2 janvier 2009
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23:04
Les coïncidences de lecture font que j'ai achevé en 2-3 jours deux ouvrages dans le style victorien. Le 2nd était volontaire - je vous en reparle très bientôt-, et classique parmi les classiques puisqu'il faisait partie du Challenge Fashion's Klassik List pour 2008, mais point celui-ci.
Le visuel de cet ouvrage n'étant plus disponible (il est désormais édité par Gallimard dont la couverture est bien moins belle car à l'origine il s'agissait d'une reproduction d'un tableau de Turner) j'opte pour le logo de l'éditeur qui m'a toujours plu.
Le coeur pur / Sylvia Townsend Warner. Traduit de l'anglais par Denis Getzler. Editions Philippe Picquier, 1989. 220 pages.L'histoire* de Cupidon et Psyché forme la trame du Cœur pur, roman d'amour dans l'Angleterre victorienne. Une adolescente de seize ans, orpheline, naïve et amoureuse obstinée, Sukey, prend peu à peu possession d'un paysage de marais verts et de ruisseaux bleus, celui de ses randonnées amoureuses et de ses ferveurs, avec l'innocence et la délicatesse d'un «cœur pur» qui défie à sa manière les certitudes des gens de raison et de pouvoir. Un roman où se côtoient humour, insolence et tendresse.
* [L'Amour et l'Ame (Psyché en grec) s'étaient cherchés et après de dures épreuves s'étaient enfin trouvés. Et cette union ne devait jamais plus se briser].
Sylvia Townsend Warner est une très belle plume. Elle sait admirablement décrire les paysages que notre jeune héroïne, londonnienne, rencontre pour la première fois : marées, mer, îles, ... mais également l'intérieur d'une cuisine ou le rendu d'une ville triste telle Shoeburyness... Tout est merveilleusement bien décrit sans nous permettre de tomber dans une quelconque lassitude. Tout est pesé afin de nous permettre de nous plonger dans le même décor que ses personnages, dans l'ambiance, le froid ou la chaleur.
Sensations, pensées : tout est rendu avec beaucoup de finesse et de savoir faire.
L'histoire en elle-même nous semble assez naïve puisque le personnage principal Sukey Bond est plus qu'une oie blanche. Elle sort de l'orphelinat des jeunes filles de "Warburben", ne s'est jamais rebellée, et accepte tout de la vie.
Une bienfaitrice la place dans une ferme chez les Norman et, ce voyage va lui permettre de "découvrir" Madame Seaborn, la femme du pasteur si belle... mais également de découvrir un paysage inconnu et effrayant dans le peu qu'elle en sait au travers des définitions apprise ou de quelques lectures : les marais et la mer.
Chez les Norman elle rencontre également Eric, jeune homme n'ayant pas toute sa tête selon Prudence, l'opposé de Sukey, une opportuniste jeune femme.
Mais le temps du bonheur simple, à l'exception des quelques tourments liés à Prudence, s'achève et voilà Sukey confrontée aux barrières de classe de l'Angleterre victorienne.
Grâce à son coeur, à ses rencontres : - Mme Oxey dans "la maison du désordre" ; sa naïveté est à son comble dans ce passage lorsque notre gentille fille découvre que la bonne dame n'a pas seulement beaucoup de filles, mais également de nombreux fils :), - la famille Mallein, - Emily et Constantine Melhuish & - la reine Victoria elle-même, Sylvia Townsend Warner permet à son héroïne d'affirmer la toute puissance de l'amour au mépris des conventions sociales.
Une écriture attachante, même si l'histoire pourra sembler niaiseuse à bon nombre de lecteurs, j'en suis certaine ;-D. Néanmoins, si vous vous laissez gagner par le style de l'auteur et poursuivez votre lecture (d'une facilité pour toutes les raisons évoquées ci-dessus), vous refermerez ce livre avec un sourire c'est certain mais aussi avec bonheur.
Sensations, pensées : tout est rendu avec beaucoup de finesse et de savoir faire.
L'histoire en elle-même nous semble assez naïve puisque le personnage principal Sukey Bond est plus qu'une oie blanche. Elle sort de l'orphelinat des jeunes filles de "Warburben", ne s'est jamais rebellée, et accepte tout de la vie.
Une bienfaitrice la place dans une ferme chez les Norman et, ce voyage va lui permettre de "découvrir" Madame Seaborn, la femme du pasteur si belle... mais également de découvrir un paysage inconnu et effrayant dans le peu qu'elle en sait au travers des définitions apprise ou de quelques lectures : les marais et la mer.
Chez les Norman elle rencontre également Eric, jeune homme n'ayant pas toute sa tête selon Prudence, l'opposé de Sukey, une opportuniste jeune femme.
Mais le temps du bonheur simple, à l'exception des quelques tourments liés à Prudence, s'achève et voilà Sukey confrontée aux barrières de classe de l'Angleterre victorienne.
Grâce à son coeur, à ses rencontres : - Mme Oxey dans "la maison du désordre" ; sa naïveté est à son comble dans ce passage lorsque notre gentille fille découvre que la bonne dame n'a pas seulement beaucoup de filles, mais également de nombreux fils :), - la famille Mallein, - Emily et Constantine Melhuish & - la reine Victoria elle-même, Sylvia Townsend Warner permet à son héroïne d'affirmer la toute puissance de l'amour au mépris des conventions sociales.
Une écriture attachante, même si l'histoire pourra sembler niaiseuse à bon nombre de lecteurs, j'en suis certaine ;-D. Néanmoins, si vous vous laissez gagner par le style de l'auteur et poursuivez votre lecture (d'une facilité pour toutes les raisons évoquées ci-dessus), vous refermerez ce livre avec un sourire c'est certain mais aussi avec bonheur.