudite. Je ne mets aucunement en doute la parole et les écrits de l'auteur, mais tout en étant une lectrice informée, je reste estomaquée par la situation. Chacune de mes lectures décrivant les dérives religieuses restent pour moi un coup à l'estomac ; moi l'occidentale qui oublie la chance que j'ai de déambuler librement, de travailler, d'être en accord ou pas avec ma religion...
En nous plongeant dans cette histoire d'amour, S. Addonia nous fait toucher du doigt notre liberté.
Une grande partie de ce livre ne m'a pas plus emballé que cela ; je lisais sans déplaisir, mais je ne parvenais pas à m'y attacher. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il s'agit d'une culture que je ne connais pas et que je ne parviens pas à comprendre. Du coup les pages défilaient mais sans un réel coup de coeur de ma part.
Et puis les choses se sont mises à s'accélérer lorsque l'audace de Fiore est plus forte que la triste vie que mène Nasser. Ah ces chaussures roses dans ce monde, décrit par l'auteur, en noir (les femmes) et blanc (les hommes) : beau raccourci qui donne sans doute une fidèle image de ce que sont ces rues, si dificiles à imaginer pour nos yeux d'occidentaux...
A partir de ce moment, je me suis attachée à ce couple et j'ai souhaité connaître la fin de leur histoire, sachant que la religion, les préjugés et le manque de fortune de Nasser ne pourrait donner lieu à une fin de conte de fées. Je ne vous donne pas, volontairement, la clé de la chute, et en lisant l'ouvrage, vous saurez si j'ai été ou non déçue :)
Il s'agit d'un premier roman qui renferme des défauts à mes yeux, mais également beaucoup de qualités dont celle de nous permettre de découvrir l'Arabie Saoudite. Je ne mets aucunement en doute la parole et les écrits de l'auteur, mais tout en étant une lectrice informée, je reste estomaquée par la situation. Chacune de mes lectures décrivant les dérives religieuses restent pour moi un coup à l'estomac ; moi l'occidentale qui oublie la chance que j'ai de déambuler librement, de travailler, d'être en accord ou pas avec ma religion...
En nous plongeant dans cette histoire d'amour, S. Addonia nous fait toucher du doigt notre liberté.
Djeddah, fin des années 80. Naser est un jeune Erythréen de vingt ans que les troubles politiques dans sa terre natale ont forcé à émigrer en Arabie saoudite où, pour gagner sa vie, il lave les voiture. Là-bas, les femmes sont cachées sous leurs voiles et les hommes ont les pleins pouvoirs. Seule prévaut la justice des riches et des puissants. Naser grandit dans un climat brutal et ses moindres faits et gestes sont épiés par la police religieuse tandis que sa vie est rythmée par les sermons stridents de l'impitoyable imam de la mosquée locale.
Jusqu'au jour où il reçoit - sacrilège - un mot d'amour écrit par une inconnue. Bravant les chefs religieux et politiques, Naser décide de vivre cette passion, tout en sachant qu'il risque sa vie s'il venait à être découvert.
Les amants de la mer Rouge est l'histoire d'un amour interdit, dans une Arabie Saoudite brûlante et tyrannique, une passion universelle et moderne tout à la fois.
Merci à Suzanne de Chezlesfilles.com et aux Editions Flammarion.