4 avril 2008
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Le guide du voyageur galactique : H2G2, I / Douglas Adam. Traduit de l'anglais par Jean Bonnefoy. Gallimard, 2003 (Folio SF). 274 pages
Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.
A la lecture de ce résumé et des critiques que j'avais lu deci delà, des propos échangés je m'attendais à un livre totalement foutraque, avec de grands éclats de rire.
Et bien je suis déçue... je n'ai pas ri.
Certaines situations sont évidemment totalement grotesques, le tout est mené tambour battant, à se demander où l'auteur va nous emmener dans son délire (ça c'est super), mais bon... cela ne m'a pas suffit.
Près de 100 pages (82 je viens de vérifier) pour réellement faire démarrer le bouquin (à mon idée), pour se voir projeter dans l'espace en compagnie des horribles Vogon, pour rencontrer les autres personnages et commencer la "quête", tout du moins nous amener à mieux comprendre les imbrications des éléments du puzzle que l'auteur nous a donné jusqu'alors.
Ce volume est le 1er de la trilogie (qui au final compte 5 tomes, mais qui selon le desiderata de l'auteur conserve sa dénomination ;-D) et, peut-être dois-je me décider à lire au moins "Le dernier restaurant avant la fin du monde" (la suite, quoi) afin de modifier mon idée ?!
Une chose est certaine, j'espère retrouver dans la suite le personnage qui m'a le plus amusé : j'ai nommé Marvin, le robot dépressif (excellente idée).
Un extrait -découpé- pour vous donner une idée du personnage :
- "Ce vaisseau me détestait, lança-t-il, découragé, en indiquant l'astrocar de la police.
- (...)
- Il me détestait parce que je lui ai parlé.
- (...) Comment ça vous lui avez parlé ?
- Facile : j'étais déprimé, je m'ennuyais tellement que je suis allé me brancher sur ses prises d'interface extérieure. Et puis, j'ai longuement parlé à l'ordinateur, en lui expliquant mes vues sur l'univers, expliqua Marvin.
- Et que s'est-il passé ? insista Ford.
- Il s'est suicidé", dit Marvin, en regagnant à pas lourds le Coeur-en-Or.
A la lecture de ce résumé et des critiques que j'avais lu deci delà, des propos échangés je m'attendais à un livre totalement foutraque, avec de grands éclats de rire.
Et bien je suis déçue... je n'ai pas ri.
Certaines situations sont évidemment totalement grotesques, le tout est mené tambour battant, à se demander où l'auteur va nous emmener dans son délire (ça c'est super), mais bon... cela ne m'a pas suffit.
Près de 100 pages (82 je viens de vérifier) pour réellement faire démarrer le bouquin (à mon idée), pour se voir projeter dans l'espace en compagnie des horribles Vogon, pour rencontrer les autres personnages et commencer la "quête", tout du moins nous amener à mieux comprendre les imbrications des éléments du puzzle que l'auteur nous a donné jusqu'alors.
Ce volume est le 1er de la trilogie (qui au final compte 5 tomes, mais qui selon le desiderata de l'auteur conserve sa dénomination ;-D) et, peut-être dois-je me décider à lire au moins "Le dernier restaurant avant la fin du monde" (la suite, quoi) afin de modifier mon idée ?!
Une chose est certaine, j'espère retrouver dans la suite le personnage qui m'a le plus amusé : j'ai nommé Marvin, le robot dépressif (excellente idée).
Un extrait -découpé- pour vous donner une idée du personnage :
- "Ce vaisseau me détestait, lança-t-il, découragé, en indiquant l'astrocar de la police.
- (...)
- Il me détestait parce que je lui ai parlé.
- (...) Comment ça vous lui avez parlé ?
- Facile : j'étais déprimé, je m'ennuyais tellement que je suis allé me brancher sur ses prises d'interface extérieure. Et puis, j'ai longuement parlé à l'ordinateur, en lui expliquant mes vues sur l'univers, expliqua Marvin.
- Et que s'est-il passé ? insista Ford.
- Il s'est suicidé", dit Marvin, en regagnant à pas lourds le Coeur-en-Or.