4 janvier 2009
7
04
/01
/janvier
/2009
22:00
... en direct live (enfin presque :s)
Bref j'ai fini l'année en beauté en profitant de mes 4H00 de train (fin des congés) pour prendre le temps de lire :
Raison et sentiments / Jane Austen. Traduit de l'anglais par Jean Privat. 10/18, 2008 (Domaine étranger). 374 pages
Raisons et sentiments sont joués par deux sœurs, Elinor et Marianne Dashwood.
Elinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIe siècle, rendra raisonnable à la fin. Mais que Marianne est belle quand elle tombe dans les collines, un jour de pluie et de vent.
Les avis 2008 de la tribu parisienne : Tamara, Caro[line], 2007 ;-D : Stéphanie
Bref j'ai fini l'année en beauté en profitant de mes 4H00 de train (fin des congés) pour prendre le temps de lire :
Raison et sentiments / Jane Austen. Traduit de l'anglais par Jean Privat. 10/18, 2008 (Domaine étranger). 374 pages
Raisons et sentiments sont joués par deux sœurs, Elinor et Marianne Dashwood.
Elinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIe siècle, rendra raisonnable à la fin. Mais que Marianne est belle quand elle tombe dans les collines, un jour de pluie et de vent.
Et là je m'épate toute seule puisque j'ai lu 3 oeuvres (dont 1 fort court) de Jane Austen cette année et que j'ai bien envie de poursuivre avec cette nouvelle année :)
Entre Orgueils et Préjugés et ce roman, mon coeur balance. Mais l'adaptation de la BBC permet au premier de prendre un avantage non négligeable sur Raisons et sentiments.
- Si Je parviens à soudoyer Chiffonnette, pour un emprunt, mon avis sera peut être modifié :)) -
Je reconnais que l'on retrouve des similitudes dans les 2 romans : les soeurs, l'espérance amoureuse de ces jeunes femmes, le manque de fortune, et quelques jeunes hommes bien faits de leur personne. Le rôle de Madame Bennet n'est plus le fait de la mère de ces jeunes femmes, mais de Mme Jennnings et de sa fille Charlotte (que j'imagine rire un peu comme Lydia...)
Je cesse là la recherche des ressemblances, car cela n'est point si flagrant et juste un point de vue bien postérieur à la lecture.
En effet, je n'ai pas eu de mal à me plonger dans ce roman, même si, durant les premières pages : la mise en situation des personnages, les explications relatives à ce qu'ils sont et les nouvelles dispositions de leur existence,... me semble avoir un peu freiné ma lecture, si j'en juge ensuite à la vitesse et à l'envie de la poursuivre. Le moment clé ? Mais l' installation de Madame Dashwood et de ses 3 filles dans le Devonshire ainsi que la rencontre de Marianne avec Willoughby. Ce dernier m'apparaissait comme un peu niais, mais, pas tant que cela... Tout s'accélère encore au cours de la visite des 2 soeurs à Londres....
Oui les situations sont archaïques lorsque l'on regarde ce roman avec notre oeil du XXIème, mais les sentiments de Marianne ressemblent fort à ceux d'une jeune adolescente d'aujourd'hui vivant sa première rupture amoureuse (ou alors elles ont encore plus évolué que lorsque j'étais moi-même ado ;-D). Son manque de réalisme est parfois un peu pénible pour nous lecteurs, mais la trop grande force morale de sa soeur peut également avoir ce pouvoir chez d'autres.
Certains des personnages de ce roman, homme ou femme sont réellement odieux, adorables, "gentils" et ce sont parfois des caricatures assez cruelles (mais vraisemblables des gens que nous cotoyons même si les temps ont changé) faites par Jane Austen. On peut le voir comme une tranche d'histoire quant aux relations humaines de cette période.
Comme déjà mentionné, tout cela m'incite à poursuivre dans les classiques...
Entre Orgueils et Préjugés et ce roman, mon coeur balance. Mais l'adaptation de la BBC permet au premier de prendre un avantage non négligeable sur Raisons et sentiments.
- Si Je parviens à soudoyer Chiffonnette, pour un emprunt, mon avis sera peut être modifié :)) -
Je reconnais que l'on retrouve des similitudes dans les 2 romans : les soeurs, l'espérance amoureuse de ces jeunes femmes, le manque de fortune, et quelques jeunes hommes bien faits de leur personne. Le rôle de Madame Bennet n'est plus le fait de la mère de ces jeunes femmes, mais de Mme Jennnings et de sa fille Charlotte (que j'imagine rire un peu comme Lydia...)
Je cesse là la recherche des ressemblances, car cela n'est point si flagrant et juste un point de vue bien postérieur à la lecture.
En effet, je n'ai pas eu de mal à me plonger dans ce roman, même si, durant les premières pages : la mise en situation des personnages, les explications relatives à ce qu'ils sont et les nouvelles dispositions de leur existence,... me semble avoir un peu freiné ma lecture, si j'en juge ensuite à la vitesse et à l'envie de la poursuivre. Le moment clé ? Mais l' installation de Madame Dashwood et de ses 3 filles dans le Devonshire ainsi que la rencontre de Marianne avec Willoughby. Ce dernier m'apparaissait comme un peu niais, mais, pas tant que cela... Tout s'accélère encore au cours de la visite des 2 soeurs à Londres....
Oui les situations sont archaïques lorsque l'on regarde ce roman avec notre oeil du XXIème, mais les sentiments de Marianne ressemblent fort à ceux d'une jeune adolescente d'aujourd'hui vivant sa première rupture amoureuse (ou alors elles ont encore plus évolué que lorsque j'étais moi-même ado ;-D). Son manque de réalisme est parfois un peu pénible pour nous lecteurs, mais la trop grande force morale de sa soeur peut également avoir ce pouvoir chez d'autres.
Certains des personnages de ce roman, homme ou femme sont réellement odieux, adorables, "gentils" et ce sont parfois des caricatures assez cruelles (mais vraisemblables des gens que nous cotoyons même si les temps ont changé) faites par Jane Austen. On peut le voir comme une tranche d'histoire quant aux relations humaines de cette période.
Comme déjà mentionné, tout cela m'incite à poursuivre dans les classiques...
Les avis 2008 de la tribu parisienne : Tamara, Caro[line], 2007 ;-D : Stéphanie