15 septembre 2008
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Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire...
Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine déguidée de cette désespérance.
Oui je sais je devrais avoir honte de ne pas avoir lu cet auteur depuis longtemps, qui plus est que bon nombre de bloggeurs en parlent sur leurs sites, au cours de nos rencontres etc.
Voilà mon erreur réparée et je suis enchantée par cette lecture et par l'écriture de Zweig. J'ignore si je trouverai autant de plaisir lors de mes prochaines découvertes de ses oeuvres, mais vraiment cette lecture fut véritablement à part. Sa briéveté y est-elle pour quelque chose ? Je l'ignore et vous confirmerez mes impressions lorsque je renouvellerai mon approche de Stefan Zweig.
Tout est réellement admirablement décrit et imaginé. Quant au parallèle souligné par la préface entre les idéaux de Zweig et la place du nazisme destructrice, il est tout simplement impressionnant.
L'avis de Majanissa.
Je suis déçue par cette collecetion agrémentée d'illustrations mais qui ne fait référence ni à l'illustrateur, ni au traducteur. Quelqu'un a une explication ? (Si informations complémentaires, la mise en ligne sera faite. Merci)