12 avril 2008
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Cul-de-sac / Douglas Kennedy. Traduit de l'anglais par Catherine Cheval. Gallimard, 2006 (Folio Policier). 292 pages.
Je n'avais rien contre l'Australie avant d'écraser un kangourou par
une nuit sans lune et de rencontrer Angie sur une plage ensoleillée*. Douce, chaude, Angie. Un vrai rêve pour le voyageur fatigué.
C'est quand j'ai su que je l'avais épousée que les choses se sont gâtées,vraiment gâtées jusqu'au cauchemar.
(*heu c'est certain ils ne lisent pas le bouquins ;-D)
1er chapitre : Pourquoi est-ce-que j'ai pris ce bouquin ? Au fait qu'est-ce-qu'il raconte, je n'ai même pas regardé la 4ème ? (rapide coup d'oeil, mais rien de bien instructif car l'éditeur a repris la critique de M. Laval de Télérama). Oui des interrogations car ce roman commence en "guide touristique" de l'Australie. Jerry, américain, journaliste de profession vient de débarquer sur (...) "une île, presque aussi vaste que les Etats-Unis, avec, pour tout réseau routier, un fil rouge qui la coupait en deux, du nord au sud, et un autre qui en bordait les côtes, comme un feston", et nous suivons ses premières rencontres avec cette terre aride, avec les habitants éparpillés de cette île. Tout comme nous il s'interroge sur le bien fondé de sa décision jusqu'à sa rencontre avec Angie, qui lui propose de descendre avec lui vers le Sud. Idéalisée, surprenante, sa charmante auto-stoppeuse ne connaît musicalement que les années 70 (grâce à la pile de 45 tours de son oncle), sortant pour la première fois de sa ville de Wollanup. Faisant lit commun, ils poursuivent leurs découvertes respectives du pays pour l'un, du cinéma, musique et hamburgers pour l'autre. Jerry ne voit en Angie qu'une petite passade d'une semaine de vacances mais ne va prendre conscience de son erreur qu'une fois arrivée à Wollanup, où il se retrouve coincé au milieu du désert et du bush, sans aucun moyen de communication avec l'extérieure : la route de Wollanup n'existe plus sur les cartes ; cette ville ne vit qu'aux yeux de la famille (élargie) d'Angie : une 60aine de personnes. Et quand vous entrez dans cette vie/ville, vous ne pouvez plus partir. A moins que...
L'intrigue est bien ficelée, je me suis prise au jeu dès l'arrivée d'Angie et de Jerry (si on peut parler d'une arrivée) dans ce cul-de-sac. Les personnages sont, comme le dit l'auteur, sismiesque, grossier. Se dégage une image de trognes, qui pourraient être risibles s'il n'y avait pas le désarroi sous jacent de certains. Comme Jerry on s'accroche à l'espoir de réussir à s'échapper à ce monde qui n'existe que par la volonté des 4 chefs de village.
D'autres avis :
Flo,
Je n'avais rien contre l'Australie avant d'écraser un kangourou par

C'est quand j'ai su que je l'avais épousée que les choses se sont gâtées,vraiment gâtées jusqu'au cauchemar.
(*heu c'est certain ils ne lisent pas le bouquins ;-D)
1er chapitre : Pourquoi est-ce-que j'ai pris ce bouquin ? Au fait qu'est-ce-qu'il raconte, je n'ai même pas regardé la 4ème ? (rapide coup d'oeil, mais rien de bien instructif car l'éditeur a repris la critique de M. Laval de Télérama). Oui des interrogations car ce roman commence en "guide touristique" de l'Australie. Jerry, américain, journaliste de profession vient de débarquer sur (...) "une île, presque aussi vaste que les Etats-Unis, avec, pour tout réseau routier, un fil rouge qui la coupait en deux, du nord au sud, et un autre qui en bordait les côtes, comme un feston", et nous suivons ses premières rencontres avec cette terre aride, avec les habitants éparpillés de cette île. Tout comme nous il s'interroge sur le bien fondé de sa décision jusqu'à sa rencontre avec Angie, qui lui propose de descendre avec lui vers le Sud. Idéalisée, surprenante, sa charmante auto-stoppeuse ne connaît musicalement que les années 70 (grâce à la pile de 45 tours de son oncle), sortant pour la première fois de sa ville de Wollanup. Faisant lit commun, ils poursuivent leurs découvertes respectives du pays pour l'un, du cinéma, musique et hamburgers pour l'autre. Jerry ne voit en Angie qu'une petite passade d'une semaine de vacances mais ne va prendre conscience de son erreur qu'une fois arrivée à Wollanup, où il se retrouve coincé au milieu du désert et du bush, sans aucun moyen de communication avec l'extérieure : la route de Wollanup n'existe plus sur les cartes ; cette ville ne vit qu'aux yeux de la famille (élargie) d'Angie : une 60aine de personnes. Et quand vous entrez dans cette vie/ville, vous ne pouvez plus partir. A moins que...
L'intrigue est bien ficelée, je me suis prise au jeu dès l'arrivée d'Angie et de Jerry (si on peut parler d'une arrivée) dans ce cul-de-sac. Les personnages sont, comme le dit l'auteur, sismiesque, grossier. Se dégage une image de trognes, qui pourraient être risibles s'il n'y avait pas le désarroi sous jacent de certains. Comme Jerry on s'accroche à l'espoir de réussir à s'échapper à ce monde qui n'existe que par la volonté des 4 chefs de village.
D'autres avis :
Flo,