15 août 2008
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... fort heureusement car j'imagine que si cela ne tenait qu'à moi, jamais ce livre n'aurait reçu tous les encouragements qu'il a valu à son auteur (dont c'est le 2ème roman), en ce qui concerne son style et "sa langue totalement réinventée".
Bref vous l'aurez compris je ne partage pas l'enthousiasme débordant de certains blogs pour :
Montecore, un tigre unique / Jonas Hassen Khemiri. Traduit du suédois par Lucile Clauss et Max Stadler. Editions du Rocher, 2008 (Le serpent à plumes), 376 pages.Bref vous l'aurez compris je ne partage pas l'enthousiasme débordant de certains blogs pour :

C'est sans aucun a priori que j'ai commencé ma lecture, la 4ème de couverture m'ayant alléchée, mais c'est avec beaucoup de difficultés que je suis entrée dans ce roman.
Un style d'écriture original sans doute, mais qui ne me convient pas, semble-t-il, m'a laissé très sceptique quant à la poursuite de ma lecture et la bonne compréhension du roman.
Au bout d'une cinquantaine de pages je suis parvenue à discerner les personnages et à faire abstraction de cette originalité : l'histoire d'Abbas [merci ABBA et clin d'oeil à Caro[line], la fan de Mamma Mia] n'est pas écrit à la première personne mais racontée via 3 interlocuteurs : Kaddir, ami d'enfance d'Abbas qui prend contact avec Jonas (le fils d'Abbas) afin de lui proposer d'écrire ensemble l'histoire de son père et de son intégration en Suède. S'entrecroisent des e-mails envoyés par Kaddir à Jonas, de souvenirs du même Kaddir, des lettres envoyées par Abbas à Kadir et traduite dans un style personnel par ce dernier, et les souvenirs de Jonas encouragé par Kadir (+ l'ajout de ses commentaires à ces parties) qui composent l'ouvrage.
Le tout ne manque pas d'un certain humour, le style alambiqué de Kaddir ne manquera pas de faire sourire bon nombre d'entre vous, tout comme les leçons des règles grammaticales suédoises du fils à son père, mais tous ces éléments ne m'ont pas enchantés.
Si vous parvenez à passer au-delà du style, vous apprécierez le roman pour son histoire (même si la chute me déçoit quelque peu mais je ne puis vous en dire plus ici).
J'ai aimé par contre sa narration du parcours d'intégration de son père à la culture suédoise, son manque de compréhension de ladite culture. L'accueil très frais de sa belle famille, évoqué par petites touches, m'a également touché tout comme les réactions face à ce couple mixte en Suède, pays pour moi, comme aux yeux d'Abbas, dont nous avions une image d'ouverture ; une Suède libre mais qui n'en demeure pas moins peureuse et même pire que cela au fur et à mesure que le temps passe et que les problèmes économiques s'amplifient.
Abbas n'est pas un personnage négatif mais un être humain confronté à la réalité, à une intégration dans un pays qui n'est pas son pays d'origine. C'est un homme ordinaire et à travers son histoire et celle de son fils, nous suivons l'insertion de la génération suivante et les problèmes de compréhension d'un père et de son fils.
Merci aux Editions du Rocher pour leur mise à disposition de ce roman auprès du Club des théières.
Un style d'écriture original sans doute, mais qui ne me convient pas, semble-t-il, m'a laissé très sceptique quant à la poursuite de ma lecture et la bonne compréhension du roman.
Au bout d'une cinquantaine de pages je suis parvenue à discerner les personnages et à faire abstraction de cette originalité : l'histoire d'Abbas [merci ABBA et clin d'oeil à Caro[line], la fan de Mamma Mia] n'est pas écrit à la première personne mais racontée via 3 interlocuteurs : Kaddir, ami d'enfance d'Abbas qui prend contact avec Jonas (le fils d'Abbas) afin de lui proposer d'écrire ensemble l'histoire de son père et de son intégration en Suède. S'entrecroisent des e-mails envoyés par Kaddir à Jonas, de souvenirs du même Kaddir, des lettres envoyées par Abbas à Kadir et traduite dans un style personnel par ce dernier, et les souvenirs de Jonas encouragé par Kadir (+ l'ajout de ses commentaires à ces parties) qui composent l'ouvrage.
Le tout ne manque pas d'un certain humour, le style alambiqué de Kaddir ne manquera pas de faire sourire bon nombre d'entre vous, tout comme les leçons des règles grammaticales suédoises du fils à son père, mais tous ces éléments ne m'ont pas enchantés.
Si vous parvenez à passer au-delà du style, vous apprécierez le roman pour son histoire (même si la chute me déçoit quelque peu mais je ne puis vous en dire plus ici).
J'ai aimé par contre sa narration du parcours d'intégration de son père à la culture suédoise, son manque de compréhension de ladite culture. L'accueil très frais de sa belle famille, évoqué par petites touches, m'a également touché tout comme les réactions face à ce couple mixte en Suède, pays pour moi, comme aux yeux d'Abbas, dont nous avions une image d'ouverture ; une Suède libre mais qui n'en demeure pas moins peureuse et même pire que cela au fur et à mesure que le temps passe et que les problèmes économiques s'amplifient.
Abbas n'est pas un personnage négatif mais un être humain confronté à la réalité, à une intégration dans un pays qui n'est pas son pays d'origine. C'est un homme ordinaire et à travers son histoire et celle de son fils, nous suivons l'insertion de la génération suivante et les problèmes de compréhension d'un père et de son fils.
Merci aux Editions du Rocher pour leur mise à disposition de ce roman auprès du Club des théières.